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Izenah Xtrem 2017

Izenah Xtrem 2017

Après une 1ère édition un poil buguée en 2016, la Izenah Xtrem a de nouveau posé ses obstacles sur l’île aux Moines le samedi 23 Septembre. Avec ma tronche sur l’affiche je n’avais pas le choix, je devais y retourner ! 

Direction le Golfe

Comme l’an passé il est possible de retirer son dossard la veille au soir sur le port de Baden. C’est bien pratique pour ceux qui partent dans les 1ères vagues et/ou qui veulent gagner du temps le samedi. Au passage il y a aussi la Rougail Saucisses Party pour se restaurer. 

Bref, c’est le jeudi soir que j’arrive dans le Morbihan pour aller passer la nuit sur la Côte Sauvage de Quiberon parce que je voulais être tranquille et me faire un tête à tête avec les mouettes. Oui je dors dans ma caisse, et alors ?

On s’en cogne ? Oui, tu as raison, allez on en revient au vendredi où en fin d’aprem je me dirige vers le Golfe.

Sur place je retrouve Arnaud et Anaëlle avec qui je prendrais le départ à 9h40 le lendemain matin. Le retrait des dossards est fluide et avec, nous récupérons des petits sacs. À l’intérieur : t-shirt, bandeau, ticket de bateau, plan de la course et un peu de flyers. Par contre, pas d’épingles à nourrice et… oups… j’ai oublié les miennes. Tiens, je vais en profiter pour refaire un point là dessus un peu plus loin.

Maintenant, on a la dalle ! Les copains ne sont pas trop tentés par le rougail alors go crêperie/pizzeria, c’est bien aussi 😉

Après manger je redescend sur le port pour boire un coup avec les organisateurs. Pour commencer j’apprends qu’il y aura du chocolat sur le ravito, YEEEEAAAAHHH !!! Ensuite on cause obstacle et ils me parlent de trucs énormes et m’assurent que je vais kiffer et en chier. Après avoir vu quelques photos je dis stop aux spoils, j’ai quand même envie d’avoir quelques surprises.

Allez, c’est pas tout mais faut pioncer ! C’est l’heure de retourner dans le coffre.

La Izenah Xtrem

Cette année encore il fait un temps magnifique ! Comme m’a dit Arnaud : “En Bretagne il ne pleut que sur les cons”. Bah ça me rassure quand je vois que le jeudi soir la pluie s’est arrêtée à mon arrivée et surtout que parmi les 2000 participants il n’y a que des gens sympas. Tout se réunit pour passer une bonne journée.

Après la courte traversée en bateau, nous voici sur l’île aux Moines. Il est 8h45, il n’y a pas encore grand monde. Nous nous dirigeons vers les consignes, toujours placées au même endroit. Il y en a une pour les groupes et une pour les individuels. Du coup on décide d’être 3 individualités et chacun reçoit un bracelet numéroté pour récupérer son sac.

Nous sommes en tenues, les affaires sont stockées, ne reste qu’à rejoindre la zone de départ située sur une plage un peu plus loin.

Échauffement et départ

Une fois sur la plage, pas spécialement d’indication quand aux horaires de départ, enfin de “c’est à qui le tour ?”. Sur les dossards les vagues ne sont pas indiquées et les coachs qui animent le warm-up ne le disent pas non plus spécialement.

J’en reviens donc sur l’histoire des dossards. Clairement ça ne sert à rien !! Totalement à rien !! Bon sauf sur la vague élite. Clairement un système de bracelets serait plus approprié et moins contraignant pour les coureurs. Pas besoin d’épingles, pas de trous dans les t-shirts et ça évite de le perdre dans les obstacles.

Petite parenthèse également de suite sur le fait que soit mélangés dans les vagues les participants des courses de 8 et 13 kilomètres. C’est un peu dommage car après on se retrouve vite seul au monde quand ça s’étire puis que les parcours se séparent. Cela peut aussi amener à des erreurs d’aiguillage si par mégarde tout le monde se suit au moment de partir chacun de son côté.

Zou, ça s’est dit, revenons à notre histoire. Le warm-up est assuré par une salle de sport sur fond de musique à base de remix bien bourrins des chansons qui ont cartonnées cette année. C’est pas ma cam du tout mais bon, ça colle au truc.

Quelques mouvements plus tard nous nous massons devant l’arche et cette année, nous avons droit à un décompte ! Un peu timide mais décompte quand-même. Je pense qu’il y a moyen de rendre ce départ encore un peu plus énergique et pourquoi pas y ajouter un petit fumigène pour le style 💡

Donc ouais, 3… 2…1… YIHHAAAAA on est parti ! On gambade un peu dans le sable et je vais de suite tremper les pattes dans la flotte avec la bonne intention d’en faire profiter tout le monde. Après avoir balancé quelques gouttes j’entends un “ha ouais super”, mokay… y’en a qui ont peur de se mouiller et de se salir ou bien ? 

L’aller

À quelques menues différences le tracé du parcours est le même et c’est toujours aussi magnifique. Courir ici reste un kiff total. On attaque comme en 2016 par quelques bricoles à sauter avant de devoir se demmerder pour passer dans des tendeurs. C’est l’obstacle 3, là où l’an dernier ça bouchait déjà, aujourd’hui pas de souci, c’est fluide !

Un peu plus loin, 3 palissades un peu plus conséquentes mais pas trop haute quand même. Ce que je remarque surtout c’est la qualité de la fabrication de ces dernières. Ça sent bon pour la suite.

L’obstacle 6 est en vue et celui-ci est… flottant ! Sur la première édition il fallait juste traverser un peu de flotte, là on va pouvoir y passer un peu plus de temps. Ce truc est vraiment génial et c’est l’éclate totale. Il faut monter sur la structure et y progresser sans tomber jusqu’au toboggan final. Par contre j’hallucine encore de voir ici des gens enlever leurs chaussures, chaussettes, parfois même t-shirts… sérieux quoi… vous êtes sur une course à obstacles, pas dans la piscine à boules du fast food du coin.

Et ces gens là qui ont voulu rester secs, comment ont-ils fait dans les 2 fosses de boue à quelques foulées de là ? J’aurais aimé voir !

Le porter de sac est plus long et plus technique mais pourrait être un poil plus lourd.

C’est plusieurs grosses structures qui ponctuent ensuite le parcours et elles sont vraiment de qualité. Cette fois rien à dire là dessus. Ha si, peut être un petit truc. Certaines sont assez hautes et il faut peut être ajouter quelque chose pour la réception en cas de chute. Quoi qu’il en soit la vue depuis leurs sommets est toujours géniale.

Le monter de corde est bien foutu aussi, manquerait juste d’avoir le choix entre cordes lisses et à noeuds, seule la dernière option était dispo.  

On grimpe et on bouffe

Avant le ravito se trouve le “Skatepark”. Comme d’autres obstacles il est animé par une salle de sport locale. Là ils ont mis de la musique à base de bon métal, forcement ça me plait 🙂 En plus les gars sont à fond, ça fait plaisir à voir. Il faudrait une telle énergie sur tous les obstacles.

Pour y monter, 2 possibilités : soit en courant sur le plan incliné, soit en utilisant les lattes comme échelle. Le gros filet rencontré un peu plus tôt présentait lui plusieurs façons d’en descendre. C’est une bonne idée d’offrir aux participants plusieurs façons de faire et qu’ils peuvent adapter à leur niveau. D’autres obstacles aussi sont concernés.

Sur les tables : de l’eau, du jus d’orange, des gâteaux, des fruits et du chocolat ! Dommage il est au lait, je préfères le noir… oui je ne suis jamais content… et alors ?

En repartant une pancarte indique : “Que celui qui jette ses déchets dans la nature soit jeté aux crabes”, phrase accompagnée d’un petit dessin sympa. D’ailleurs je n’en ai pas encore parlé mais sur chaque obstacle un panneau du genre est présent pour donner le niveau de difficulté et l’action à effectuer. Des illustrations viennent ajouter une touche d’humour, j’aime beaucoup. 

Allez, parlons aussi balisage (tu la sens la structuration parfaite de mon article là ??). C’est bien mieux que l’année dernière. Des morceaux de rubalises là où il faut et de petites flèches sur des piquets. Enfin, vraiment petites les flèches, trop petites même. Visiblement une mauvaise surprise pour les organisateurs à la réception du matos car c’était prévu plus grand. Bref, tout ça pour dire que cette fois on ne cherche pas son chemin.

Le retour

Histoire de bien digérer nous voici face à la planche Irlandaise. Obstacle déjà pas évident à franchir et voilà qu’il y en a 6 d’affilée. Outch… ça pique les bras… En fait il ne fallait passer l’épreuve qu’une fois. Le fait que l’obstacle soit présent 6 fois était pour fluidifier le passage. Seulement voilà, le petit bénévole sur place était plus intéressé par tirer sur sa clope électronique que par nous donner l’info. Allez gamin, range moi ça et déchaîne la fureur pour animer ton obstacle !

C’est ensuite une grande portion de bitume qui nous attend, sans rien pour ralentir notre progression. Avec Arnaud on procède au changement de batterie de nos caméras… ou pas… j’ai oublié ma pochette étanche et j’ai utilisé des sacs congélation qui traînaient dans mon coffre… méga fail ! Les 2 sont percés, les batteries sont trempées… voilà voilà…

Plus loin, un chemin agréable au possible nous amène sur la plage où un ramping assez long nous attend. Celui-ci est haut et en fait ça passe très bien à 4 pattes. Au moins dans le sable ça ne défonce pas trop les coudes et genoux. Le faire plus court mais plus dur ne serait pas plus mal.

S’ensuit une palissade de pneus, quelques bisous (je n’ai pas parlé de ceux d’avant, ce sera à voir dans la vidéo) et c’est reparti.

Encore un obstacle et nous voilà sur une vaste étendue d’herbe en bord de mer, avec dedans, des poneys ! Rien d’autres que quelques mètres ne les séparent de nous, ils sont libres mais n’en ont absolument rien à carrer que nous passions là. En même temps je les comprends, brouter de l’herbe c’est tellement plus funky 🙂

Cette zone nous la visitons plus largement que sur la première édition et la prenons en sens inverse.

Et merde…

Petit passage dans des tuyaux et là, c’est le fucking drame, ma caméra bip et affiche “battery empty”. Je tente d’insérer une de celles que j’ai en rab mais qui ont pris la flotte. RIen à faire, ça ne s’allume pas… Bon… bah heureusement qu’Arnaud a sa caméra pour me dépanner.

Un bon bain de boue et hop un Monkey bar avec différentes prises. La première étape est à base de cordes avec des morceaux de tuyaux d’arrosage en guise de poignées. Ces derniers font un peu bricolage et surtout sont très glissants. Les cordes nues auraient été mieux. Ensuite, une poutre puis une échelle qui aurait mérité d’être plus longue. Option alternative, une poutre, encore une fois c’est cool d’avoir le choix. Ensuite il faut passer sur un filet… ou faire comme nous et la jouer en force en s’accrochant aux poutres du haut de la structure.

Nous passons sur un bon tas de fumier et voici un nouveau ravito. Nos montres indique déjà 12 kilomètres bien tassés, étrange… La précision de Garmin sur ce coup à l’air douteuse ou alors c’est vraiment qu’on a eu du rab, ce qui n’est pas pour me déplaire.

J’en reviens au ravito qui est de même composition que le premier mais avec boisson énergétique en plus. Cette boisson aurait dû être sur le précédent, à mi-parcours. Aussi ce ravito aurait je pense dû être placé 1 ou 2 km plus tôt, l’autre aussi d’ailleurs afin de diviser le parcours en 3.

Là, pendant que j’écris et en regardant le plan, je me rends compte qu’il s’agissait du ravitaillement du parcours 8km. Enfin je maintiens tout de même qu’il devrait être placé bien avant, à la séparation des 2 distances par exemple. Le 1er ravito du 13km pouvant lui être mis au bout de l’île du coup, en plus il sera avec vue sur mer 😉

L’heure d’en finir

Sur les 2 derniers kilomètres nous rencontrons 2 obstacles dont le toboggan. Avant d’y grimper il faut passer dans une piscine d’eau froide. Une bénévole y ajoute de la glace mais pas assez du tout à mon goût. Son stock est peut être un peu limite aussi. Bref, l’eau n’a rien de glacée.

Après avoir grimpé le filet c’est direct l’heure de la glissade. Les poutres de l’année passée ont été supprimées et ce n’est pas plus mal, c’est plus fluide.

Le bordel est bien foutu et la zone de réception est une bonne grosse piscine gonflable. Ça glisse au top et on s’arrête sans bobo, nickel !

Et maintenant, direction l’arrivée mais sans rien d’autre que quelques marches sur le parcours. Alors, a priori il n’est pas possible de placer d’obstacles dans les rues mais c’est dommage d’avoir cette petite longueur inanimée pour finir. Il faudrait un bon gros truc avant de passer sous l’arche ou au moins, genre, de la musique, de la mousse, des bénévoles qui gueulent dans tous les sens pour nous accompagner sur ces dernières centaines de mètres.

Une fois arrivés au bout, de la musique nous en avons mais il faudrait aussi ajouter un speaker pour ambiancer tout ça.

Nous est alors remise la médaille et elle est vraiment très jolie. Huîtres et buffet sucré plus classique sont là pour combler les petits creux d’après course. On nous donne aussi un ticket pour récupérer 2 produits sur le port, un gel à l’arnica et un gel douche, offerts par un partenaire de l’événement. Une petite intention bien sympa car les trucs ont l’air de coûter une blinde. J’en cause de suite, avec est offerte une “séance beauté à domicile” pour ceux qui sont dans la bonne zone géographique. Bon moi en étant 95 et 17 c’est loupé, en même temps y’a plus rien à faire pour ma gueule.

On décide d’aller profiter des kinés pour se faire masser les pattes. Parfait pour attaquer ma semaine de récup en vue du marathon Run in Lyon du dimanche suivant. J’arrive aussi à y recharger un peu ma caméra pour finir la vidéo.

Le après

En redescendant sur le port il y a de quoi se laver. C’est toujours raccordé sur la bouche d’incendie mais sous une tente séparant hommes et femmes et avec plusieurs tuyaux. Un truc bien fait quoi. Par contre ils n’ont pas pu se brancher au réseau d’eaux usées donc c’est loupé pour le savon. Petit truc chiant comme l’an passé, les consignes qui sont à l’autre bout et qui obligent à se cogner un aller-retour avant de se doucher.

Pendant l’aprem nous prenons le temps de refaire un tour de bateau pour aller déposer nos affaires aux bagnoles avant de revenir profiter de la soirée.

De retour sur l’île, Arnaud et Anaëlle partent pour une balade en amoureux alors que je retrouve Olivier et Arnaud qui ont gagné leurs dossards sur le blog.  Je revois aussi rapidement Géraldine avec qui j’avais couru en 2016 et qui est cette fois accompagnée de sa sœur.

Le 1er concert commence. Un petit groupe de rock qui envoie vraiment du bon son.

Côté buvette, les prix sont toujours corrects, la bouffe pas mauvaise mais bordel, plus de gâteau au caramel quasi direct… Moi qui rêvait depuis 1 an d’en recroquer un… 🙁 Tant pis je compense en enchaînant 3 galettes saucisses.

Le groupe sur scène laisse la place à un duo de DJ pour le reste de la soirée, c’est moins mon délire mais au moins ça fait danser les gens présents. D’ailleurs je trouve qu’il reste moins de monde que l’an dernier. Peut être que comme il n’y avait cette fois qu’un seul ticket aller-retour les gens ne sont pas revenus. C’est vrai que rester avec ses sacs de fringues boueuses sur les bras c’est pas l’idéal.

Enfin moi j’y serais resté à boire des mousses et discuter jusqu’à ce que le dernier bateau parte à minuit et j’aurais passé une bonne soirée 😀

Jamais 2 sans 3 ?

Cette Izenah Xtrem 2017 c’était vraiment du bon et de ce que j’ai entendu le soir tout le monde en avait l’air content. En 2016 j’avais dit qu’il y avait un beau potentiel pour cette course, là c’est confirmé ! Il y a vraiment eu de grosses améliorations et prise en compte des retours de la première édition.

2000 participants contre 2300 en 2016, une petite baisse qui se comprend suite au rendu de la copie du premier examen mais je pense vraiment qu’après ce samedi 23 Septembre les avis seront tout autres et l’image de cet événement bien meilleure. Ceux qui ne sont pas revenus souhaiterons sûrement retenter l’expérience en 2018 alors que les autres risquent de devenir fidèles.

Bien sûr tout n’est pas encore parfait comme tu as pu le voir au travers de cet article mais c’est plus maintenant une phase de petits ajustements que de gros travaux. En tous cas, moi j’en redemande car, encore une fois, j’aime beaucoup le lieu et en plus maintenant j’ai moins de route et moins de péages à passer pour y aller 😀 

Et toi, ça te dit un petit tour en Bretagne ?

Mon équipement pour la Izenah Xtrem

La Izenah Xtrem 2017 en vidéo 

À propos de l'auteur

Julien

Webmaster, testeur, youtubeur.... En gros il est souvent derrière le PC sauf quand il a l'arc à la main ou les baskets aux pieds. Le bestiau fait 1m82 pour 78kg et chausse du 48... oui oui ça fait grand.

2 Commentaires

  1. Simon

    Bonjour Julien ! Sais tu ou l’on peut retrouver la galerie photo du parcours de cette année ? vu qu’il y avait des présences de photographes..

    Réponse
    • CBDB

      Regarde sur la page facebook de la course 😉

      Réponse

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