Test sac Hydragon Pulse 7L de Oxsitis
Après avoir testé récemment la ceinture Hydrabelt ACE 2 de la marque Auvergnate Oxsitis, j’ai pu mettre à l’essai en avant première leur nouveau sac Hydragon Pulse 7L.
Nouveau, pas vraiment en fait, il s’agit ici de la version 2016 de ce sac. Changement de couleurs et nouveaux éléments, je vous propose de découvrir tout ça dans les lignes qui suivent.
Petit mais costaud
Ce Pulse 7L, dispose, comme son nom l’indique d’une capacité de 7 litres pour emporter sur votre dos hydratation et équipements.
Pour 175 grammes annoncés mais pesé chez moi à 205 il est compact et très léger. Cet écart de poids est possiblement dû au fait qu’il existe en plusieurs tailles afin de s’adapter à la morphologie de chacun. Ici je l’ai essayé en taille M, ce qui correspond parfaitement à mon mètre 82 et mes 78 kilos.
Tout comme pour la ceinture on sent une grande qualité de fabrication. La face externe est en tissu Ripstop qui a l’avantage d’être très résistant aux déchirures mais aussi d’être imperméable (ici à 10 000 schmerber). Imperméabilité renforcée par des fermetures éclairs étanches, celles-ci semblent d’ailleurs bien solides. Sur la face interne, on retrouve un mesh bien ventilé.
Le réglage du sac se fait à l’aide d’un système de bandes velcro à la base des bretelles, simple et efficace. Le maintien étant ensuite assuré par une sangle pectorale sur laquelle on retrouve un sifflet de survie et la fixation du tuyau de la poche à eau et une sangle ventrale. Notons les anneaux élastiques évitant que les surplus de sangle ne pendouillent bêtement.
On ouvre la poche principale dans laquelle on découvre un intérieur compartimenté. Dans le fond, l’emplacement pour poche à eau avec en haut son attache velcro. Parlons en tout de suite de ce système d’attache. Par rapport à la version 2015, ses sangles ont été rallongées mais je ne le trouve pas entièrement satisfaisant. Une fois la poche en place, son poids tire le haut du sac vers le bas ce qui a pour effet de rendre plus difficile le passage la fermeture éclair. Il y a sans doute une petite amélioration à faire à cet endroit.
Nous avons ensuite 2 poches filets fermées sur le haut par velcro puis devant ça, tout le reste de l’espace disponible. C’est vraiment bien foutu pour organiser le rangement de son matériel.
Direction les bretelles. Chacune se voit dotée d’une poche prévue pour accueillir une flasque souple, surplombée d’une autre poche extensible. Au même niveau, se situent les portes bâtons, système identique à celui de l’Hydrabelt ACE 2.
Se trouve côté gauche, la sortie pour le tuyau d’hydratation ainsi qu’une autre poche. A droite, une poche étanche, prévue pour accueillir votre téléphone avec un passage de câble ressortant en haut de la bretelle pour vos écouteurs. 2 petites choses à dire sur cette poche, déjà elle n’est pas immense et certains smartphones n’y rentreront pas, par exemple j’ai ici un Samsung Galaxy S5 qui rentre tout juste une fois sorti de sa coque. Ensuite, pour parfaire son étanchéité il faudrait prévoir un petit rabat par dessus le zip. Une fois celui ci remonté il reste un petit espace par lequel de l’eau pourrait s’infiltrer.
Sur le dos
Une fois en place, il se porte haut sur le dos et le réglage se fait très facilement, on ne perd vraiment pas de temps sur cette étape.
En courant le sac se fait complètement oublier. Il ne bouge pas d’un poil et suit bien les mouvements du corps. Le matos ne gigote pas non plus une fois bien installé dans les différents compartiments de la poche principale.
Les poches présentes sur les bretelles sont toutes bien accessibles et la manipulation du contenu en est donc très aisée.
En accumulant les kilomètres je n’ai pas ressenti de sensation de chauffe, le mesh de la face interne ventile bien et ne provoque pas d’irritations. Léger et bien calé il ne tire pas sur les épaules.
Comme dit précédemment ce sac est imperméable et oui il résistera sans mal à une bonne averse, le tissu sèche d’ailleurs rapidement, mais vous aurez quand même de grands chances de retrouver son contenu humide. Pourquoi ? Tout simplement parce que l’humidité du corps passe à travers le mesh et atterrit donc à l’intérieur. De plus de l’eau qui coule entre vous et le sac peut donc également prendre ce chemin. Bon rien de dramatique et la dose d’humidité reste faible.
Pour ce test, Oxsitis m’a gentiment prêté une poche à eau de 1L mais j’ai aussi eu l’occasion de pouvoir courir avec les flasques souples de 600mL. Chacun choisira la solution d’hydratation qu’il préfère. L’avantage des flasques étant de libérer de l’espace à l’arrière et de pouvoir recharger en liquide sans déposer le sac. Perso la poche à eau me convient bien, moins de manip pour boire, juste à approcher le tuyau et puis comme ça je peux ranger quelques trucs de plus à l’avant, comme mon téléphone par exemple. Dans les 2 cas ça reste très stable.
On dit oui ?
Honnêtement, j’ai vraiment apprécié utiliser ce sac et ça me fait mal au cœur de devoir le renvoyer, et petit message à toi, prochain testeur qui l’aura entre les mains, kiffe bien ces quelques jours où tu l’auras sur le dos.
Compact, léger, solide, agréable à porter, sa contenance de 7L n’est pas énorme mais bien suffisante pour beaucoup de courses, surtout avec le matériel actuel devenant de plus en plus compact.
Malgré tous ses points positifs, il y a quand même et comme vous avez pu le voir quelques petites corrections que j’aimerais voir apportées pour la version 2017. Au rayon des éléments manquants, j’aurais apprécié retrouver comme sur la ceinture, le système de porte dossard magnétique au niveau de la sangle ventrale et pourquoi pas une couverture de survie. Il serait aussi intéressant d’ajouter quelques éléments réfléchissants pour les sorties nocturnes.
Mais ce qui manque le plus est je pense la fourniture d’une poche à eau, car oui le sac est vendu nu en affichant un tarif de 120 euro. Certes la qualité a un prix et vous ne serez franchement pas déçus par cette acquisition mais c’est un peu dur à ce prix de devoir repasser en caisse pour lui adjoindre un système d’hydratation et donc de pouvoir l’utiliser dans son but premier.
Enfin vous l’aurez compris, il ressort du test de cet Hydragon Pulse 7L beaucoup de positif et si vous êtes à la recherche d’un nouveau compagnon pour vos courses, n’hésitez pas, faites vous plaisir.
Dispo ici.
Salut Nicolas, en effet c’est loin d’être donné. J’ai aussi un sac Kalenji à la maison. Au niveau confort, praticité et qualité de fabrication le Oxsitis est vraiment au dessus mais clair qu’il faut avoir les moyens de se l’offrir.
Non mais 120€ quoi ! sans système d’hydratation en plus ! je veux bien croire que la qualité est au rdv mais un kalenji 8l qui coûte 25€ fait exactement le même taf. C’est vraiment abusé. Ils sont fait en poils de cul de yak tibétain leur sac ?