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RaidNight41 2018

RaidNight41 2018

Le genou en vrac de fin de 2017 allant mieux, il était temps de remettre le pied à la chaussure et de raccrocher un dossard ! Pour cette première course de 2018, j’ai choisi de me rendre sur le RaidNight41, à Vendôme, le 27 Janvier. Un trail nocturne avec un concept original qui m’a bien séduit quand je l’ai découvert sur le village du Marathon de La Rochelle.

RaidNight41, le concept

Le RaidNight41 est donc un trail nocturne dont le parcours relie La-Ville-Aux-Clercs à Vendôme, 2 communes du Loir-et-Cher, département numéro 41 et, tu vas voir que ce numéro on le retrouve partout 😀

De base le tracé fait 23km mais, grâce à 5 boucles optionnelles disposées tout du long, il est possible d’en faire jusqu’à 41 ! Chacune de ces boucles à un son petit nom et offre, si effectuée, un bonus de temps permettant d’améliorer son classement. Le vainqueur de la course n’est donc pas forcement le premier à passer l’arrivée mais celui ayant le meilleur chrono une fois les bonus appliqués. En gros, il y a quand même intérêt à se farcir les 41 bornes sans trop traîner pour prétendre au podium. Et, histoire que ce ne soit pas trop confort, la course est en autonomie totale. 

Pour celles et ceux qui aiment courir avec leurs toutous, une épreuve de canicross était aussi au programme, mais seulement sur le parcours de base. Avec ou sans chien, il était possible de choisir l’option “Duo” et donc de courir en relais.  Et, pour qu’il y en ai pour tout le monde, la course était également ouverte aux marcheurs.

Voilà, j’ai trouvé ce concept original et du coup ça m’a vraiment donné envie de prendre le départ. Je connaissais aussi l’organisateur en chef par le boulot et je savais que le mec était barré : plier 41 Ironman en 41 jours en 2015 ou, plus récemment, relier Londres à Paris en mode triathlon… Bref ça annonçait du bon 🙂

RaidNight41, des potes

J’arrive sur Vendôme en milieu d’après midi et je commence par récupérer mon dossard. Avec celui-ci, des petits cadeaux 🙂 Un foulard multifonction et un t-shirt aux couleurs de l’événement. Note à moi même : Faut vraiment que j’arrête de prendre du L je ne les remplis plus… 

Un plan du parcours grand format rappelant les barrières horaires et niveaux de difficultés de chaque boucle est aussi dans le sac. Pratique pour peaufiner sa stratégie avant le départ mais, un format mini à emmener pendant la course aurait pu être plus pratique.

Bref, le papier en poche, direction l’hôtel, euh… le parking du dojo où nous pourrons prendre une douche une fois le boulot fait. Parking qui sera aussi notre lieu de vie du soir, on a décidé de pioncer dans les bagnoles. Bon, ok, je leur ai peut-être un peu forcé la main : “Mais si c’est vachement plus fun !” 😆

Le reste de ce “on” n’est autre que Sophie et Thomas que tu as déjà pu voir la 1ère fois avec moi sur Les 20km du Ruban Bleu. Surprise, ils arrivent avec Caro qui vient courir le relais avant de rentrer direct chez elle.

Allez, j’abrège pour ne pas trop te raconter notre vie :

  • 15h30 – Je fais chauffer du riz que je mélange avec du poulet.
  • 16h15 – On se pèle le cul alors on va squatter les chiottes du dojo pour se mettre en tenue.
  • 16h40 – Direction le point de rendez-vous pour la navette.
  • 17h00 – Arrivée des premières navettes mais ça nous emmerde de faire la queue alors on prend la suivante 😀
  • À une heure incertaine, nous sommes arrivés à La-Ville-Aux-Clercs.

Le RaidNight41

Nous avons pas loin de 2 heures à attendre avant le départ mais nous pouvons les passer au chaud dans une salle prévue à cet effet. Dans cette salle, nous allons tout d’abord faire contrôler notre matos. Ici ça déconne pas avec la sécurité et il fallait être en possession de quelques bricoles style tenue fluo ou réfléchissante, sifflet, couverture de survie… c’est pas plus mal j’ai envie de dire.

Une fois passé cette formalité, place à la bouffe ! Pas de ravito pendant la course mais c’est un sacré buffet qui nous est proposé pour partir rassasiés 🙂

Le ventre un peu plus plein on pose un cul par terre avec tout le monde et c’est l’occasion de rencontrer Seb et Élise qui suivent le blog. Pas très loin je trouve aussi Didier que j’appellerais plus tard Gilles par erreur et que j’avais connu sur Les Foulées du Lavoir. Oui bah écoute j’étais persuadé qu’il s’appelait Gilles hein !

On discute tranquillement en écoutant à moitié les consignes données au micro et en profitant à fond des odeurs de pets de chiens environnantes jusqu’à ce que je décide de sortir abreuver les arbres. Là je croise Jérôme, rencontré une première fois sur La Saintélyon en 2016 et qui est partant pour prendre le départ avec nous. Bref, je lui indique le groupe et, au moment de vouloir revenir dans la salle, voilà que l’orga donne le signal à tous de sortir…  Bon, bah on ne sera plus que 4, Sophie, Thomas, Didier et moi.

Le départ

Le ciel est encore couvert, on ne voit pas les étoiles, il fait froid et surtout bien humide. On avance face à l’arche et plouf !! Ok, j’exagère, mais au moins un bon gros floc, floc, “merde ma pompe est coincée dans la boue”. Nous ne sommes pas encore partis que nous avons déjà les pieds sous l’eau ou collés au sol. Ça s’annonce bien 😀

C’est parti ! Et ça met un peu de temps à démarrer 😆 Bah oui, quand t’as la moitié des gens embourbés ça n’aide pas ! Mais c’est un truc de dingue, un cracheur de feu quelques mètres après la ligne et, surtout, on part à la lumière d’un feu d’artifice !!! 

Franchement c’est un gros kif !

Environ 700 mètres plus loin, avec Didier, on s’engage sur la 1ère boucle optionnelle. Sophie et Thomas tracent tout droit. Pour elle, c’est son anniversaire, 32 ans en ce 27 Janvier et donc elle veut aligner 32 kilomètres. Perso j’ai envie de tenter la totale, étonnant non ?

Des boucles et du temps

Rapidement je perds Didier, en fait j’accélère un peu comme un con et commence même à me dire que je vais finir bien cramé pour la suite… Je progresse vers la seconde boucle. La barrière horaire pour l’emprunter est fixée à 20h55 et, si je dois ne pas en faire une, c’est celle-ci. 25% chemin / 75% route, ce n’est pas ce qui m’intéresse le plus ce soir. C’est avec un bon quart d’heure d’avance que j’y arrive. En fait, il suffit de garder une moyenne de 7km/h minimum pour être dans les temps sur le parcours complet.

C’est ensuite avec 30 minutes d’avance puis un peu plus de 45 que j’entame les boucles 3 et 4. Les mollets sont raides quand même, la reprise n’est pas si facile. Il ne faut pas trop ralentir non plus parce qu’avec l’humidité, le petit vent frais ne fait pas que du bien. C’est gras, très gras, c’est parfois difficile de courir mais c’est ça qu’est bon non ?

Je profite de certaines montées pour attaquer le paquet de Tuc et la tablette de chocolat que j’avais placé dans mon sac en guise de ravito.

La 4ème boucle est vraiment la plus sympa. Une longue monotrace en forêt. Le balisage réfléchissant, épaulé par endroits des bénévoles, est vraiment efficace mais ça n’empêche pas 2 gars devant moi d’avoir loupé de tourner à droite. J’ai eu beau gueuler pour leur dire de faire demi-tour, ils ont filé.

31ème kilomètre, les pattes sont encore un peu plus raides et là, un gars vient discuter. C’est Vincent, un abonné de la chaîne. On continue à 2, ça aide bien à avancer 😉

Back in town

Vendôme est en vue, plus que 8 kilomètres. Nous sortons de cette avant dernière boucle et descendons vers la ville. Ça fait du bien de pouvoir dérouler un peu les jambes. Le début de cette ultime zone urbaine n’est pas des plus bandant et nous avons hâte d’arriver dans le centre historique.

En attendant, nous avançons à base de “on court jusqu’au prochain cône” et de “quand la montre sonne le kilomètre on relance”.

La voici enfin, la dernière boucle, celle qui nous fera découvrir Vendôme by night ! On commence par longer Le Loir et apprécions quelques éclairages sur les murs ou les ponts avant d’entrer dans un petit parc nous emmenant au pied de la cathédrale. Là nous passons dans le cloître et ressortons sur un parking faisant face au château.

Tiens, le château, on m’en a parlé… Mais c’est qu’il est un peu plus haut que nous en fait… Oh merde ! Va falloir grimper 😆

Ha bah oui, la voilà la bonne grosse côte qui pique ! Bon, allez, c’est pas si méchant, ça passe crème ! Par contre, une fois en haut, dommage, la vue est un peu bouchée par des arbres. Ne reste plus qu’à redescendre et, encore une fois, ça fait du bien de dérouler.

Dernier kilomètre, on tourne dans les rue du centre et c’est bien joli. Un petit regret par contre, ça manque de spectateurs à l’arrivée pour mettre un peu d’ambiance. OK, il est minuit, mais quand même ! 

Clap de fin

L’arrivée se fait dans la halle du marché sur un truc surélevé avec chrono et tout. Bien sympa ! Une petite animation micro en plus aurait été top pour faire vivre un peu plus le tout. Après ça, petit contrôle des poinçons sur les dossards… Merde, je t’ai pas causé de ça… Tant pis, t’iras voir la vidéo :p

Pour finir on a droit à un joli ravito avec un peu la même chose qu’au début mais aussi en chaud : du chili, de la soupe et du café. Comme nous avions déjà eu foulard et t-shirt avec le dossard, point de cadeau finisher. J’aurais préféré avoir l’un des deux à la fin pour marquer le coup 😉

Après une bonne douche chaude, et là c’était indispensable, vital même, nous avons retrouvé nos voiture-lits et attaqué notre récup à base de champagne pour l’anniversaire de Sophie. Faut ce qui faut hein !

Le RaidNight41, c’était bien !

J’avais bien accroché au concept dès la première fois que j’en avais entendu parler et je n’ai pas été déçu. Avec la possibilité de courir de 23 à 41km, et même moins en relais, il y en a pour tout le monde et on peut ajuster en cours de route selon son état de forme. 

Pas de ravito ? Et alors ! Il y a de quoi se goinfrer au départ ainsi qu’à l’arrivée et, entre temps, on est assez grands pour gérer d’avoir sa flotte et sa bouffe sur soi 😉

Voilà, moi ça m’a beaucoup plu ! Le départ était oufissime et le parcours agréable. Allez, on fait sortir les Vendômois pour faire du bruit dans la rue et c’est la grosse fête l’an prochain !

Mon équipement pour le RaidNight41

Le RaidNight41 2018 en vidéo

À propos de l'auteur

Julien

Webmaster, testeur, youtubeur.... En gros il est souvent derrière le PC sauf quand il a l'arc à la main ou les baskets aux pieds. Le bestiau fait 1m82 pour 78kg et chausse du 48... oui oui ça fait grand.

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