Trail de l’Archange 2018

Ce Trail de l’Archange je l’avais repéré au mois de novembre sur le salon du Marathon de La Rochelle et je dois dire qu’il m’a tenté de suite ! C’est grâce à Nutrisens Sport que j’ai pu me rendre du côté du Mont Saint-Michel le samedi 26 mai pour me frotter, non pas à ses 58km comme je le croyais mais à ses 55km avec un peu de rab 🙂

Trail de l’Archange 2018 | Run In Mont Saint-Michel

Cette année, c’était la seconde édition de ce trail dont le départ est donné à Granville et l’arrivée placée dans le Mont Saint-Michel. En gros il faut suivre la côte quoi 😉

Sur le même week-end sont organisés un semi-marathon et un marathon. Ce dernier peut se courir en version “Duo” et, parce qu’il fallait dépanner, je me suis retrouvé à en courir la 1ère partie 😆

Bref, sur place j’ai retrouvé une partie de la Team Running-Trail Nutrisens Sport et Élisa is Running également armée de sa caméra. Après une pizza enrichie en huile et à la digestion pourtant facile puis avoir transformé la salle de bain de la chambre hôtel en cuisine pour le p’tit déj, il était temps de se rendre au départ.

Aujourd’hui je tente un format de compte-rendu express puisque le mieux pour revivre la course reste de regarder la vidéo.  Tu pourras me dire ce que tu en penses en commentaire de cet article 😉

Trail de l’Archange 2018 | En résumé

Alors que des orages étaient annoncés, c’est finalement une belle et chaude journée que nous avons eu. Magnifique ciel bleu sur Granville où nous attendait un petit déjeuner et où il était possible de se poser dans un gymnase pour attendre le départ. Ça commençait bien jusqu’au moment d’aller s’alléger un peu aux toilettes… Là une queue pas possible… 1 chiotte pour tout le monde… celui à l’extérieur du gymnase. D’autres étaient dispos à l’intérieur, j’ai d’ailleurs pu y accéder une fois. La seconde fois un bénévole nous a gentiment dégagé de là en fermant à clé la porte du couloir avant que nous ne puissions ressortir 😆

Le lieu de départ n’a rien d’extraordinaire et je m’attendais à ce qu’on démarre avec une vue sur mer. Du côté “sas” de l’arche, ils ont un peu oublié les enceintes et nous n’entendions absolument pas ce que racontait le speaker… Au moins les élus locaux ayant fait le déplacement ont pu profiter du blabla et savaient à quel moment nous allions partir.

Le parcours

Après quelques kilomètres avec pas mal de bitume et quelques chemins nous attaquons le Sentier des Douaniers du côté de Julouville. Là c’est vraiment la partie exceptionnelle de la course ! C’est tout simplement magnifique et j’en garde un super souvenir. Du haut des falaises nous commencions à discerner le Mont Saint-Michel au loin. Tout le dénivelé de la course se concentre sur cette partie.

Sortis de là, un passage sur la plage. C’était calme, j’ai apprécié. Et puis après, pour les 25 ou 30 derniers kilomètres, de longs chemins tout plats dont on ne voit pas le bout. Le parcours passe alors en phase “monotone” avec le lieu d’arrivée en toile de fond. Au moins c’est top pour bosser le mental.

C’est pas que c’est moche hein ! Mais c’est long. Il y a quand même 2 rivières à traverser. Fun et rafraîchissant, surtout avec la chaleur pas possible qu’il faisait. Courir dans la merde de mouton… euh à côté des moutons j’ai bien aimé aussi 🙂

La délivrance se fait dans le Mont Saint-Michel et, en s’en approchant, la vue est sublime. Il faut par contre donner encore un peu et se taper la côté bien raide et ses 3 virages avant de couper le chrono.  L’arrivée mériterait d’être un peu plus “sympa”. Pas juste la plaque du chrono entre 2 drapeaux au pied d’un escalier qu’on te demande ensuite de monter pour aller récupérer ta médaille et ton t-shirt. Surtout qu’on t’engueule si tu décide de t’asseoir 30 secondes sur une marche parce que t’as le cardio explosé après la montée.

Pour ce qui est du balisage, perso j’ai trouvé ça nickel.

Les ravitos

Pas grand chose sur les tables… Eau plate, Coca bien chaud, bananes, pain d’épice, raisins secs et, heureusement, des Tuc au premier. Du fromage, du pain et des gels énergétiques à partir du second puis, dès le quatrième, un peu de jambon. Rien d’extraordinaire… Même qu’à un moment les Tuc étaient en version “cheese”, c’est juste imbouffable tellement c’est fat ce bordel.

Allez, on rajoute de l’eau gazeuse, du chocolat, du saucisson, des gâteaux, d’autres fruits…  enfin on enrichi le menu quoi 🙂

Au moins les bénévoles étaient vraiment au top et ce serait cool que l’orga pense à leur mettre des tonnelles ou quelque chose pour les abriter. Ils étaient en plein cagnard et, si il avait plu comme annoncé, ça n’aurait franchement pas été cool. Puis même pour la bouffe, ça éviterait que le jambon ne verdisse comme j’ai pu voir au dernier ravito. Leur mettre des glacières est aussi une idée.

Après l’arrivée

Finisher, il te reste donc quelques marches à gravir sous les applaudissements des touristes pour récupérer ta médaille, jolie sans plus. Enfin j’aime bien quand même. Le t-shirt, lui par contre, est du genre sans intérêt… Ah si pardon ! Avec je peux me rendre dans un célèbre magasin de bricolage et me faire passer pour un vendeur… Franchement pour le même prix il y a moyen de faire beaucoup mieux. Le but reste qu’il soit porté pour donner de la visu à l’événement non ? Là il le sera sûrement… pour faire de la peinture 😆

Niveau ravito final… bah franchement c’est aussi pauvre que pendant la course… euh non… plus en fait : eau plate, coca, bananes, pommes, pain d’épice… voilà voilà… Au moins la vue est belle et cette fois les bénévoles sont à l’abri 🙂

Il y avait bien une tente pour les secours mais dommage qu’il n’y avait pas de kinés ou d’ostéos comme sur le marathon.

J’aurais bien fait un peu de tourisme mais on était tellement cuits qu’on pensait surtout à aller se coller dans la piscine de l’hôtel et à se renfiler une pizza… Bon, au final, la piscine fermait trop tôt mais la pizza je l’ai accompagné de frites histoire de bien me remettre en forme pour le lendemain 😀

Au final

Un trail que j’avais envie de faire et qui, je pense, est à faire une fois. Un joli début, une suite monotone et une arrivée dans un lieu splendide avec pas mal de petits points à améliorer tout du long. Le cadre est agréable et ça permet de passer un très chouette week-end.

Je ne suis pas sûr de me le refaire un jour mais c’est clair que j’irais recourir sur le Sentier des Douaniers ou près des moutons 🙂

Run in Mont Saint-Michel | Le Duo comme bonus

À peine passé la ligne d’arrivée du trail que je reçois une relance pour courir le Duo le lendemain matin. Eh oh mec tu me laisses refroidir 2 secondes ? Il ne m’a pas fallu beaucoup plus de temps pour dire ok malgré mon état de mec desséché…

Au réveil le dimanche matin, encore la tête qui tape un peu, j’ai comme des regrets d’avoir dit “oui” mais bon, quand faut y aller… Et comme j’ai l’Ultra-Marin à finir de préparer c’est plutôt pas mal de rempiler direct.

Pour une fois je laisse la caméra dans le sac. Pas forcement en grande forme, j’ai juste envie de me coller la musique et de passer en mode machine pour bouffer ces 20,5km. J’avoue avoir regretté de ne pas l’avoir au début et puis en fait j’ai bien kiffé de juste courir et faire la course.

Quelques bornes de plus

En partant avec quelques minutes de retard, avec les travaux sur la route et compagnie, nous arrivons un peu en retard à Cancale et le départ est déjà donné. Bien sûr, on ne peut pas s’approcher de trop en voiture alors on commence déjà à courir pour aller jusqu’à la ligne. Au final on arrive juste pour démarrer avec le dernier sas, parfait, pas d’attente 🙂

C’est déjà plus joli que la veille pour attaquer mais on a direct le droit à une côte… sympa les mecs, j’ai déjà les 55 bornes de la veille dans les pattes !

Le début est un peu difficile mais petit à petit je me rends compte que le corps suit vachement bien et même qu’au bout de 15 bornes j’en ai marre de me traîner et je mets les gaz pour boucler en 1h47. Après quelques instants j’ai presque eu l’envie de repartir pour aller au bout du marathon.

J’ai bien aimé le parcours en bord de mer. Le ciel était un peu plus voilé que la veille et il y avait plus d’air, vraiment agréable. Je pense que la 2ème moitié est moins sympa. Par contre les ravitos sont toujours aussi vides et surtout, ce serait bien de mettre des poubelles ou autres pour limiter le nombre de bouteilles et autres merdes au sol.

La médaille est un poil plus travaillée que celle du trail mais le t-shirt est le même avec une couleur différente. Remarque il passe un peu mieux 🙂

Bref je suis bien content d’avoir pris ce départ !

#vracpack | Mon équipement pour Le Trail de l’Archange

• Montre Garmin Fenix 3 HR
• Boxer Cimalp Under (Code parrainage : 104186311)
• Cuissard Skins A400 (Test tenue Skins A400)
• Genouillère Epitact Epithélium Flex 01
• Manchons Lytess Flextone
• Chaussettes LCF Nepal (Test La Chaussette de France)
• Chaussures Altra King MT (Test Altra King Mt)
• Lacets Xtenex (Test lacets Xtenex)
• Sac Oxsitis Pulse 12 X (Test Oxsitis Pulse 12 X)
• Lunettes de soleil Tifosi Tyrant 2.0
• Caméra Olympus Tough TG-Tracker (Test Olympus Tough TG-Tracker)

Dans le sac

• Veste Norrona Bitihorn dri3
• Foulards multifonction de rechange
• Batterie externe RavPower (Test batterie externe RavPower)
• Nourriture : 9Bar, Flapjack, viande séchée
• Boisson Naturium Menthe de Nutrisens Sport

Le Trail de l’Archange en vidéo