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Les Gendarmes et les Voleurs de Temps 2017

Les Gendarmes et les Voleurs de Temps 2017

Ambazac est bien une ville que je connaissais pas avant de découvrir Les Gendarmes et les Voleurs de Temps. Un bel événement trail de ce début Juin proposant plusieurs parcours. Une 18ème édition pour cette course que j’ai vécu de 2 manières durant un week-end assez intense.

Ne pas être trop en forme

Je ne cours que le dimanche mais c’est le vendredi en début de soirée que j’arrive sur place. D’ici à mes premières foulées j’ai un peu de boulot, je suis là en tant qu’exposant. Pour ceux qui ne le savent pas encore je bosse actuellement pour Accessoires Running et de temps en temps je sors prendre l’air pour présenter un peu de matos sur les villages des courses.

Bref un peu d’installation le soir même avant une bonne grosse journée le samedi. Une journée à l’après-midi très pluvieuse d’ailleurs. Un vrai déluge, ça annonce du bien gras pour le lendemain, tant mieux j’aime ça 🙂

Pas trop le temps de manger et de dormir, je me mets donc dans une condition parfaite de performance pour ce qui m’attend le dimanche. Au moins je négocie l’horaire du p’tit déj de l’hôtel histoire de ne pas partir à vide.

C’est l’heure

6h00, le réveil sonne, ça pique un peu mais il est temps d’aller se dégourdir les pattes. En arrivant sur le Domaine de Muret je passe vite fait au stand vérifier si tout va bien et préparer ma poche à eau. Pour une fois je tente une boisson d’effort, un nouveau truc chopé en test au boulot, saveur Poulet-Curry. Oui oui tu as bien lu ! J’adore le goût de cet épice et j’en utilise pas mal en cuisine. Là ce n’est pas mauvais du tout mais à 8h du mat c’est chelou quand-même. C’est plus sur La Saintélyon qu’il aurait fallu ça, de nuit et dans le froid c’est top je pense.

Aussi j’avais rendez-vous avec l’ami Norman et sa femme Stéphanie de la Team Smart pour un départ groupé dans la joie et la bonne humeur. C’est sur la version historique de cette course, son parcours de 32km, Les Voleurs de Temps, que nous sommes engagés. Le départ est à 8h30 et en attendant nous regardons les participants du 58km s’élancer derrière les chevaux à travers le brouillard. Des chevaux ?? Oui, je reviens là dessus juste après.

On retrouve ensuite Christelle alias Beerunneuse et Franck ainsi que Jean-Pierre Run Run et on se dirige à notre tour vers le sas. Il y a tout plein de monde autour de nous. Je dis dans les 2000, Norman précise 2300, soit disant que lui il fait dans les stats et tout et tout… au final c’est 1814 dossards qui sont accrochés.

Retour sur les poneys, il y en a 3 avec des cavaliers en costume d’époque Napoléonienne, ou par là quoi… Oui je suis hyper trop calé en histoire. Le décompte arrive à 0 et la joyeuse bande de fous furieux entame la charge derrière les canassons qui partent au galop…

Et plouf

Ça part vite, à croire que certains veulent aller se tailler un steak dans les bestiaux. Pour commencer on fait un petit tour d’environ 1,5km pour saluer les spectateurs. Déjà là on rencontre quelques zones bien grasses et humides.

Plus loin je saute gentiment dans une flaque ce qui bien sûr diffuse quelques gouttes d’eau aux alentours. Eh bah si j’avais su que ça râlerais autant derrière… une vraie bande de princesses. Quand je pense à ceux qui ont couru sous la flotte le samedi… bref ça me fait rire.

Je croise une gendarmette et tente bien sûr d’avoir un bisou. Bon, bah recalage direct…

Au 5ème kilomètre nous revenons sur le centre et en profitons pour boire un coup, de l’eau hun !  En tous cas pour les bisous, avec les bénévoles ça fonctionne mieux.

Le temps que je sorte mes lunettes de soleil, Stéphanie prend de l’avance. Avec Norman on met les gaz et comme on voit l’arche d’arrivée on accélère encore en levant les bras et en criant comme si on avait gagné. Parfait pour se faire remarquer et se cramer la tronche dès ce début de course.

Voleur de temps

Une fois le trio reformé nous rentrons dans le vif du sujet et ça commence à grimper. Le soleil perce à travers les arbres et c’est juste beau. Une participante derrière nous souffle fort, on commence à délirer avec elle et on développe la technique dite du “klaxon du traileur”. (voir la vidéo)

Nous arrivons dans un village où est installé le ravito. Juste avant je vais voir les filles de la Protection Civile pour vous savez quoi et ça se passe très bien. Pas mal de trucs à grignoter mais pas de chocolat, un drame !

On enchaîne toujours dans la bonne humeur et vers le 12ème je me détache de la formation en prenant un peu de vitesse. J’ai mon stand à ouvrir donc pour une fois je dois courir à peu près sérieusement et tenir mon chrono annoncé entre 3h et 3h30. Bon ça ne m’empêche pas de ralentir de temps en temps pour déconner avec les gens que je croise.

Niveau paysage je kiffe ! Franchement le parcours est superbe et je prends vraiment plaisir à avancer là dedans. Il y a des côtes bien raides, surtout que depuis que je sur La Rochelle je n’ai plus l’habitude tellement c’est plat. Je les passe en marche rapide et bombarde dans les descentes pour regratter du temps.

Ça pique

Pour les 5 ou 6 derniers kilomètres je commence à sentir que ça tire un chouille dans les pattes et que le bide n’est pas au top. Faut dire que je me suis tellement bien nourri et ai tellement dormi les jours précédents… Allez c’est pas grave je suis debout donc j’avance et pis c’est tout !

Un gars dit que dans 4km on aura droit à quelques marches avant l’arrivée, que ce sera en mode Tour de France avec tout plein de monde et que du coup ça se monte easy win porté par les encouragements. Il avait oublié de préciser qu’il fallait grimper un fucking mur avant. En tous cas c’est vrai, l’ambiance est une dinguerie, je trouve même une jolie blonde pour un dernier bisou.

Cette ultime difficulté étant passée il ne reste que quelques centaines de mètres à parcourir. Très vite on arrive sur le tapis rouge qui emmène à la ligne d’arrivée. Là aussi il y a du monde. Ça descend un peu alors j’y vais à fond. Elle coure à côté de moi, la “dame en vert” comme dit le speaker, on se tire la bourre sans se le dire. Je passe devant et sur les 3 derniers mètres elle s’envole pour passer la ligne devant moi.

J’arrête le chrono à 3:28:55, contrat rempli ! Plus qu’à se magner d’aller se décrasser et becter un truc pour aller rouvrir la boutique. Avant ça je récupère mon assiette de finisher, ça change des médailles. Pourquoi une assiette ? Je parie que c’est une histoire de porcelaine de Limoges 😉

Une course à faire !

Les Gendarmes et les Voleurs de Temps bah voilà, j’ai juste trouvé ça super bien ! Je n’en ai pas encore parlé mais avec le dossard il y avait un t-shirt et quelques bricoles, enfin un sac bien rempli quoi.

Le départ est spectaculaire et encore on m’avait parlé d’un délire avec des hélicoptères. Possiblement annulé cause brouillard ? Le parcours est superbe et l’ambiance géniale. L’arrivée, depuis la dernière montée et ses marches est je pense celle que j’ai le plus apprécié jusqu’à maintenant. L’assiette comme cadeau finisher ça me plait bien par contre je trouve que le ravito final était un peu très léger.

En tous cas je suis carrément partant pour remettre ça ! Avec les différentes distances proposées il y en a pour tout le monde, même pour les plus jeunes grâce aux courses enfants. Pas mal d’animations sur le village aussi mais dont je n’ai pas pu profiter étant bloqué sur mon stand. Enfin bref, vraiment de quoi se faire un bon week-end dans une belle région.

Ha et puis le petit bonus, là vous pouvez passer à fond devant les gendarmes sans prendre de PV 😉

Les Gendarmes et les Voleurs de Temps en vidéo

À propos de l'auteur

Julien

Webmaster, testeur, youtubeur.... En gros il est souvent derrière le PC sauf quand il a l'arc à la main ou les baskets aux pieds. Le bestiau fait 1m82 pour 78kg et chausse du 48... oui oui ça fait grand.

6 Commentaires

  1. trucjp

    J y étais et j’ai fait fait le 32 aussi. Dommage, nous ne nous sommes pas vus. c’est vrai super parcours et une très bonne organisation , a refaire.

    Réponse
    • Julien

      Ce sera pour une autre fois 😉

      Réponse
  2. Dominique Clavaud

    « je saute gentiment dans une flaque » : non tu as juste été te mettre a coté d’une nana et t’es jeté plein pieds joints pour t’y filmer… bon, elle en a pris plein la tête les lunettes etc ce que tu oublies de préciser …c’était pas une princesse juste un peu de respect ne nuit pas …

    Réponse
    • CBDB

      Je n’ai pas été me mettre spécialement à côté d’elle. Maintenant je me dis que si il pleut on est mal barré mais bon chacun son point de vue.

      Réponse
      • Isabelle

        Pffffffff un peu d’humour ! Si on ne veut pas se salir ou être mouillé, on fait du bitume !! J’ai adoré votre video !! Dommage on ne s’est pas croisé !!!!

        Réponse
        • Julien

          Merci 😉 On se croisera sûrement sur une autre course.

          Réponse

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