La Moon Run 2016
Le dimanche 22 Mai se tenait à Pierrefonds dans l’Oise la toute première édition de La Moon Run, une nouvelle course à obstacles pour cette année 2016. Retour sur cette journée quelque peu pluvieuse et surtout très boueuse qui a réuni 850 coureurs.
Ça en jette !
C’est ce qu’on s’est dit en arrivant sur place avec Adrien, mon frère, qui m’accompagnait. Déjà bon point, une fois en ville des pancartes indiquaient la route pour se rendre sur l’événement, notons qu’en plus elles étaient jolies.
2 parkings étaient à disposition des participants, gratuits et dont les entrées étaient également bien indiquées.
A nous la Lune qui organisait la course avait investi le parc et les locaux de l’Institut Charles Quentin. Passé le portail on suit le chemin qui nous amène tout d’abord au retrait dossard. Celui-ci nous sera remis avec 2 bracelets permettant l’accès à la chouille de fin de course et donnant droit au tee shirt finisher ainsi qu’un sac cabas (très pratique pour mettre ses fringues crades après la course) contenant plan de la course, publicités des partenaires, une petite poche chaud/froid et un buff fluo. Bon ce buff fait très morceau de tissu coupé à l’arrache mais comme ça aucun remord à le sacrifier dans la boue.
Ressortis de là nous avons les toilettes puis nous arrivons sur le cœur du village avec les stands partenaires, les vestiaires/consignes, le ravito final et même une salle où sont installés des jeux de société pour occuper les accompagnants ou se faire une petite partie après la douche.
Plus loin on aperçoit l’arrivée et la zone “entreprise” puis le sas d’échauffement. Dommage, toute cette partie est un peu éloignée, le tout est peut être trop espacé pour vraiment profiter de l’ambiance.
On constate à nouveau que de gros moyens ont été mis pour soigner l’apparence des lieux, les pancartes, les gilets des bénévoles, l’arrivée… Vraiment au niveau du look ça en jette, ne manquait plus que le soleil pour sublimer le tout.
Allons décrocher la Lune
Arrivent un peu plus tard Yves et sa copine Céline puis Marie-Sophie et Laura qui avaient gagné leurs dossards à notre concours photo. Nous voici au complet pour rejoindre la zone d’échauffement.
Les coachs de FCJ BOX nous font bouger sous la pluie pendant quelques minutes avant de nous laisser rejoindre la zone de départ où notre vague, la numéro 6, doit s’élancer à 9h50.
Bon le départ manquait un peu d’ambiance, pas de décompte, juste un truc du genre “Allez y” annoncé par le bénévole sur place. Dommage.
Nous voilà lancés sur le parcours. Rapidement ça grimpe pour arriver en forêt et ressortir dans un champ où se dresse le premier obstacle, des bottes de paille à sauter puis une pyramide à escalader. Pour descendre de celle-ci, une marche de plus aurait été utile pour les moins téméraires ou habitués.
Retour dans les bois, ça monte, ça descend, des cordes sont là pour s’aider dans les passages délicats et premier bug de signalisation, un chemin n’est pas indiqué et il faut attendre les suivants pour se passer le mot.
Un passage dans les pneus et on arrive dans les marais. Bon alors clairement je ne pensais pas que cette course nous mette dans un état de “craditude” (ouais ça se dit si j’ai envie) astronomique, bah je m’étais trompé. La pluie tombée durant la semaine et le bel orage de la nuit précédente ont dû rendre ces chemins, où parait-il la boue ne devait arriver qu’aux genoux, à la limite du praticable. On s’enfonce parfois plus haut que la taille, il y a sûrement eu de la perte de chaussures dans la journée. Enfin bon on est là pour ça hun.
On se nettoie en traversant une rivière, le tout donne une ambiance vraiment “Jungle”. Dans le fond toujours des trous et la progression est difficile. On ressort un peu plus propres mais c’est pour mieux se salir dans un ramping boueux au possible et dont le filet est installé bien bas, ramper est donc une obligation à moins de ne pas être très grand. Et puis toujours de la boue, à un moment ça devient même un peu long.
Des chemins en meilleur état se présentent, quelques obstacles s’enchaînent, à nouveau ça monte, ça descend. Le parcours dans les bois est vraiment sympa, c’est beau sans être simple en partie à cause la pluie qui rend le sol bien glissant.
En ville on tombe sur un groupe de randonneurs “3ème âge” avec qui on pose pour une photo de groupe, vraiment une bonne ambiance. Encore quelques obstacles et nous voici au ravitaillement.
Sucré ou salé ? Il y en a pour tout le monde et il y a vraiment de quoi faire. Problème il n’y avait plus de quoi s’essuyer les mains, pas grave une des bénévoles m’a nourri à la pointe de son couteau.
On ne s’attarde pas car sinon on avait de quoi s’installer pour déjeuner et on s’y remet. Des pneus à porter, de l’eau, un pont de singe, encore plus de boue avec un ramping plus crade que le premier, une palissade… et un obstacle qui ne sert à rien, le 21ème. Quelques pneus à plat entre 4 piquets, mouais, j’ai trouvé ça plus sympa de les remettre en vrac.
Une corde nous aide à remonter sur la route et à nouveau on ne sait pas trop quel côté choisir avant d’apercevoir un morceau de rubalise sur un arbre plus loin. On continue de courir en passant les obstacles et en sautant dans toutes les flaques qu’on trouve, bref on s’éclate comme des gosses avant d’arriver dans le parc du château.
Passage magnifique où les touristes se posent quelques questions en nous voyant passer dont un gamin qui m’arrête pour me demander : “Monsieur, c’est un entrainement militaire ?”. Il avait l’air déçu quand je lui ai répondu qu’on aimait juste se rouler dans la boue.
On a ensuite droit à un bain moussant dans une benne, dommage le niveau d’eau était très bas, genre au niveau des pieds. On saute un mur, on accélère dans une descente bien glissante, Laura se viande gentiment, les bruits du village d’arrivée se font entendre de plus en plus, nous voilà en vue du dernier obstacle.
Là, 4 gus sont dans des bulles gonflables et se chargent de nous dégommer quand nous passons dans l’arène. On nous a dit qu’ils y allaient franco, en effet une demoiselle est au sol avec les secouristes, du coup on a chargé et on les a tous sortis du bazar.
L’arche est derrière nous et on récupère la médaille qui a ma grande déception est remise par un jeune barbu… Elle est vraiment très jolie (la médaille hun pas le barbu), encore une fois les moyens ont été mis pour le visuel.
L’after
Direction les douches, enfin le tuyau. La pluie permet de se décrasser un peu en attendant son tour. Le prochain coup il faudrait prévoir une plus grande zone de nettoyage.
Ensuite on se rend dans la salle du ravito final et là c’est tout un buffet qui s’ouvre à nous. Comme en milieu de parcours, on retrouve du sucré et du salé. Chacun prend une assiette et se fait son sandwich, le gars qui a installé son snack en face a dû avoir du mal à faire son chiffre, les organisateurs ne se sont pas foutus de nous sur la bouffe et c’est tant mieux.
On récupère le tee shirt Finisher au même endroit. Comme nous ne sommes pas encore très très propres et qu’il est blanc, bah il ne le reste pas complètement mais il est très sympa.
Des osteos sont présents pour nous remettre en état, un stand propose des dégustations de smoothies et les Restos du Cœur récoltent les boites de conserve apportées par les participants, 106Kg vers 15h !
Et pour finir direction la Full Moon Party sous le chapiteau, une fête à l’ambiance étoilée, maquillage fluo à l’entrée, DJ, bar… c’est pas mal du tout, ça manque juste un peu de monde. Les gens n’ont-ils pas envie d’y aller car rincés après la course ? L’entrée n’est-elle pas assez visible ?
La lune est presque pleine
Pour cette première édition, La Moon Run est une réussite. Un cadre magnifique et un parcours qui vaut le détour, une bonne organisation avec un village visuellement patate, une super ambiance, des ravitos extrêmement bien fournis et de belles dotations.
Mais pour que la Lune soit pleine il faudrait : Revoir le balisage sur la course, on a eu du mal à trouver notre chemin à 2 ou 3 reprises. Ajouter quelques obstacles un peu plus conséquents plutôt que de mettre plusieurs rampings ou tuyaux. Une zone de nettoyage plus conséquente et peut être redisposer ou resserrer le village pour vraiment profiter de l’ambiance et de tous les services proposés.
En tous cas pour 4 des membres de l’équipe c’était leur première course à obstacles, ils ont adoré et on a hâte de voir ce que va donner la seconde édition. Rendez vous en 2017 !
Derniers commentaires