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Quel matos pour l’Ultra Marin ?

Quel matos pour l’Ultra Marin ?

T’as signé pour te fader les 177km de l’Ultra Marin ? T’étais super excité au moment de l’inscription mais, avec l’échéance qui approche, tu commences à te poser des questions ? Tu te demandes si t’es prêt, si tu t’es entraîné correctement ? Euh bah là tu vois, j’ai pas la réponse 😛

Si on a déjà vu ensemble comment se préparer un minimum pour cette épreuve très longue distance, aujourd’hui nous allons faire un point sur l’équipement nécessaire.

Ton matériel, c’est la seule chose que tu peux contrôler à 100%. Éprouvé et adapté, il te permettra d’aborder la course dans les meilleures conditions. Je dis “éprouvé” car, avant de prendre le départ, il te faudra l’avoir bien testé, bien rodé, afin d’être sûr qu’il sera confortable à utiliser sur la longueur. Inutile de vouloir innover hein. Après tout, si ça fonctionne bien durant tes entraînements, pas la peine de tout changer (PS : je ne suis pas l’exemple à suivre de ce côté là) 😉

Le matériel obligatoire pour l’Ultra Marin

Commençons par checker le matériel obligatoire prévu au règlement. Si certains éléments paraissent logiques, ne pas avoir la totalité de ces équipements c’est s’exposer à des pénalités. Bon… ok… les pénalités ne sont pas folles : 1h de temps en plus sur ton chrono par objet manquant dans la limite de 3h… Si tu es là juste pour finir, tu t’en cognes un peu non ?

Seul le fait de ne pas avoir de sac ou de refuser que son contenu ne soit vérifié t’expose à une exclusion de la course.

Bref, voici la liste du matos obligatoire :

  • Sac de course. Par “sac” est désigné tout contenant permettant d’emporter la totalité du matériel obligatoire. Cela inclus donc les sacs de trail et les ceintures mais, si tu préfères te trimbaler une grosse cantine en métal, ça devrait marcher aussi 😆
  • Pièce d’identité
  • Téléphone portable (chargé et allumé bien sûr)
  • Couverture de survie
  • Gobelet
  • Réserve d’eau d’au moins 1,5L
  • Réserve alimentaire
  • Bande élasto
  • Lampe frontale (ou ventrale) + piles ou batterie de rechange (ou batterie externe)
  • Brassard réfléchissant
  • Veste coupe-vent

Comme je le disais, une partie de ces équipements, la majorité même, est logique, indispensable pour prendre le départ. Le reste ne prend pas spécialement de place et a sa raison d’être pour des questions de sécurité.

Le sac

En tête de liste du matériel obligatoire : ton sac ! Véritable compagnon d’aventure, c’est l’un des seuls équipements qui devrait t’accompagner du début à la fin. Il te servira à transporter ton équipement, ta bouffe et ta flotte.

Il se doit principalement d’être confortable à porter sur une longue durée mais aussi d’être : léger, pratique et résistant.

Pour le côté pratique, l’idéal est de pouvoir accéder à quasi tout ce qu’il contient sans devoir l’enlever. De nombreux modèles présentent des poches sur l’avant et la ceinture. Avec un peu de souplesse, il est également possible de manipuler quelques trucs à l’arrière.

Concernant la contenance, inutile de prendre trop grand. Je dirais qu’un sac de 12 à 20l est amplement suffisant. Tu dois juste pouvoir y loger ton matos sans le bourrer excessivement pour ne pas créer de “points durs” qui se feraient sentir une fois celui-ci en place. Aussi, tu as droit à un sac de délestage mais on voit ça un peu plus bas.

Certes, qui peut le plus peut le moins mais, un sac trop grand, c’est le risque d’emporter plus que le nécessaire. Lors de ma première participation je testais le Oxsitis Enduro Raid 30.X. Un très bon sac mais trop spacieux. Avec la place à disposition j’ai bien dû me charger plus qu’il ne le fallait.

Flasques ou poche à eau ?

Dans ton sac, tu auras ton hydratation. Si le règlement impose d’emporter 1,5L, cela est le minimum. En fonction de la météo tu pourras trouver sage d’avoir un peu plus sur toi. Perso, je préfère me trimballer 500ml à 1L de plus plutôt que de crever de soif. Cela est aussi à adapter en fonction de tes besoins.

Pour contenir cette eau, les solutions sont en général : flasques ou bidons et poche à eau. J’aime beaucoup les flasques car, en étant situées sur l’avant du sac, elles sont plus accessibles, surtout au moment de les remplir au ravito. Mais, le plus souvent elles font 500ml, parfois 600ml, et il t’en faudrait donc au moins 3. Les bidons, tu peux les trouver facilement en 750ml, 2 suffiront donc. Les poches à eau font elles jusqu’à 3L.

En ce qui me concerne, c’est une poche à eau dans le dos avec 1,5 ou 2L de flotte + une flasque de 500ml à l’avant. Cette dernière me permet de préparer facilement une boisson à chaque ravito. La poche à eau, je ne la remplie que quand besoin.

Organiser ton sac

J’aurais aussi pu dire “protège tes affaires”. Tu vas avoir quand même quelques bricoles qui vont traîner dans ton sac. Si certaines peuvent craindre l’humidité, dans tous les cas tu seras content de trouver facilement ce que tu cherches.

En général les sacs proposent de nombreuses poches, internes ou externes, permettant d’organiser son chargement. À toi de répartir les choses comme tu le sens pour que ce soit pratique.

Le petit truc en plus que je peux te conseiller, c’est l’utilisation de sachets avec zip, tu sais les mêmes que pour congeler des aliments. Ils permettent de mettre ensemble certains éléments et de les protéger de l’humidité. Tu as peut être un sac dit “imperméable”, comme ils font chez Oxsitis, mais ce n’est valable que pour la matière extérieure. Le dos étant en mesh, la transpiration passe tout de même à l’intérieur.

Autre avantage de ces sachets : si tu y mets des vêtements de rechange, il est possible de faire le vide d’air pour les compresser un maximum. Et hop ! Un joli gain de place 🙂

Les vêtements

J’ai vraiment besoin de te dire comment t’habiller ? Opte pour des vêtements que tu as l’habitude d’utiliser et dans lesquels tu te sens bien.

Fin juin il y a de grandes chances qu’il fasse bon et même chaud. Tenue courte de rigueur donc. Mais attention, la température pourrait chuter la nuit et il pourrait pleuvoir. Il faut donc prévoir en conséquence !

Tout d’abord il te faut une veste. Celle-ci, du moins en version coupe-vent, est prévue dans le matériel obligatoire. En prendre une qui soit également imperméable n’est pas une mauvaise idée non plus. Dans les 2 cas, elle te sera utile si il fait plus frais par moment et pour t’éviter d’avoir froid lors des pauses.

Pour le bas, toujours si le mercure descend ou si la météo part en zgeg, tu peux emporter un pantalon imperméable.

Ensuite, de petits accessoires peu encombrants sont bien pratiques :

  • Des manchettes pour te couvrir les bras en cas de fraîcheur.
  • Des foulards multi-fonctions pour te protéger la tête du soleil ou le cou du froid.
  • Une casquette ou visière aussi pour te protéger la tête.

Enfin, et c’est un point très important, il te faut de bonnes chaussettes ! Des chaussettes respirantes et qui protégeront efficacement tes pieds. À tester en amont pour voir si elles font la paire avec tes chaussures. Le tout est d’être confortable et d’éviter les ampoules.

Pour finir, prévois de tout avoir en double. Comme tu le verras plus bas, tu auras l’occasion de te changer pendant la course 🙂

Les chaussures

Élément primordial, et encore, j’en vois déjà capables de se lancer pieds nus… tes pompes ! 

L’Ultra Marin n’a rien d’hyper technique au niveau du sol. Son parcours est composé principalement de chemins roulants et de quelques portions bitumées. Inutile de se chausser avec de quoi affronter la montagne. Limite des chaussures de route peuvent suffire.

Là aussi, le meilleur conseil est de partir avec des chaussures dans lesquelles tu es confortablement installé. Des chaussures que tu auras déjà bien essayé.

Une chose intéressante par contre est d’avoir 2 paires. Tu en laisseras une dans ton sac de délestage pour changer de pneus à la mi-course. Ce peut être soit 2 fois le même modèle, soit 2 différents.

C’est sur la première partie du parcours que tu trouveras le plus de chemins avec quelques racines et autres “petits pièges”. Cette partie tu la parcourras pas mal de nuit. Des chaussures trail polyvalentes, donc pas trop sèches, seront intéressantes pour t’apporter un poil d’accroche et de protection. Pour la seconde moitié, une paire route avec un bon amorti et une accroche correcte sera confortable.

Pour ma part, je partirais sans doute avec les Altra Timp 1.5 pour finir avec les Altra Duo. Si je ne devais choisir qu’une des deux, ce serait la première.

Bonus : les lacets autobloquants

Il existe des lacets élastiques et autobloquants comme les Xtenex, les Unchain ou les Gorilla. J’en suis très fan !

Une fois bien réglés, plus besoin d’y toucher. Ils apportent encore un peu plus de confort en évitant toute compression et j’aime beaucoup le côté pratique de ne pas avoir de nœuds à faire.

Crois moi, tu apprécieras quand tu voudras enlever un caillou ou juste déchausser le temps d’une sieste.

Les accessoires et autres

Nombreuses sont les petites choses qui peuvent se révéler indispensables ou simplement pratiques le long de ces 177km. Essayons de détailler un peu tout ça avec cette liste en vrac 🙂

Lampe frontale

Ce sera ta meilleure alliée pour courir la nuit. Les chemins de l’Ultra Marin sont assez dégagés et tu ne seras pas forcement seul. Une lampe frontale d’une puissance max de 400/500 lumens peut suffire (mini 200/300). Perso j’aime bien quand même avoir un truc qui éclaire fort pour quand j’accélère un peu et il m’arrive de monter ma Stoots à 800/1000 lumens. Je n’ai peut être pas la meilleure vision nocturne qui soit non plus ?

Pour l’autonomie, il te faut un gros 8h… Ou plus si tu passes les 2 nuits dehors. Une batterie ou des piles de rechanges s’imposent pour atteindre ce quota sans risques. Dans la mesure du possible, avoir une seconde lampe, même plus petite, est une bonne chose. Tu n’es jamais à l’abri d’une panne matériel et ce serait con de te retrouver perdu dans le noir 😆

Privilégie un modèle léger histoire que ce ne soit pas un calvaire de l’avoir sur la tête toute la nuit.

Il existe des lampes ventrales, je n’ai jamais essayé de courir avec, je sais que beaucoup apprécient mais, sur le principe, je ne suis pas fan. L’éclairage n’est pas directionnel. En gros, contrairement à une frontale il n’éclaire pas où tu vas. Je dirais que ce peut être un bon complément mais ça fait un truc de plus à embarquer.

Téléphone

Obligatoire, il pourra aussi te servir à prendre quelques photos souvenirs 🙂

Normalement tu es déjà équipé. Assure-toi juste d’avoir une poche imperméable pour le protéger. Du moins si il n’est pas un minimum étanche.

Et si tu veux un truc vraiment costaud, jette un œil à mon test du Crosscall Action-X3 par exemple.

Montre GPS

Afin de savoir où tu en es, aussi bien en terme de kilométrage que de temps, tu seras content d’avoir ta montre GPS. Mais cela n’est pas indispensable ! Tu peux te contenter de regarder l’heure sur ton téléphone ou une montre classique et demander le reste aux autres participants.

Tu la choisiras en fonction de tes besoins et de tes moyens. Le tout est de connaître son autonomie et de prévoir de quoi la recharger si besoin. Bon, je suppose que tu es déjà équipe de toute manière 😛

Il y a bien des modes “économiques” pour prolonger la vie de la batterie mais du coup tu perds vachement en précision. Déjà que ce n’est pas toujours ça en mode normal alors bon… Je préfère brancher la montre quelques instants et savoir où j’en suis 😉

Les lunettes de soleil

En cas de grand soleil, se protéger les yeux est important ! Ça permettra de réduire la fatigue oculaire, de mieux apprécier le paysage et de diminuer le risque d’insolation. Si n’importe quel modèle avec des verres type CAT3 fera l’affaire, un modèle sport sera plus adapté.

Il apportera confort, légèreté, tenue et résistance. Aussi, des verres photochromiques et/ou polarisants seront un plus. Les premiers s’adaptent à la luminosité ambiante et les seconds limitent grandement les reflets.

Batterie externe et câbles

Pratique pour recharger ton téléphone, ta montre ou ta frontale, une batterie externe c’est pas énorme à transporter. Le tout est de prévoir les câbles qui vont bien avec. Tu te souviens des sachets zips ? Voilà de quoi en remplir un 😉

Pas la peine de prendre celle qui offrira la plus grosse capacité possible, ça peut vite devenir lourd. Un modèle dans les 10000mAh est suffisant. Au pire tu en laisses une de plus dans le sac de délestage.

Gobelet

Lui aussi est au règlement et, si tu veux profiter des ravitos, tu as intérêt à l’avoir. Il peut prendre plusieurs formes : gobelet réutilisable, en silicone, pliant, un cul de bouteille découpé… Chacun sa préférence ! 🙂

J’avais bricolé un Ecocup avec mousqueton récupéré sur un porte-clé. Ainsi il était facile à accrocher au sac et pouvait se tenir comme une tasse, utile pour boire du chaud.

Couteau

Si t’es à court de bouffe et que tu veux te tailler un steak dans le copain qui court à côté de toi… Euh… Nan je déconne hein ! Un couteau c’est toujours pratique pour couper un morceau de pansement, ouvrir un emballage qui résiste…

Papiers et thunes

Tu dois avoir une pièce d’identité sur toi mais tu peux compléter par ta carte bleue et un peu de liquidités. On ne sait jamais, ça peut toujours servir. Encore un petit sachet zip à remplir 😉

Écouteurs

Peut être que aimes-tu courir en musique ? Peut être auras-tu besoin d’un soupçon de motivation quand ça deviendra long ? Alors charge tes écouteurs dans ton sac. Qu’ils soient filaires ou Bluetooth tu seras content de les avoir au cas où.

Si Bluetooth, ta batterie externe pourra servir à les recharger si vraiment tu t’en sers beaucoup.

De mon côté, j’embarque mes Aftershokz histoire de profiter à la fois de la musique, de l’ambiance et de pouvoir discuter avec les gens. Ça donne l’impression d’avoir un autoradio, d’écouter la BO de sa course 😀

Baume anti-frottements

Pour éviter les ampoules et brûlures entre les cuisses par exemple, un bon baume anti-frottements est à avoir sur soi ! Là, je te recommande chaudement le Baume de Phidippidès de Nature & Sens. (-10% avec le code JR10 sur tout le site)

Pansements

Que ce soit en cas de coupure ou d’ampoules, avoir quelques pansements c’est pas mal. Tu peux prendre un peu de désinfectant aussi.

Ici, rien d’obligatoire ! Perso j’avais préparé une trousse de secours laissée à mon assistance.

PQ et mouchoirs

Parce que tu vas quand même manger durant cet Ultra Marin, y’a bien un moment où faudra que ça sorte. Même que des fois ça arrive sans prévenir… Problème de coureur quoi 😆

Bref, un peu de PQ ou quelques mouchoirs seront bien utiles.

Le récap des ravitos et barrières

Tu as peut être fait l’acquisition du roadbook dans lequel tu trouveras un tableau indiquant les distances séparant les ravitaillements, si ils offrent nourriture et/ou boisson ainsi que les barrières horaires. Ce sera bien pratique d’avoir ces informations sur toi pendant ton périple pour gérer au mieux ton effort.

Se préparer un petit récap de tout ça et le plastifier prendra moins de place et sera plus facile à consulter. Ci-dessous, la version 2019. Tu peux la télécharger en PDF et trouver les versions pour les 87 et 56km en cliquant sur cette phrase 😉

Une petite serviette

Si un passage les pieds dans l’eau est prévu au début de la course, tu prendras sûrement le temps de retirer chaussures et chaussettes histoire de ne pas les tremper. Une petite serviette genre microfibre te permettra de te sécher et nettoyer les pieds avant de rechausser.

Ceinture porte dossard

Certains sacs ont des systèmes intégrés pour accrocher le dossard mais autrement, l’idéal est une ceinture porte-dossard. Tu pourrais le fixer sur ton t-shirt avec des épingles mais il te faudrait l’enlever pour le fixer sur ta veste si tu venais à enfiler celle-ci… autant dire que c’est une idée de merde 😛

Tu peux aussi l’épingler à ton short.

Les bâtons

Malgré que le dénivelé soit une chose quasi inexistante sur cette course, tu pourrais te doter d’une paire de bâtons. Ils ne sont vraiment pas indispensables, je n’en ai d’ailleurs jamais utilisé. Je m’étais toutefois fait la réflexion qu’ils pouvaient aider à rythmer la marche et apporter un soutien intéressant une fois dans le dur.

Si tu en as et que tu sais t’en servir, j’ai envie de dire : why not 😉

La nutrition

Pour te nourrir, libre à toi de prendre ce que tu aimes, ce qu’on ton corps accepte. Perso je prends pas mal de barres pour avoir des trucs solides à manger. Des amandes, noix de pécan ou de cajou c’est sympa aussi et plein de bonnes choses 🙂

Un truc que j’adore et que je trouve super efficace, c’est le miel ! Pourquoi se gaver de gels et autres trucs chers et chimiques alors que nos amies les abeilles font un super boulot ? Pour l’emmener ce miel, j’utilise des gourdes souples réutilisables.

Et puis, comme j’ai de plus en plus envie de changer du sucré, avec ces gourdes je peux emmener des pâtes passées au mixeur, de la purée… Enfin un peu ce je veux. Attention par contre, si tu te prépares des trucs comme ça, à moins d’avoir une assistance avec glacière, ce sera à consommer sur la première partie de course.

Pour du salé, une autre bonne idée est tout ce qui est viande séchée. Pour ça, et tout ce qui est nutrition sportive (et d’aventure ainsi que le matos), direction mon partenaire Lyophilise & Co avec 10% de réduction via le code JR10 🙂

Reste à voir la boisson : eau plate ou énergétique. Dans le second cas, il faudra éviter de trop manger à côté pour ne pas saturer l’estomac. Tu peux ajouter une pincée de sel à ton eau pour compenser les pertes. Sinon, les pastilles Nuun dont je parlais plus haut n’apportent que des sels minéraux (et un petit goût léger). Profite aussi de la St-Yorre aux ravitos 😉

De toute manière, tu auras une dizaine de ravitos le long de la course. Certains ne proposent que de l’eau mais globalement, tu ne devrais pas mourir de faim. Prévois juste le nécessaire pour les entre deux et pour être sûr d’avoir des choses qui te feront plaisir.

Le sac de délestage

D’une contenance max de 30L comme prévu au règlement, ce sac, tu le déposes au départ et il t’est apporté à mi-parcours, à Arzon quoi.

Tu peux y mettre principalement une tenue de rechange complète, une paire de chaussures, un gel douche, une serviette et même une brosse à dents. Tu auras des douches à dispo dans ce gymnase et tu feras bien d’en profiter ! Repartir à neuf ça fait un bien fou 😀

Appoint de bouffe, batteries supplémentaires, trucs qui font plaisir, mets-y tout ce dont tu n’as pas besoin sur la première partie de course mais qui te sera utile pour la seconde.

Tu y laisseras bien sûr tes fringues crades et tout ce qui est inutile pour continuer.

Si tu as une assistance durant la course, celle-ci pourra te rejoindre sur certains ravitaillements pour te passer du matériel. Je te conseille tout de même de préparer ce sac de délestage. Ton assistance pourra le récupérer pour toi quand tu arriveras à Arzon mais surtout, si cette dernière a un souci, tu auras quand même du matos à dispo.

Et pour après ?

Ça y est ! Tu es finisher ! Tu as mal aux pattes, t’es crevé mais tu t’en balances ! Tu l’as fait, tu as récupéré le gilet qui tient chaud et va pouvoir savourer la bonne bière que tu avais mis au frais 🙂

Aussi, tu kifferas virer tes pompes et mettre tes tongs ou directement tes chaussettes de récupération.

Et puis, un bon petit massage avec l’huile qui va bien ne fera pas de mal pour vite faire passer les douleurs !

Des trucs à ajouter ?

Et voilà ! Je crois que la liste de matériel pour l’Ultra Marin est a peu près complète mais, peut être as-tu des choses à ajouter ou quelques astuces à donner ? Partage tout ça en commentant cet article 😀

Autrement, j’espère que tu auras trouvé ici les quelques infos dont tu avais besoin et maintenant, il ne reste plus qu’à aller bouffer des bornes sur fond d’air marin !

À propos de l'auteur

Julien

Webmaster, testeur, youtubeur.... En gros il est souvent derrière le PC sauf quand il a l'arc à la main ou les baskets aux pieds. Le bestiau fait 1m82 pour 78kg et chausse du 48... oui oui ça fait grand.

8 Commentaires

  1. Jean-Marie

    Bravo pour ton récit: précis, juste et plein d’humour…je te rejoins à 100% pour le miel (j’en produis moi-même…), je vais carburer à ça pour mon deuxième Ultramarin en juin 2020 !!!

    Réponse
    • Julien

      Ah oui ? Tu en produits dans quel coin ? Si je passe par là un jour je viendrais bien le goûter 🙂
      J’adore ça !

      Réponse
  2. Sarah

    Merci pour cet article très complet et bien détaillé. Ça va m’aider à peaufiner ma liste et ne rien oublier ??

    Réponse
    • Julien

      Mais de rien 🙂
      N’hésite pas à partager ton #vracpack !

      Réponse
  3. rorekarma

    Merci pour cet article super complet et très interessant! Je ne serai “que” sur le 56k cette année mais c’est déjà énorme pour moi! ^^

    Réponse
    • Julien

      Il n’y a pas de “que”, on se lance sur le défi qui nous semble réalisable et qui nous fait envie ?
      On se fait plaisir, chacun à son rythme.

      Réponse
    • WILL LE BRUCHEC

      Merci Julien pour ton partage d’experience et pour tes conseils qui je l’espere me permettront d’avoir en plus de la veste sans manches, la medaille de la 15eme édition. A vendredi peut être. Sportivement Will

      Réponse
      • Julien

        Merci pour ton commentaire. À vendredi ?
        Plus qu’à faire du jus d’ici là.

        Réponse

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