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Spartan Race Paris 2016

Spartan Race Paris 2016

La Spartan Race Paris c’était les 5 et 6 Juin sur la base de loisirs de Jablines (77). Cette édition aura réuni dans les 5500 coureurs sur 2 distances, Sprint (5+km) et Super (13+km). C’est le dimanche et sur le plus long des 2 parcours que j’ai donc fait ma 1ère participation à cette course.

La grosse équipe du jour

Pour relever ce défi, j’ai enfilé le maillot de la Running Team VINCI Facilities dont je remercie à nouveau Raphaël pour l’invitation. Étaient aussi présents sous les mêmes couleurs des copains que vous connaissez surement : Djodei et Émir des Lapins Runners. Soit un total de 25 apprentis Spartans prêts à en découdre avec la boue et les obstacles.

AROO !

Bon je vais déjà commencer par râler avant même d’entamer le récit de nos aventures mais bien que nous n’ayons pas été concernés, faire payer l’accès au parking 5€ quand on connait le prix du dossard… Bref vous aurez compris mon point de vue.

Allez c’est parti ! Arrivés sur le village de l’événement un peu avant 10h pour notre départ de 11h45 et une fois passés sous l’arche de bienvenue, nous sommes mis directement en condition en foulant un sol bien boueux, il faut dire qu’avec la pluie qui est tombée ces derniers jours ça ne pouvait être autrement.

Il n’y a pas masse de monde sur place et il n’est pas difficile de discerner les différentes choses installées : Podium, buvette, food truck, toilettes, stand de peinture de guerre, retrait dossards, consignes, obstacles d’échauffements, espace Reebok, vestiaires et un peu plus loin les zones de départ et d’arrivée avec une grosse structure formant une des dernières épreuves.

On choppe nos dossards dont j’ai bien apprécié le format. Au lieu d’un morceau de papier comme l’on voit habituellement, nous avons ici un bandeau qui en plus de donner un look un peu plus guerrier évite les trous dans le tee shirt.

Après avoir posé pour une première photo de groupe nous allons nous essayer au lever de pneus. Un bon gros boudin de tracteur qui pèse je ne sais combien mais en gros bien bien lourd… 2cm… c’est la hauteur sur laquelle j’ai pu réussir à le bouger… on verra au prochain coup hun.

spartan race paris 2016 c'est bien d'être bien cbdb

L’accès au sas de départ se fait en passant par dessus une petite palissade gardée par une nana en armure de Spartiate, c’est vraiment sympa et ça donne quelques fous rires. Le discours de chauffe est donné par un gars qui doit en avoir une paire énorme pour avoir une voix si grave (ouais bon mec on sait que c’est un effet en fait…).

Il passe ensuite la main à 2 coachs sportifs qui préparent nos corps à l’épreuve avec quelques exercices avant de finir par une bataille rangée. S’ensuit à nouveau un long discours où on répète un nombre de fois incalculable “Je suis Spartan !”, à croire qu’on était en avance et qu’il fallait meubler. Même chose pour le décompte, le plus long du monde, il commence à “15”, le temps de faire des bisous aux petites spartiates nous empêchant de partir trop tôt.

La charge est lancée, on se retrouve très vite dans une fosse remplie d’eau avant de passer sur et sous des palissades. Jusque là rien de bien compliqué puis on nous demande de retenir un mot de passe correspondant à la fin de notre numéro de dossard et on se relance sur des chemins glissants ou certain font plus du ski qu’autre chose.

La difficulté des obstacles monte progressivement avec un filet de bonne hauteur puis un plan incliné inversé (en gros tu fais une belle traction pour monter) et un premier passage dans l’eau. Là je croise Romain, qui avait gagné son dossard pour La Moon Run et qui avait d’ailleurs remporté la course.

Après un bon bain de boue, 1er ravitaillement, simplement de l’eau et on attaque une côte glissante au possible où la plupart sont à quatre pattes pour grimper. Je remercie les 5mm de crampons de mes Inov 8 X-Talon 200 (lire le test) grâce auxquels je n’ai eu aucun souci. J’ai même fini par tracter Nasri et Émir.

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Un petite épreuve de portage, un sac de 50lbs à promener sur un long parcours. Le sol est collant, ça grimpe et il faut passer dans des trous, on sent que la difficulté de cette Spartan Race est au dessus d’autres courses du genre.

Suite du programme, lancer de javelot, résultat : Gros fail. Forcement quand t’as le pied sur la corde qui sert à le ramener bah ça va pas bien loin… Du coup les 30 premiers burpees de la journée. Oui pour ceux qui ne le savent pas, certains obstacles donnent droit à cette punition en cas d’échec.

Montée de corde, boule de béton de 40kg à promener, bûche et chaîne bien lourde, de l’eau, de la boue, une palissade très haute, un ramping sous barbelés dans la flotte d’une longueur pas possible et bien d’autres obstacles pas toujours évidents à franchir mais ça fait du bien de devoir forcer un peu de temps en temps.

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Entre deux, ce fut aussi l’occasion de rencontrer Haruko alias The Mud Crusher, une Texane venue spécialement pour l’occasion et qui m’a suivi sur Instagram en direct pendant la course. Oui la demoiselle coure avec son téléphone et vous découvrirez en vidéo les gentilles choses qu’elle à pu me dire.

Egalement une rencontre avec l’ami Maxime de L’Équipage OCR/Running qui s’assurait que nous fassions bien nos burpees. J’en profite pour remercier Thomas qui a dû partir avant que l’on arrive à son obstacle mais qui m’avait amené du chocolat. Pourquoi qu’il a fait ça ? Eh bien tout simplement parce qu’il n’y en avait pas sur les ravitaillements, qui au nombre de 3 ne proposaient que de l’eau ou des bananes.

En fin de parcours, il faut escalader l’imposante structure repérée le matin avant de se frotter à un Monkey Bar présentant une alternance de barreaux, de cordes et de poignées… J’ai chu… Je suis déçu…

C’est à 25 (cool on a perdu personne) et après 32 obstacles que nous franchissons la ligne d’arrivée où nous attendent nos médailles Finisher. Celles-ci sont imposantes, très jolies et accompagnées d’un morceau de la Trifecta. La Trifecquoi ?? La Trifecta c’est un ensemble de 3 bouts de médailles qui s’obtiennent en réalisant dans l’année une Spartan Race de chaque distance soit Sprint, Super et Beast.

Ravito final, encore une fois pas grand chose à se mettre sous la dent… Il ne faut vraiment pas avoir faim sur cette course. Nous est ensuite remis le sympathique tee shirt Finisher. Pour finir des jets d’eau (froide bien sûr) étaient à dispo pour nous décrasser un peu, mon bac de douche et ma machine à laver remercient donc l’organisation.

Mon avis de Spartan

Je ne suis vraiment pas déçu d’avoir participé à cette course à obstacles à l’organisation très clean. Pour une fois ce n’était pas une balade de santé mais ça demandait bien quelques efforts, ce qui n’est pas non plus pour me déplaire.

Moins orienté fun que d’autres, elle n’en reste pas moins accessible à tout le monde, l’entraide permettant à chacun de franchir la ligne d’arrivée.

C’est une course que je recommanderais plus à ceux qui souhaitent faire face à un gros défi sportif et se dépasser plutôt qu’à ceux qui voudraient juste passer un gros moment d’éclate dans la boue.

Par contre elle coûte cher, jusqu’à 89 euro, et comme déjà dit, je trouve dommage qu’à ce prix il faille en plus payer le parking et que les ravitos soient si pauvres. Au moins vous repartirez avec la fierté du travail accompli et une bonne grosse médaille attestant de votre exploit.

Devenez Spartiates dans votre canapé !



À propos de l'auteur

Julien

Webmaster, testeur, youtubeur.... En gros il est souvent derrière le PC sauf quand il a l'arc à la main ou les baskets aux pieds. Le bestiau fait 1m82 pour 78kg et chausse du 48... oui oui ça fait grand.

1 Commentaire

  1. Farha

    super la video – tres amusant – surtout tres courageux – mais alors que de boue rien que de la boue

    Réponse

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Ce serait vilain de tout garder pour vous !