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Test des pneus Pirelli Cinturato Velo

Test des pneus Pirelli Cinturato Velo

Un pneu super résistant et paré pour affronter toutes les routes ? C’est ce que nous propose Pirelli avec son Cinturato Velo ! Avant de tester ce boudin pour bicyclette, mon expérience avec Pirelli ne se résumait qu’à un train de pneus sur une de mes anciennes voitures et je n’avais guère été convaincu par leur longévité. La gomme italienne, on sait que ça a tendance à être tendre 😛

Bref ! Je vous dis ça, mais je dois surtout vous dire que je ne suis pas un spécialiste des pneumatiques vélo, du moins pas encore, et que je n’en ai pas testé des dizaines dans ma vie. Je ne vais donc pas vous servir un baratin improvisé pour faire bien, mais simplement vous dire ce que j’ai pensé de ces Cinturato Velo par rapport à mon utilisation. Celle-ci étant de la longue distance sur routes et chemins sans objectif de vitesse ultime.

Et puis en fait, ces pneus je les aurais installé sur 2 vélos de genres différents et donc avec des sections différentes ainsi qu’un montage différent.

Allez ! Cette intro est déjà trop longue, on attaque 🙂

Pirelli Cinturato Velo

Sans rentrer trop dans les détails, voyons rapidement ce que Pirelli nous raconte au sujet de ses Cinturato Velo. Autre le fait qu’ils soient destinés à rouler longtemps et sur diverses surfaces, ils sont tubeless ready et peuvent donc être montés avec ou sans chambre à air.

Niveau construction, on part sur une carcasse 66tpi recouverte d’une ceinture tringle à tringle en nylon haute densité. Sous la bande de roulement on trouve une autre ceinture, en fibre d’aramide, légère et flexible, qui augmente la résistance à la crevaison. Ah ! Cinturato veut dire “ceinturé”… d’où ces histoires de ceintures 😆

Pour finir, la bande de roulement est faite dans un composé nommé SmartNET Silica offrant adhérence et résistance dans toutes les conditions.

Côté tailles, elles sont au nombre de 5 : 700x24c, 700x26c, 700x28c, 700x32c et 700x35c.

Je m’arrête là pour le blabla technique et, si vous voulez en savoir plus, je vous invite à consulter la page dédiée sur le site Pirelli 😉

Pardon ! J’ai encore un truc à ajouter ! Pour info, les Cinturato Velo sortent des usines Hutchinson situées en France.

Déballage et montage

Pirelli livre ses pneus dans de sympathiques boites en carton laissant entrevoir la bande de roulement et donnant quelques infos. Bon… Clairement ce n’est pas indispensable mais, astuce, la partie basse de la boite peut se réutiliser comme petit casier 🙂

Les pneus sont maintenus pliés par un bracelet silicone qui, lui aussi, pourra être réutilisé. Par exemple, ça m’a servi à stabiliser la caméra du vélo sur LR2R. Tout ça pour dire que ces emballages pas forcement nécessaires peuvent vite trouver une seconde vie.

Pour ce test nous utiliserons 2 paires de pneus : 1 en 700x35c sur mon gravel Origine Trail et une en 700x26c sur le vélo route Giant TCR de Laurence. Dans le premier cas le montage sera tubeless, dans le second tubetype.

J’ai tout d’abord procédé au montage sur mes Mavic Allroad Pro et comment dire que la facilité d’installation fut extrême ! Vraiment, j’ai apprécié ! Il faut juste faire attention au sens de rotation indiqué par la flèche sur le flanc. On peut aussi se repérer aux gravures en forme d’éclairs sur la bande de roulement qui doivent pointer vers l’avant. Pour la suite, bah… c’est claquage, injection du liquide, gonflage et walou.

Sur le vélo de Laurence avec des Mavic Ksyrium (datant de… y’a quelques années), autant à l’avant c’est passé crème, autant à l’arrière je n’ai pas réussi et elle a dû aller voir un vélociste. La jante arrière est un poil plus haute et je ne dois pas avoir le truc…

Du coup, mis à part ce cas particulier, le montage ne m’a vraiment pas posé de souci et je me suis dit qu’en cas de crevaison, ça irait vite… sauf que l’idée est que ce pneu ne crève pas… parce qu’entre les “Armour Tech” et “Pure Protection” à coup d’aramide et de silice voilà quoi ! 😆

Sur routes et chemins

J’ai l’habitude d’utiliser des pneus genre “road gravel” avec une bande de roulement assez lisse agrémentée de quelques crampons sur les côtés Là je ne saurais dire si vraiment ça roule mieux sur le bitume ou pas. Il y a sans doute un peu moins de résistance… En tous cas ça ne fait pas de bruit et c’est agréable à utiliser.

Côté accroche, sur route, eh bien je n’ai pas eu de mauvaises surprises, que ce soit sec ou humide. Laurence non plus. Mais c’est surtout sur les chemins que je souhaitais les essayer. Après déjà quelques sorties, nous sommes donc partis rouler 3 jours d’affilés en posant nos roues sur de nombreuses surfaces.

Sur chemins blancs, secs, voir un poil humides, avec de petits gravillons, ça passe impeccablement bien ! Il faut juste faire attention en virage comme il n’y a pas de crampons. Dans le même esprit, si ça grimpe et qu’il y a un peu de cailloux ou de sable au sol, ça patine.

Sur chemins terreux, ça passe parfaitement aussi tant que ce n’est pas meuble ou boueux. J’ai fait un essai sur du un peu plus technique avec quelques racines et grosses pierres, ça y va mais j’avais moins confiance.

Pour toutes ces surfaces sans revêtement, forcement ça passait mieux avec mes pneus en 35 qu’avec ceux de Laurence en 26.

Tout à une fin

Au delà de voir si il était possible d’aller un peu partout avec ces Cinturato Velo, ce qui était surtout intéressant, c’était de voir si ils pouvaient résister à tout ça. Sans aller rouler sur des clous, on ne les a pas ménagé et, malgré des passages bien pourris, jamais aucun souci de crevaison ou quoi 🙂

Mais voilà, il suffit d’une fois, et pour ma part, l’aventure de mon pneu arrière s’arrête brusquement après 1500km. La bande de roulement est loin d’être usée, encore moins sur le pneu avant. On remarque juste quelques petites coupures par endroit.

Alors que je me baladais à la fraîche un dimanche matin dans le Lot, en arrivant en bas d’une descente, je sens qu’un truc ne va pas. L’arrière est à plat et le préventif n’a visiblement pas fait son taf. Je regarde et découvre un gros cailloux encore dans le pneu. Là j’ai ramassé un sacré morceau et il aura fait un beau trou… pas de bol… c’est comme ça.

Du côté de Laurence, les pneus totalisent moitié moins de kilomètres, ont aussi mangé quelques chemins et routes pas top top et ne présentent aucun défaut.

Pour résumer, c’est quand même costaud 🙂

Cinturato Velo : Polyvalence et résistance

Du billard aux routes défoncées en passant par les chemins blancs et autres trucs moins propres, bah j’ai envie de dire que ces pneus sont vraiment sympas ! C’est solide et ça passe un peu partout, surtout en 32 ou 35mm. Les plus petites sections resteront principalement sur la route je pense.

Le Cinturato Velo est un pneu qui sera très bien pour aller loin sans se traîner et sans faire attention à ne rouler que sur du propre.

Voilà ! Ce n’est clairement pas le test le plus complet que vous pourrez lire sur ces pneus Pirelli mais c’est l’avis de 2 utilisateurs qui ont apprécié rouler avec. Pour ma part, j’aurais plaisir à en remonter pour partir sur un long trip sans avoir à trop me soucier des crevaisons 😉

Niveau prix, on trouve le Cinturato Velo aux alentours de 40€.

Les Pirelli Cinturato Velo sont dispos sur : Alltricks | Matériel Vélo | Amazon | Lepape | ChainReactionCycles | Wiggle

 

À propos de l'auteur

Julien

Webmaster, testeur, youtubeur.... En gros il est souvent derrière le PC sauf quand il a l'arc à la main ou les baskets aux pieds. Le bestiau fait 1m82 pour 78kg et chausse du 48... oui oui ça fait grand.

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