La Black Rocks 2016
Ses planches, son casino, sa plage… non, ce n’est pas pour tout ça que nous sommes allés à Trouville-sur-Mer en ce samedi 15 Octobre. Enfin si, un peu pour sa plage puisque c’est de là que partait La Black Rocks.
En route pour la Normandie
Départ de la course à 16h, retrait des dossards à partir de 14h30, c’est donc en fin de matinée que nous prenons la route. Pour cette nouvelle aventure nous sommes 6 et je suis accompagné de Julien et Allan qui ont gagné leurs dossards ici même, de Laurine, de Pénélope que vous aviez pu apercevoir sur la Spartan Race Paris et de Charles-Henri de la chaîne Coursmetrage. Pour la plupart nous nous voyons pour la première fois mais l’ambiance dans la voiture promet déjà une sacrée après midi.
Débarquement
Arrivés sur Trouville nous faisons face à un premier problème et pas des moindres, se garer. Pas de parking prévu pour l’événement et il faut faire avec les places dispos, bien sûr toutes payantes. Ce n’est sûrement pas simple dans ce coin de privatiser une aire de stationnement pour la journée mais ce serait un vrai plus, pour ne pas dire une chose indispensable pour une prochaine fois, surtout si il y a d’avantage de participants (500 pour cette première).
Nous voici donc sur le village de la course et visuellement ça le fait bien, plus que bien même. Drapeaux et pancartes aux couleurs de l’événements, tentes bien installées, consignes, douches, point photo et déjà quelques obstacles en vue. Le premier que nous apercevons est la palissade qui marquera la fin du parcours. Sa fabrication est de qualité et nous met en confiance pour la suite.
Nous récupérons nos dossards et là c’est un peu étrange. Les numéros sont attribués dans l’ordre d’arrivée puis les vagues de départ sont données en fonction des dispos. Pour le coup ce n’est pas trop gênant car elles sont au nombre de 3 et espacées de 10 minutes mais il serait mieux de fixer tout ça à l’avance pour un événement de plus grosse ampleur.
Avant de nous diriger vers la zone d’échauffement nous posons nos sacs à la consigne. Celle-ci présente juste un petit souci, un truc tout bête. Pourquoi utiliser des tickets en carton sur une course à obstacles ? Ils ont peu de chance de résister à l’eau mais le risque de perte est aussi élevé. Bref un bon coup de marqueur sur le bras c’est mieux non ? Ou simplement l’utilisation des numéros de dossards.
Black Rockeurs en avant !
Tout de suite après un échauffement peut être un poil long il est enfin temps de prendre le départ… ha bah non le gars nous fait attendre. Je ne sais pas combien de temps nous avons passés de ce côté de l’arche mais juste trop à mon goût. Après nous avoir demandé 15 fois si nous étions chauds patates et avoir fait un copié/collé du Mud Day avec le genou au sol et la petite musique épique qui va bien, il se décide enfin de lâcher les fauves.
Ça enchaîne
Nous démarrons cette Black Rocks dans le sable, face à la mer, avec un peu de vent, pas trop de soleil et même quelques gouttes de pluie. C’est tout à fait le genre de cadre que j’aimerais voir plus souvent, bon peut être avec le soleil en plus.
Très vite un premier obstacle. Une énorme butte de sable a été érigée sur la plage, rien de bien méchant, juste de quoi finir de lancer les cuisses. Le second arrive aussi rapidement, 3 tranchées à traverser, dommage qu’elles n’aient pas été remplies d’eau.
En à peine 1 kilomètre nous avons déjà passé 4 obstacles sur les 22 prévus et on se dit qu’à ce rythme nous allons rencontrer des passages de grand vide sur la suite du parcours.
Les épreuves sont assez gentillettes mais la vue durant notre ascension sur le bitume est vraiment sympa. Histoire de me fatiguer un peu je me retrouve à porter Laurine dans cette côte après seulement 2,4km de course, moi qui croyais que ce petit machin en avait dans les pattes…
Euh, pourquoi pas
C’est ce que je me suis dit en arrivant à l’entrée du camping situé sur les hauteurs de la ville face à un obstacle constitué de tentes ouvertes de part et d’autres… j’avoue ne pas avoir trop compris le délire.
Nous traversons les allées de l’établissement au milieu des mobil-homes et une nouvelle côte nous amène au ravitaillement. Celui-ci est installé à 3,3km du départ, un peu tôt, à moins qu’un autre soit prévu plus loin. Pas grand chose à se mettre sous la dent, de l’eau, du coca et des clémentines. On m’indique que le chocolat se trouve à l’arrivée alors pas question de traîner, on repart.
Encore un peu de grimpette et il nous faut traverser une toile d’araignée faite de tendeurs. De là nous évoluerons dans un espace plus vert jusqu’à l’obstacle numéro 13, un grand escalier à descendre.
Et la lumière fut
Cet escalier nous ramène sur la plage et tout au long de sa descente nous pouvons profiter d’une magnifique vue. Le soleil commençant à sortir elle n’en est que plus belle.
En bas nous voici sur le site des Roches Noires d’où l’événement tire son nom. Ce passage est, pour moi, sans doute le meilleur souvenir de cette course. L’endroit est vraiment magnifique et c’est ultra plaisant de courir ici.
Un porté de sac, une course en sac (merde ça me fait répéter sac) et il est enfin temps d’aller faire trempette. Il s’agit juste d’un aller-retour jusqu’à un gus dans un kayak. Je me suis d’ailleurs retenu de le retourner, mais il parait que c’est chiant de vider le bazar… faut croire que je deviens un mec sympa… Bref ça fait du bien aux pattes et c’est dommage que cette épreuve soit si courte. Le porté aurait pu être inclus à cet obstacle histoire d’avoir un truc un peu plus costaud.
Retour sur les planches
On continue de remonter un peu la plage jusqu’à atteindre de nouveaux les fameuses planches. Nous les suivrons pour les derniers obstacles. Là il faut courir avec parfois quelques promeneurs en plein milieu, pas toujours évident.
Un gros délire avec Charles-Henri encouragé par la foule en délire pour grimper et redescendre d’un filet. A voir dans la vidéo en bas de page.
Après le mur de fin de parcours nous cherchons l’arrivée. Il faut en fait retourner sous l’arche de départ. Alors que jusque là le balisage était juste parfait : piquets, pancartes, flèches peintes au sol ou même creusées dans le sable, ici c’est le vide complet. Pour une arrivée ça manque aussi cruellement d’ambiance.
7,3 kilomètres à ma montre, bien moins que les 10 annoncés à l’origine mais pour ça j’ai l’explication et j’y reviens dans la conclusion de cet article.
Pour accéder au ravitaillement final il faut faire demi tour et donc croiser les nouveaux arrivants, les chemins auraient pu être mieux délimités à cet endroit. Sur les tables : de la bière, de l’eau, des jus de fruits et pas mal de choses à grignoter, c’est bien fourni. Nous est alors remis le pack Finisher contenant un chouette T-shirt et un ecocup.
Bilan de cette Black Rocks
Quelques petites choses à corriger ou améliorer mais pour une première édition nous avons passé un très bon moment sur cette course.
J’en reviens tout d’abord au raccourcissement du parcours. C’est vraiment dommage de ne pas avoir profité d’avantage du paysage mais cela est dû aux histoires de sécurité qui impactent actuellement beaucoup d’événements. Pour le coup il est clair que ça aura fait court mais au moins le départ a été maintenu.
La fréquence d’apparition des obstacles était vraiment bonne et au final il n’y a pas eu de gros temps mort. Reste que nous aurions apprécié quelques structures plus conséquentes et mettant un peu plus à mal nos petits muscles.
Un cadre magnifique, une belle présence visuelle, un balisage (quasi) au top, des bénévoles supers sympas, un ravito final bien fourni et de jolis cadeaux finishers. Voilà les gros points positifs de cette journée.
L’édition 2017 est visiblement déjà confirmée et c’est tant mieux. Espérerons que d’ici là le parcours puisse faire les 10 bornes prévues. Du coup l’idéal serait l’ajout de 5 à 10 obstacles pour garder le rythme. Pensons à des choses comme un monkey bar, un plan incliné ou encore de la boue.
Ajoutons à cela un parking, un départ un peu plus orginal, du chocolat en mileu de course (ça va j’ai le droit de penser à ma gueule non ?), une fin de parcours plus soignée, le tout pour un tarif similaire et ce sera top.
Pour résumer, nous on y retournera avec plaisir.
Derniers commentaires