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Marathon de Paris 2018

Marathon de Paris 2018

Le dimanche 8 avril je prenais le départ du Marathon de Paris pour la 3ème année consécutive et, de nouveau, il m’aura bien tapé la tronche. Avant d’aller plus loin, je tiens tout d’abord à remercier Alltricks pour le dossard. Allez, c’est parti, on en cause !

Marathon de Paris 2018 | Ne pas être en forme

Avant le marathon il y a le Salon du Running, 3 jours d’exposition où marques, organisateurs de courses et autres services dédiés au running viennent se montrer aux nombreux visiteurs. Comme l’an passé me voilà à bosser sur le stand Accessoires Running. Crois moi, te faire ces 3 journées avec une amplitude horaire d’au moins 12 heures, sans compter le déplacement et l’installation, bah ça te scie les jambes. Rajoute là dessus une nuit presque blanche dans un hôtel qui pue la peinture et t’es bien frais !

C’est donc dans un état de forme exceptionnel que je me suis pointé le dimanche matin. Bon, je le savais, et de toute façon je ne suis pas là pour péter un chrono mais juste pour passer un bon moment.

Au moins j’aurais eu plaisir à voir et revoir pas mal de monde et j’en profite pour remercier très chaleureusement celles et ceux qui m’ont ravitaillé en chocolat 🙂

Un grand merci aussi à Géraldine qui, encore une fois, m’aura bien dépanné sur certains points et particulièrement la bouffe ! Oui, tu mérites une ligne de cet article juste pour toi 😉

Marathon de Paris 2018 | Des potes

6 heures, le réveil sonne… Merde je dormais bien… Bon… Parait qu’il y a marathon… Pfiouuu, allez motive toi bonhomme… P’tit déj, douche, métro, consignes, un coup de musique épique qui te fait sentir comme un fucking guerrier en sortant de là, observation d’une mamie qui a réussi à mettre sa bagnole sur l’avenue Foch pourtant fermée par un semi-remorque et hop je retrouve Djodei au point de rendez-vous fixé la veille… Enfin, fixé 1 an avant oui !… C’est le même qu’en 2017 et je crois que le pallier de la banque HSBC des Champs Elysées servira encore dans le futur 😛

Ludo est là aussi, c’est le gars qui m’avait hébergé l’été dernier pour La 6000D. Rapidement arrivent Sophie, Aurélie la Licorne, Laurent, Gilles, Sonia, Jérémy et même les Lapins Runners qui sont plutôt à l’heure. Il faut le préciser parce que c’est rare ! Ok, ils ont cru que le rendez-vous était à 8h au lieu de 8h30 et il est déjà 8h36… Allez, on est cool, on leur donne un bon point quand même 😉

Un autre personnage fait son entrée, il s’agit d’Amélie. On avait déjà discuté rapidement sur le net suite au Semi-Marathon de Paris où elle m’a dit avoir passé la ligne d’arrivée avec son fils sur les épaules. Elle souhaite refaire la même chose à l’issue de ces 42,195km et, pour réaliser ce défi, souhaite se joindre à nous. Bien sûr qu’elle peut ! Plus on est de fous plus on rit. En plus elle m’a amené des petits chocolats trop mignons en forme de bestioles qu’elle a négocié avec le petit.

Je lui demande un peu ses allures et estimations de chrono pour cette course parce qu’il nous sera difficile de rester groupé tout du long. J’attrape alors Sophie qui, je le sais, aura la vitesse de croisière la plus adaptée pour former un duo qui déchire.

Marathon de Paris 2018 | Théorie du complot

Il est temps de se bouger en direction des sas sous le chaud soleil parisien. Non, il ne pleut pas toujours à Paris comme certains le pensent. Même que des fois il fait chaud ! Ce fut encore le cas cette année à l’occasion du marathon… Moi, ce que j’en dis, c’est qu’il y a un complot et que l’organisation modifie la météo. Sérieux, il fait moche avant, il fait moche après mais le jour J tu te fais cramer la gueule en bon et due forme. Je suis sûr que c’est une espèce de jeu sadique pour voir un max de gens dérouiller avec les premières chaleurs et faire des économies de médailles en ayant moins de finishers. Quoi, comment ça je pars loin là ? 😆

Bref, nous voilà massés dans le troupeau descendant progressivement les Champs dans l’attente de passer sous l’arche de départ. C’est une vue que je trouve toujours impressionnante et, bien qu’il ai été annoncé 30% de participants en moins avec les grèves de train, ça reste blindé.

C’est l’occasion de croiser 2 schtroumpfs qui ne sont autres que Stan et Marc. Des gars que j’ai connu sur Les 20 Kilomètres de Paris 2016 et revu sur Le Marathon de Paris 2017 alors qu’ils étaient déguisés en Brice de Nice puis en infirmières. Un mec chante la Marseillaise, il est déguisé en Tigrou et brandi un drapeau de France au bout d’une perche de quelques mètres. Au loin j’aperçois Spider-Man escalader un feu rouge et, plus près de moi, je tombe sur Nadia. Il y a vraiment de tout dans ce sas de départ ! C’est fun 😉

Marathon de Paris 2018 | Eh pas trop vite !

C’est notre tour de démarrer nos montres et de descendre la plus belle avenue du monde. Il manque déjà quelques membres de notre petit groupe, le sas est toujours une épreuve difficile pour la cohésion, il nous manque encore un peu d’entrainement. Il faudra 500 mètres pour que tout le monde soit de nouveau presque au même endroit. 500 mètres… c’est long non ? Merde je suis déjà fatigué 😆

Les encouragements de la foule ne nous portent pas sur ce démarrage, ils sont quasi inexistants en fait. La descente des Champs est presque silencieuse, étrange.

Nous passons la place de la Concorde et entrons dans la rue de Rivoli. À l’avant, Djo, Emir, Carole, Ludo et Gilles ne courent pas à une vitesse extraordinaire mais c’est trop pour moi ce matin. Derrière je vois 2 duos de formés : Sonia et Jérémy puis Sophie et Amélie comme prévu. Je suis avec Aurélie, on laisse filer devant, on prend notre allure et c’est déjà l’heure de la séparation de la troupe.

Marathon de Paris 2018 | Au calme

Alors que nous progressons dans Paris, l’ambiance, elle, reste au même niveau. C’est vraiment calme cette année, il y a aussi moins de fanfares pour rythmer nos foulées. Dommage ! Ah si ! On entend quand-même un truc : “Allez la Licorne !!”, c’est une vraie star, les gens kiffent, bon sauf un mec qui sort “Allez la libellule”… 😆

Je t’emmène tout de suite au 12ème kilomètre avec le second ravito devant le Château de Vincennes. J’opère une petite pause technique dans une des grandes boites plastiques prévues à cet effet. En ressortant, je ne vois plus Aurélie. J’avance vers les tables où, comme d’hab, il n’y a que oranges, bananes et sucre… Ça manque toujours de bouffe sur ce marathon…

J’avance un peu, je demande à des spectateurs, j’essaye de l’appeler puis je la vois arriver avec Sophie et Amélie. En résumé on s’est loupé à la sortie des chiottes ! Le temps de causer 2 minutes et nos duos reprennent leurs rythmes.

Plus loin dans le Bois de Vincennes, déjà pas mal de monde qui marche, des spots musicaux en moins et toujours un nombre incalculable de gels au sol… Le pire c’est d’avoir vu un couple de p’tits vieux marcher en lisant l’étiquette de leurs gels pour savoir comment ça marche… Sérieux les gens, d’une vous consommez des trucs sans savoir si vous en avez besoin ou quoi, de deux vous n’êtes pas foutus d’attendre une poubelle. Je ne parle même pas des bouteilles qui jonchent le sol… Sur 42km195 j’en aurais engueulé des mecs qui m’en ont balancé dans les pattes. Aux ravitos il y avait aussi des poubelles pour les fruits… mais non, c’est tellement mieux de laisser les pelures aux pieds des tables histoire de créer cette traditionnelle mélasse qui protège le bitume.

Marathon de Paris 2018 | Ça chauffe

C’est l’heure du retour dans Paris et même si il fait moins chaud que sur les 2 éditions passées, je le sens bien quand même. Passage au ravito pour se rafraîchir mais, comme le précédent, de nombreuses tables sont déjà vides ou entrain d’être rangées… Pourtant il reste du monde derrière… Ça craint pour les suivants.

Je crois que c’est sur les quais de Seine que j’ai vraiment commencé à cuire mais nous avons droit à un tunnel pour nous mettre au frais.

À l’entrée de celui-ci, un portique nous annonce la présence de fantômes offerts par le Musée du Quai Branly. Après l’ambiance zen de 2017, à quoi allons nous avoir droit ? Autre portique avec jeu de lumière, c’est chouette… et… juste quelques tableaux asiatiques sur la gauche… mouais… c’est gentil mais teaser le truc comme ça pour une expo dont tu n’as pas le temps de profiter… Faudrait au moins faire des tirages géants pour que ce soit bien visible.

Vient ensuite le moment des montées et descentes qui cassent les pattes. Perso j’opte pour la marche dans les côtes et convainc Aurélie de faire de même, après tout, nous devons préparer l’Ultra-Marin 177km 😆

Je vois des tentes “BMW” sur notre droite et repère surtout qu’il y a des trucs à grignoter en dessous. Hop on tape l’incruste et on déguste ce qui nous est présenté comme des barres de Granola. C’est un peu trop sucré mais ça passe bien, surtout accompagné d’un verre d’eau gazeuse. Un ravito improvisé qui est bien mieux que les officiels !

Marathon de Paris | Ça pique

Le mur du 30ème est en vue et c’est le rendez-vous avec Steve Kondo qui donne tout ce qu’il a pour ambiancer et remotiver les coureurs. Le temps d’échanger quelques mots et de prendre quelques photos et c’est reparti.

Le mal de bide s’installe petit à petit, je n’étais déjà pas en grande forme mais là je sais que j’entre dans la phase difficile.

Les arbres ont du retard cette année et j’étais inquiet que le Bois de Boulogne ne soit vraiment triste. Déjà que c’est Zombieland en temps normal mais, sans cette touche de couleur verte, ce serait vraiment la déprime. Ça va, il y a quelques feuilles quand même, pas autant que d’habitude mais ça le fait.

Des pointes dans le ventre me forcent à instaurer quelques tours de marche et, à côté de ça, on croise un mec dont la montre affiche déjà 40km alors que nous n’en sommes qu’à 36… Oui le gars a bien un dossard… Il se fait sa séance de fractionné en attendant sa copine 😆 

Marathon de Paris | Un de plus

Aurélie garde son rythme, moi j’en suis incapable, par contre je peux courir plus vite. Alors je cavale sur quelques centaines de mètres puis marche en attendant qu’elle revienne à ma hauteur. À ce moment de la course je pense que malgré tout, en me collant de la musique pour me motiver un peu, j’aurais enquillé les kilomètres mais je préférais carrément qu’on partage l’aventure jusqu’au bout.

Côté musique justement, les fanfares se font un peu plus nombreuses et ça rebooste bien pour ces dernières minutes d’effort.

40, 41 et enfin le panneau marquant le passage au 42ème kilomètre ! Plus que 195 mètres à parcourir soit l’avenue Foch à descendre en direction de l’arrivée. Comme pour le départ, cette vue est toujours très plaisante et ça fait tellement du bien de passer sous cette arche tant attendue 😀

4h43, c’est ce qu’affiche ma montre au moment où je la coupe. Oui je pourrais te mettre les secondes mais j’ai la flemme d’aller chercher 😛 Bref, en appuyant sur le bouton je n’étais pas franchement bien, même pas bien du tout, ces dernières foulées m’ont achevé.

D’abord le t-shirt, plutôt sympa, puis la médaille, carrément moche, heureusement que je ne cours pas pour ça… 😆 Puis le ravito final pas franchement garni et je vais récupérer mon énorme sac à dos de 90L à la consigne. Il parait vachement plus lourd qu’au départ. Un dernier moment avec les potes et c’est l’heure d’aller squatter une douche avant de choper le covoit de retour.

Les potes justement, ils sont tous arrivés au bout ! Comme prévu Sophie et Amélie se sont entendues à merveille et cette dernière a bien passé la ligne d’arrivée avec son fils 🙂

Marathon de Paris 2018 | Une prochaine ?

Vu l’état dans lequel j’ai fini, je commence à me dire que ce Marathon de Paris est ma bête noire. À chaque fois il me met mal. Certes je n’en ai jamais pris le départ en étant à peu près frais physiquement mais bon… Au moins tous les ans je met un peu moins de temps à le finir 😆

Sinon j’ai trouvé que l’ambiance était plus plate que d’habitude et que niveau orga ça se dégradait un peu. Cette impression est-elle due au fait que ce soit la 3ème fois que je participe à l’événement ? Je ne pense pas. Ça reste tout de même une belle fête et, si c’est à refaire, je ne dirais sûrement pas non ! En espérant un jour le courir avec un temps plus frais, voir sous la flotte, avec des conditions pour moi quoi 😆  

Comme la course, j’ai l’impression de m’être essoufflé au fur et à mesure que j’écrivais ces lignes alors n’hésite pas à regarder la vidéo pour revivre la chose un peu mieux 😉

Tu y étais aussi ? C’était ton premier ? Ton dixième ? Tu as kiffé ? Raconte moi ça en commentaire.

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Le Marathon de Paris 2018 en vidéo

À propos de l'auteur

Julien

Webmaster, testeur, youtubeur.... En gros il est souvent derrière le PC sauf quand il a l'arc à la main ou les baskets aux pieds. Le bestiau fait 1m82 pour 78kg et chausse du 48... oui oui ça fait grand.

1 Commentaire

  1. Amélie

    Super article, c’était vraiment extra. Ça fait tout drôle de voir ma trombone dans ta vidéo. Merci encore pour la présentation avec Sophie. Et félicitations pour le finish et le chrono parce que vu l’état du bonhomme au départ c’est une chouette conclusion de course 😉

    Réponse

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