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Marathon Run In Lyon 2017

Marathon Run In Lyon 2017

Lyon, capitale des Gaules, berceau de la praline rose, ville des lumières… Ouais, bon, j’arrête là sinon tu vas croire que je suis entrain de te pondre un guide touristique. Remarque c’est pas complètement faux dans le sens où j’ai pu découvrir cette ville que je connaissais peu à l’occasion du Marathon Run In Lyon le dimanche 1 Octobre.

Plan à 3

Si je me retrouve à Lyon pour cette course c’est parce que j’y vais pour bosser comme exposant sur le village en tenant le stand Accessoires Running. Du coup quitte à être là bas pour le week end autant en profiter pour gambader un peu… euh… un marathon c’est un peu ?? 😯

J’ai aussi l’occasion d’embarquer dans l’aventure, Sonia et Franck de la Triplex Team. Tu as déjà pu les voir avec moi sur la Odlo Crystal Run, le Raid ESSEC EY ou encore le Marathon de Paris. Lui n’a jamais couru de marathon, lui n’aime pas spécialement courir mais lui est originaire de Lyon et en fait, l’idée d’y parcourir 42,195km pour décrocher une médaille le séduit. Aussi il veut faire plaisir à Sonia en lui annonçant pour son anniversaire qu’elle courra le marathon de Lyon. Et puis ils vont bientôt se marier, et puis ils sont heureux… STOP !!! C’est pas l’heure de la séquence émotions, on se mettra à chialer après la ligne d’arrivée hein !!

Bref, le samedi soir, après 2 jours à équiper les coureurs qui passent me voir je suis déjà bien rincé. Je trouve à m’enfiler une pizza et hop dodo. Oui oui, une pizza ! Perso c’est souvent ce que j’avale une veille de course… voir même 2 ou 3 soirs de suite… merde je suis une tortue ninja 😆 

Nous voici au dimanche matin, il fait à peine frais, le soleil ressort après un samedi bien pluvieux, je retrouve les potes à une sortie de métro. À la base ils voulaient qu’on se rende au départ en métro, bande de feignasse ! Même pas 2 kilomètres à pied, ça nous échauffera 😛

Run In Lyon

Arrivés sur la Place Bellecour on passe vite fait aux consignes et c’est fluide, pas besoin de faire la queue. On se dirige ensuite vers notre sas de départ et pouvons voir d’un côté l’arche d’arrivée et de l’autre la médaille que nous venons chercher.

C’est qu’il y a du monde quand même ! Plus de 28000 coureurs sur l’événement. Marathon et semi ont le départ en commun, le 10km part plus tard. Je croise l’ami Yohan, lui se tape le semi avec sa chère et tendre avant d’enquiller le 10 pour avoir un semblant de sortie longue 😯

Sas vert pour nous avec objectif 4h et 1h55 pour le semi. Enfin moi je prends 4h parce que comme ça j’ai de la marge devant et de la marge derrière. Comme d’hab je ne me suis pas spécialement entraîné et je m’attend à dérouiller un peu. Nous sommes en place et n’avons plus qu’à attendre 9h que ce soit notre tour de nous élancer.

Le décompte se fait entendre au loin, la pression monte pour Franck… et redescend vite d’un cran, ce n’était pas pour nous. Ils font partir progressivement les participants du sas pour fluidifier le parcours. C’est encore 2 décomptes que nous aurons avant d’appuyer sur le bouton “START” de nos montres.

Mode touriste

Même pas 500 mètres de course qu’un premier spot musical fait son apparition, nickel pour se mettre en marche ! Nous passons par dessus la Saône que nous longerons pendant 10 kilomètres. 

Je comptais sur Franck pour la petite visite guidée qui va bien avec des infos sur les choses bordant notre route mais bon, le gars est pas fait pour être guide… Allez, dans la vidéo tu trouveras quand même quelques moments “culture” 😉

Devant nous, un groupe de nanas avec des oreilles de chat dispose d’une enceinte portable. Après la Izenah Xtrem où j’ai lancé un petit “Moi j’aime bien les chattes”, forcement fallait que ça dérape… Truc drôle, en fait elles me connaissent, un moment bien fun. D’ailleurs déjà sur la place et dans le sas j’ai croisé quelques abonnés, ça fait plaisir 😉

Parmi les bénévoles je croise un gars de l’assoc Courir à Lyon, découverte sur le village. À partir du moment où ils se sont pointés avec des croissants et qu’ils m’ont dit qu’ils avaient une cafetière on est devenu très copains. Je prends 2 bisous au passage et c’est reparti !

À ma droite, l’Île Barbe qui est visiblement le spot échangiste de Lyon d’après Franck. En tous cas la vue est sympa, il y aussi de belles baraques, c’est assez calme, il fait bon, pas spécialement de circulation, c’est vraiment agréable de courir. Et nous voici au 10ème kilomètre, 1 bonne heure d’écoulée, nous avons notre rythme. Beaucoup de monde pour nous encourager dans ce virage avant de passer à nouveau au dessus de la Saône et de la longer dans l’autre sens.

Au sol, de nombreux gels… et le ravito 100 mètres plus loin… sérieux les gens… si tu me suis tu connais déjà mon avis sur la question…

Sur les tables : de l’eau, quelques petits trucs à grignoter et des Choco BN !!! WOUHOU je suis sauvé !!! Pas de chocolat mais un truc sympa à bouffer 🙂

 Jusqu’à la bifurcation

Nous sommes toujours le long du fleuve, un spot musical se remet à jouer sur notre demande et les moments de calme sont interrompus par Sonia qui se met à chanter sans prévenir. Ça étonne un peu tout le monde, c’est assez violent !:D

L’autre côté de l’Île Barbe se dévoile et c’est pas vilain. Ha tiens, encore Sonia qui se met à hurler les paroles de la chanson qui résonne dans son casque. Complément barrée la dame.

Nous voici au 3ème ravitaillement du parcours. Oui je ne t’ai pas parlé du 1er, en même temps c’était juste des gobelets de flotte alors c’est pas franchement intéressant. Plus de BN… dommage… mais bon, il y a des Tuc et c’est pas déplaisant non plus.

À peine plus loin, vers le 16ème kilomètre, le Tunnel de la Croix Rousse est en vue. C’est ici que les coureurs du semi et nous allons nous séparer. Eux prennent le côté droit, nous le gauche. Bizarrement ils sont vachement plus nombreux et on sait que sortis de là on va se sentir seuls au monde.

L’intérieur du tunnel est lumineux et il n’a pas l’odeur habituelle de ceux de Paris, c’est plutôt agréable. Léger faux plat montant tout de même mais j’ai limite l’impression d’être sur une rampe de lancement.

Il est assez long et sur ses murs sont inscrites les distances qui nous séparent de la Saône ou du Rhône. Et toujours Sonia qui se lâche pour le plus grand plaisir des semi-marathoniens de l’autre côté du muret. Ils applaudissent et en redemandent… Ha bah non, elle ne connaît que le refrain. 😆

Pause nature

Je vois la lumière au bout du tunnel ! Suis-je mort ? Pas encore, c’est juste l’heure de retourner au soleil. Un dernier coucou à ceux qui nous quittent et on se prend le bon air frais de l’extérieur dans la tronche, ça fait tout drôle.

Au bout du pont, ça y est, nous ne sommes plus qu’une poignée de coureurs et c’est maintenant le long du Rhône que nous évoluons.

Petit passage dans la Cité Internationale avec l’occasion de grignoter un truc et nous arrivons dans le Parc de la Tête d’or. C’est vraiment sympa pour courir mais c’est étrange. Pas de spectateurs, le parcours n’est pas fermé, autour de nous des joggeurs, cyclistes et autres promeneurs. Euh, on est toujours sur le marathon ?

Aussi c’est dans ce parc que la moitié de notre route est marquée. Enfin marquée, il y a juste un point de chronométrage, rien de foufou.

Quoi qu’il en soit ce morceau nous fera voir autre chose du bitume et ça fait plaisir mais, à sa sortie, c’est un dur retour à la réalité. Bord de route, sur une voie de bus, des gaz d’échappement plein les narines, c’est pas funky du tout.

J’accélère

Je te passe notre 2ème passage dans la Cité Internationale avec ma tentative express et bien foireuse de jouer du djembé et t’emmène directement au 28ème kilomètre.

Sonia à son genou qui la lance depuis quelques minutes, Franck a mis son casque sur ses oreilles, on sent qu’on arrive au moment où c’est le mental qui va prendre le relais.

Mes jambes tirent un poil mais je prends sans le vouloir un rythme plus rapide qui me correspond mieux. Les copains, eux, décélèrent un peu.

J’arrive au 30ème, cela fait 3h07 que nous sommes en course. Là je ne les vois plus. Tant pis, c’est le jeu, pas facile de rester grouper sur de longues distances.

Je repars en conservant ma nouvelle allure. Plus que 12, je ne croise plus grand monde, mes écouteurs sont restés à l’hôtel… Je vais avoir le temps de pas mal discuter avec moi même.

En duo avec moi même

Les lignes droites sont longues et c’est plutôt mort. J’aperçois le Musée des Confluences que je reverrais en Décembre pour La Saintélyon.

Le temps de traverser le Parc de Gerland que voici une des pires sections de ce Marathon. Des routes moches avec, comme paysage, des containers de marine… Bordel que c’est long… Rien à foutre, je ne lâche rien !

34ème, nouveau ravito, je pense que c’est le dernier mais non ! Un autre est annoncé 6 kilomètres plus loin. Les Tuc je commencent à en avoir marre, ça devient pâteux en bouche, merde je veux du chocolat !!

Un petit aller-retour et je traverse le Stade de Gerland, cool de pouvoir rentrer là dedans.

Halle Tony Garnier sur ma droite, je tourne à gauche, encore des souvenirs d’un dimanche matin de Décembre mais en sens inverse.

De nouveau le musée mais là, je suis juste à côté et je suis les coureurs que je rattrapent tout droit vers la jonction des 2 fleuves. La vue est assez étrange, comme l’impression que l’on va plonger dans l’eau.

C’est raide

Au bout du chemin, un virage en épingle et le tout sur de la caillasse. On passe en mode trail ou bien ? Je me dis que pour ceux qui arrivent vraiment pleine bourre là dedans ça doit être chaud. Déjà qu’avant fallait faire gaffe en remontant sur certains trottoirs…

Allez une bonne grosse bosse pour « varier les sensations » comme dirait la demoiselle à côté de moi.

C’est toujours tout droit et tout calme. Ça devient dur et je vois des gens en terrasse… J’aurais bien envie d’aller lui piquer sa tartine à celle là et puis d’aller me poser à côté pour commander une bière mais le boulot n’est pas fini !

Dernière pause Tuc. En m’arrêtant pour me servir je sens que mes jambes veulent qu’on arrive. Plus que 2 gros kilomètres… et c’est encore et toujours tout droit…

Une dernière petite montée et bim ! Le courant d’air frais qui me scie le bide. 10 mètres de marche le temps de remettre ça et c’est reparti. Moins d’un kilomètre et c’est fait.

Délivrance

Enfin un peu plus de monde pour nous encourager durant ces derniers efforts. Nous nous motivons aussi entre nous.

Un gars me repère avec ma caméra et me dit « moi aussi je veux être dans le film ». Il s’appelle Cyril, il vient du Nord, il a couru le 10km en 38 minutes et il m’a emmené au bout à toute vitesse.

Mec je n’ai pas eu l’occasion de te recroiser après mais, Merci !

L’arrivée est en vue, encore quelques mètres… J’y suis !!! 4h18, mon RP. Pas mal après 2 jours à tenir un stand et peu d’entraînement. Je dis RP mais en fait j’en ai rien à carrer du chrono 😀 Bon, ok, parce que certains me tannent pour faire un sub 4h, un jour j’en fais un de manière un minimum sérieuse.

Je choppe la jolie médaille et l’affreux t-shirt et me cale 20 minutes proche de l’arche pour attendre mes compagnons de début d’aventure.

Pendant ce temps j’ai le plaisir de revoir quelques personnes que j’ai doublées et avec qui j’ai pu échanger quelques mots.

Séquence émotions

Les voilà ! Et avec les mioches. Tout s’arrête, ils sont à bout mais surtout, sont arrivés au bout. C’est l’heure de voir quelques larmes coulées… blablablabla 🙂

On va pas rester 3 plombes là dessus, c’est aussi l’heure d’aller boire un coup merde !

En sortant de la zone d’arrivée je croise encore quelques abonnés avant de devoir traverser la remise de médailles des semi et 10km. Oui c’est agencé assez bizarrement. D’ailleurs, eux avaient eu leur t-shirt avant la course… bref…

Pour les marathoniens cette fois c’est à droite. Le ravito final nous attend et il y a du saucisson 🙂 Visiblement il y avait aussi du fromage et du quinoa mais paraît qu’on ne coure pas assez vite pour en avoir… Ce serait cool de penser à tout le monde quand vous passez la commande chez ASO. Enfin y’avait quand même de quoi bouffer dont les fameux Choco BN du début. Je les attendais ceux là !

Juste après, il y a la tente des masseurs et osteos, même chose, ils commencent à dire qu’ils plient les gaules… Les derniers n’ont pas le droit d’avoir quelques douleurs à soigner ?

Voilà, dans tout ce bonheur d’être finisher c’était mon moment coup de gueule.

En résumé

Ce marathon Run In Lyon aura été 42.195 kilomètres dont une bonne moitié pas super intéressante et sans grosse ambiance. Mais ça aura aussi été beaucoup de fun, de la sueur, de l’émotion et quelques infos touristiques plus ou moins perraves.

Une très belle médaille mais un t-shirt dont je ne comprends pas l’existence. À le voir on dirait qu’il a été fait en mode « on est galère faut un truc ». Pourquoi ne pas avoir repris le visuel de la breloque, exploiter le logo et les couleurs de l’événement ?

Ha tiens, je ne t’avais pas causé du pack coureur avec le dossard. Un sac bien sympa avec dedans un peu de paperasse. Dommage pour ceux qui étaient engagés sur les plus petits distances de ne pas y avoir eu droit.

Un petit SMS arrive un peu plus tard pour donner le temps officiel et proposer de se pointer dans je ne sais plus quelle rue à 18h avec le médaille pour boire un coup. Happy hour sur la binouze moi je dis oui ! Je me suis même fait arroser de champagne par le proprio du bar. 😆

Je garde quand même un bon souvenir de cette course et y ai passé un bon moment mais je ne sais pas si je referais le marathon. Peut être le semi ou le 10, enfin à voir quoi.

Et toi tu y étais ?

Mon équipement pour le Marathon Run In Lyon

Le Marathon Run In Lyon en vidéo

À propos de l'auteur

Julien

Webmaster, testeur, youtubeur.... En gros il est souvent derrière le PC sauf quand il a l'arc à la main ou les baskets aux pieds. Le bestiau fait 1m82 pour 78kg et chausse du 48... oui oui ça fait grand.

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Ce serait vilain de tout garder pour vous !