Optishokz, les lunettes à conduction osseuse en exclu

Dans Optishokz il y a “shokz”, comme dans Aftershokz, la marque de casques à conduction osseuse que j’utilise maintenant pour toutes mes activités running. Cette dernière intègre sa technologie dans une paire de lunettes de soleil et un exemplaire de ces futures Optishokz m’est tombé entre les mains un peu en exclusivité. Je n’ai pas encore pris le temps de beaucoup tester cet nouvel accessoire mais il m’est déjà possible de le présenter.
Optishokz | Caractéristiques
Ces lunettes à conduction osseuse arrivent dans une grosse boite en carton présentant un visuel et les principales caractéristiques.
Penchons nous tout d’abord sur ces dernières :
- Conduction osseuse à travers le cartilage
- Technologies LeakSlayer et PremiumPitch++ pour réduire les fuites sonores et offrir un son stéréo
- Connexion Bluetooth
- 6 heures d’autonomie
- Double micro avec filtration du bruit ambiant
- Verres interchangeables en Teijin
- Monture en Grilamid TR90
On retrouve donc des spécifications proches des casques Aftershokz mêlées à celles des lunettes de sport trouvables sur le marché, notamment concernant le matériau utilisé pour la monture.
Je reviens aussi sur les verres et plus particulièrement sur leur fabricant : Teijin. Ne connaissant pas, j’ai fait une petite recherche et il s’agit d’une boite Néerlandaise. J’ai ensuite posé quelques questions au gars d’Aftershokz qui m’a indiqué que c’était le même producteur que pour les verres Oakley.
Aussi, ils sont dits “interchangeables”. Si ici je n’ai qu’un écran, il y en aura 5 au total. Je n’ai en revanche pas de précisions sur les coloris qui seront disponibles.
Sous la boite il est indiqué “PVT SAMPLE” ce qui indique que mon exemplaire est un produit en version quasi finale. Il se peut donc que quelques petites choses soient revues.
Optishokz | Découverte
À l’ouverture de la boite, on tombe sur un étui plutôt imposant et rigide. Celui-ci inspire confiance et donne immédiatement une belle impression de qualité. On y voit le dessin des verres en relief.
Il contient bien entendu les Optishokz mais, avant d’aller plus loin, faisons le tour des autres bricoles fournies : petit mode d’emploi, câble micro-USB pour la recharge et étui de transport souple qui pourra également servir de chiffon pour nettoyer les verres. Voilà, ça c’est fait 🙂
Revenons en à notre étui fermé par un zip du genre étanche. À l’intérieur, les lunettes sont bien calées et ne risquent pas de se balader.
Nous sommes tout d’abord face aux verres, de type écran, donc plutôt le verre 😆 Ils sont ici dans un joli bleu avec effet miroir. Comme pour toute bonne paire de lunettes sportives actuelles, ils sont ventilés. C’est à dire qu’ils intègrent des encoches laissant circuler l’air pour éviter la formation de buée.
Les branches sont imposantes et d’un noir brillant qui, à première vue, ne m’inspire pas confiance question solidité. Pourtant ça semble costaud. Notons aussi que c’est assez sensible aux traces de doigt. Je préférerais une imitation carbone sur du noir mat par exemple.
À leurs extrémités pendent les transducteurs, les machins qui émettent les vibrations. Le tout est assez flexible et semble orientable. Ils disposent également d’une articulation permettant de les déplier vers l’arrière. Un cran se fait sentir et ce sont donc 2 positions qui sont possibles.
Le dessous des branches est recouvert, comme les transducteurs, d’un revêtement caoutchouteux. Sous la branche droite se trouvent : le connecteur pour la recharge, un des micros et les 3 boutons de commandes. Les fonctions de ces derniers sont indiqués dessus. Le second micro est disposé sur le côté de la branche. Étrange par contre qu’il n’y ait pas de voyant.
Niveau finitions par contre je ne trouve pas ça dingue mais n’oublions pas que ce n’est pas la version définitive.
Par curiosité j’ai pesé ces lunettes. La balance indique 46g soit seulement 20g de plus que les Cimalp Spectre que j’utilise régulièrement en vélo.
Optishokz | Prise en main
Au niveau du fonctionnement, c’est identique au Trekz Air que j’utilise presque au quotidien. Allumage et extinction se font en maintenant le bouton “+” et, à la première mise en route il faut coupler l’appareil avec un smartphone ou autre source pourvue d’une connexion Bluetooth. De ce côté là tout se passe bien.
Le bouton le plus proche des verres permet de mettre la musique en pause ou en lecture, de passer à la piste suivante en appuyant 2 fois et à prendre les appels.
Pour mettre en place les lunettes sur le visage il faut relever les transducteurs puis les rabaisser derrière les oreilles une fois que les branches y sont posées. Contrairement aux casques, le système délivrant les vibrations n’est pas en contact avec les tempes mais avec le cartilage de l’oreille.
Du coup on sent une pression derrière les oreilles. À voir si ça s’oublie une fois en mouvement car ce n’est pas forcement ultra confort. On peut aussi se demander si ça conviendra bien à toutes les morphologies. En tous cas c’est super stable une fois en place et le poids ne se fait pas spécialement sentir.
Au niveau du son, bah c’est pas mal ! Je dirais même qu’il est un un peu mieux qu’avec le casque. Enfin il faudra que je prenne le temps de comparer un peu plus.
Les verres ont l’air d’apporter une bonne protection solaire mais il n’est pas indiqué de quelle catégorie il s’agit, CAT3 certainement.
Le design étant du genre assez “large”, ces Optishokz n’iront sans doute pas à tous les visages. Déjà pour moi je trouve que c’est un peu gros.
Au moment de les enlever, en les tirant vers l’avant, les transducteurs se relèvent tout seuls et ne gênent donc pas le retrait.
Optishokz | prix et dispo
Je n’ai pas pu avoir d’informations précises à ce sujet mais, en gros, les Optishokz devraient apparaître dans les rayons aux alentours de mars 2019 pour un prix situé entre 150 et 200€.
Comme dit plus haut, il y aura 5 coloris de verres. Cela donnera naissance à plusieurs versions des lunettes avec lesquelles seront fournies 1 ou 2 écrans. Ils seront également disponibles au détail.
Me reste maintenant à les essayer durant quelques séances de sport. Je ne sais pas si je serais utilisateur de ce genre de produit mais l’idée est loin d’être inintéressante. Les verres étant bien couvrants, en vélo ça peut être pas mal du tout. Pas forcement pour écouter de la musique mais au moins comme kit mains libres ou pour écouter les instructions de son GPS. Aussi, pour celles et ceux qui n’auraient pas renoncé à téléphoner avec une oreillette en voiture malgré l’interdiction, avec ces lunettes, pas de risque d’être remarqués.
Clairement, je pense que cyclistes et motards seront les plus concernés par ce nouvel accessoire. En vélo les lunettes sont indispensables et, en jouant avec les différents verres, il sera possible de les adapter aux conditions de luminosité du moment. Gardons tout même en tête qu’actuellement, réglementairement parlant, c’est pas bon. Pour courir, je pense que le casque restera le meilleur choix afin d’être utilisé dans toutes les situations.
Et toi, avec ces quelques images et infos, tu en penses quoi de ces premières lunettes à conduction osseuse de Aftershokz ? Hâte d’en savoir plus ou de les essayer ?
Si c’est la première fois que tu entends parler de cette marque, tu peux aussi jeter un œil à mon test du Trekz Titanium 😉
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