EcoTrail de Paris 80Km 2018
Courir 80 kilomètres pour monter au 1er étage de la Tour Eiffel sans payer le ticket ! En voilà une idée à la con qui me plait bien et c’est en fait le programme de l’EcoTrail de Paris dont la 11ème édition s’est tenue le 17 mars 2018. Bon, ok, au prix du dossard le début de cette intro perd tout son sens… Bref, retour sur cet EcoMudTrail (tu comprendras pourquoi) qui représente, au moment où j’attaque cet article, ma plus grande distance parcourue.
EcoTrail de Paris | En bonne forme
En tant que lecteur assidu de ce blog, tu n’es pas sans savoir que, fin 2017, mon genou droit et moi avons eu quelques désaccords se soldant par une victoire de ce dernier. Résultat : un arrêt très rapide sur La Saintélyon puis quelques semaines de repos agrémentées de visites chez le doc et de séances photos à base de rayons X. Suite à ces examens ne révélant rien de trop alarmant, j’écope juste d’une date de passage, le 20 mars, pour un test isocinétique. Celui-ci permet de voir les déséquilibres au niveau des quadris et des ischios. Bref, je m’écarte du sujet !
Là je t’entends déjà dire : “euh, c’est intelligent de se caler 80km avant un examen de ce genre ?”. Bah écoute, sûrement pas 😀 Mais bon, voilà, le genou allant mieux depuis le début d’année il me fallait un truc à me mettre sous la dent. En plus ça m’a permis d’arriver au test en disant que je m’étais entraîné tout le week-end 😆
Merde, je me suis toujours pas vraiment raccroché au sujet ! Donc, pour une fois je vais prendre le départ sans avoir tenu de stand juste avant et sans trop de fatigue accumulée. Même que je me suis préparé un minimum pour la course en bouffant des bornes aussi bien en basket qu’en vélo.
Je monte sur Paris en compagnie de 3 Rochelais qui sont également inscrits sur le 80km. Retrait des dossards puis le temps de papoter avec les quelques connaissances croisées sur place et je décide de rentrer dormir chez maman. Outre le fait que c’est l’occasion d’y passer, c’est s’assurer un max de chances de passer une bonne nuit et de manger correctement avant le départ.
EcoTrail de Paris | Départ pour le départ
C’est enfin le jour de la grande balade. Je vérifie mon matos une dernière fois et remballe le tout pour prendre le bus en direction de la base de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines. Je suis le seul coureur à monter dans cette grande boite à roulettes en début de parcours. Un autre embarque à l’arrêt suivant. Nous n’avons pas de mal à nous reconnaître parmi le peu de passagers, que ce soit à cause de la tenue ou du fait de manger des pâtes dans un sachet en plastique à 10h30 😆 On se fait un rapide signe de tête en guise de bonjour. Un autre montera plus loin mais restera à l’avant sans nous remarquer.
À la descente c’est avec le premier que la discussion s’entame et continuera jusqu’à ce que la navette nous dépose au lieu de départ. Nous nous séparons au niveau des consignes et je retrouve les copains Rochelais, puis Norman et enfin Élisa. Cette dernière va aussi courir caméra à la main, c’est son premier ultra et elle flippe à mort. Nous nous connaissions juste via les réseaux et je lui avais proposé de courir ensemble. Si tu veux voir ce qu’elle fait, direction sa chaîne : Elisa Is Running.
Petit retour sur les consignes. Il était indiqué au règlement que des sacs de 20L maximum étaient autorisés. Bon je sais qu’il y a toujours une petite tolérance et, honnêtement, on met quoi dans un sac de 20L ? Bref, dormant à 2 endroits différents avant et après la course je devais tout laisser dans le camion alors j’ai opté pour un sac de 30L accompagné d’un autre à ranger dedans une fois vide. J’ai surtout minimisé à fond ce que j’emportais pour ces quelques jours. C’est limite si j’ai pas coupé le manche de ma brosse à dents 😆 Au final j’ai vu des sacs énormes être pris en charge sans souci. Ce serait cool que les infos là dessus soient un peu plus précises la prochaine fois. Mettre une limite à 20L c’est pour éviter que chacun apporte sa maison mais 40 serait plus correct et représentatif je pense.
EcoTrail de Paris | It’s time
Elisa, Norman et moi rentrons dans le sas. On y retrouve Yannick. Lui m’avait contacté via Instagram et nous avions parlé de démarrer ensemble, c’est aussi sa première si longue distance.
Norman disparaît et je tombe sur Bruno qui était avec moi dans le train la veille et Marc mon osteo. Puis sur d’autres copains : Béa, Didier, Gilles, Ben… et pour finir voici les Lapins Runners qui, fidèles à eux-mêmes, débarquent 3 minutes avant le coup d’envoi. Ça fait vraiment plaisir de revoir les potes et de savoir qu’on va partager quelques kilomètres ensemble.
Un décompte de 10 secondes est lancé, enfin “secondes”, elles étaient pas bien régulières 😆 12h15, c’est l’heure, nous voilà parti pour 80 kilomètres !
On remarque vite que le sol est déjà humide et un chouille gras mais ce n’est rien par rapport à ce qui nous attend…
EcoTrail de Paris | Encore un peu de boue ?
Alors que certains membres du petit groupe de départ prennent de l’avance, j’ai à mes côtés Yannick et Élisa ainsi qu’Émir et Carole. L’idée est claire : rallier la ligne d’arrivée tous ensemble. Ben n’est pas loin non plus et nous le croisons souvent.
Premier petit bouchon après 600m puis d’autres dans des parties plus boisées et déjà bien plus grasses. D’ailleurs dans une de ces zones collantes il ne m’aura pas fallu longtemps pour y laisser mes 2 chaussures… Genre une petite demi-heure de course… Et hop les chaussettes pleine de boue ! Pas grave, je ne suis pas venu pour rester propre 😉
Les discussions et les rires font passer très vite les premiers kilomètres. La petite bruine se transforme en neige et du béton nous passons à la forêt. Les chevilles déjà sales, au détour d’un chemin, nous croisons quelques jeunes en plein footing. Pour la déconne je leur propose de courir avec nous jusqu’à la Tour Eiffel. 2 d’entre eux, Jérémy et Charles, nous suivent jusqu’au premier ravitaillement. Quelques kilomètres de pur délire pendant lesquels nous perdrons nos chers lapins…
Buc
22km, presque 3h de course (oui on s’est un peu traîné), voici le 1er ravito. Beaucoup de choses à manger et à boire. Des trucs cool comme des noisettes sont au menu mais également un très bon comté et surtout du chocolat mais… rupture de stock sur le saucisson ! WTF !!!! Y’a profusion de tout mais, soit les quelques 1800 à 2000 coureurs devant nous étaient de sacrés viandards, soit les quantités prévues étaient bien insuffisantes…
Enfin bon, j’enquille les morceaux de fromage et de chocolat car, au prochain coup, il n’y aura que de l’eau. Le temps de remplir nos flasques que voici le couple aux oreilles pointues. Cool on va pouvoir repartir tous ensemble. Ha, par contre il serait temps d’arrêter de glander car nous n’avons en fait que 25 minutes d’avance sur la barrière horaire. Cela met un petit coup de stress à Yannick.
Nous recroisons les 2 jeunes, ils ont réussi à se paumer en essayant de rentrer… 😆 Encore une crise de fous rires !
Notre allure est très modérée mais, petit à petit, avec Élisa et Yannick, nous distançons Émir et Carole qui ne sont pas dans leur meilleur état de forme. C’est donc en trio que nous continuerons cette aventure boueuse où je finirais rapidement au sol suite à une magnifique glissade artistique.
L’association Dunes d’Espoir est présente sur cet EcoTrail avec une joëlette. En passant à côté d’eux on ne peut que saluer leur détermination ! Déjà qu’on en chie en tant que simples coureurs, là ils doivent faire progresser leur engin et le petit bonhomme qui y est installé dans cet immense bourbier. Et c’est qu’en plus ils carburent ! Ils nous redoubleront une fois avant que ne nous ne passions devant sans jamais les revoir. Un grand bravo aussi au gars croisé bien avant et qui avait son fils dans une poussette.
La neige blanchit commence à blanchir les sols et les arbres, c’est joli mine de rien.
Meudon
Alors que lumière et température commencent à baisser, nous approchons du 45ème kilomètre et de son ravitaillement. Cette fois nous avons une quarantaine de minutes d’avance sur la barrière mais je sais qu’il ne faut pas s’endormir vu la tronche des chemins.
“Bon les copains, 5 à 10 minutes de pause. On recharge en eau, on grignote, on sort les frontales, on se change ou ajoute une couche et on se casse.”
Situé sur la terrasse des Apprentis d’Auteuil, ce ravito est un peu dans le vent et on se refroidit extrêmement vite. J’enlève mes gants pour faciliter les manipulations… manipulations pour lesquelles je dois en fait demander l’aide d’un bénévole tellement mes doigts sont froids. Même pas foutu de mettre en place la batterie de ma frontale moi même…
Il fait presque nuit et c’est frigorifiés que nous repartons de là. J’ai vraiment mal aux mains et c’est sûrement ce qui m’a causé un petit coup de moins bien en montant à l’Observatoire de Meudon. Heureusement cela n’a duré que quelques minutes, le temps d’être de nouveau chaud visiblement.
Le prochain ravitaillement est au 57ème kilomètre. Les points de passage sont maintenant moins espacés et c’est mieux pour le moral des troupes d’avoir des objectifs à plus court terme. Mais, pour le rejoindre, nous devrons de nouveau tremper nos chaussures dans la boue. Celle-ci est de plus en plus liquide et maintenant plus question de passer notre temps à marcher quand c’est trop pourri. Il faut maintenir l’écart avec l’horloge et pour ça il faut courir le plus possible, même doucement, le tout est de gagner quelques secondes par kilomètre.
Je donne le rythme en m’assurant que mes compagnons me suivent et petit à petit nous gagnons Chaville.
Chaville
Une dernière montée et c’est l’heure de la bouffe ! Voilà quelque chose de réconfortant ! En plus il y a du chaud sur ce 3ème ravitaillement. Un peu de chocolat, un peu de fromage, je cherche le saucisson, là aussi “victime de son succès”. N’étant pas trop soupe je me laisse tenter par les infusions “Respiration profonde” dont la boite traîne sur la table. “On n’a plus d’eau chaude”… Sérieux ? C’est quoi cette blague… Je vois à l’arrière des piles de pots de café et de boites de tisane mais il n’y a plus d’eau chaude ? L’orga n’a rien prévue pour en refaire chauffer ??? C’est quoi ce fucking bordel !
Allez, tout le monde a grignoté, repris de l’eau ou autre, c’est toujours pas le moment de s’attarder plus que nécessaire, on repart.
Parenthèse coup de gueule
A peine quelques mètres après ce ravitaillement, je vois au sol des bols de soupe vides. Pour limiter les déchets chacun devait avoir son gobelet mais la soupe était tout de même servie dans des bols en carton. C’est clairement plus pratique.
Par contre ça me gave de voir encore qu’une belle bande de cons jette toute sa merde par terre ! L’occasion de parler aussi du nombre incalculables de gels au sol… et encore, sur la fin, on ne les voyait plus puisqu’ils étaient sous la boue… où, clairement, ils vont rester longtemps…
Une pochette à déchets était fournie avec le dossard et ce n’est pas compliqué de mettre ses emballages dedans… Bon, ok, un peu quand même en fait vu que l’ouverte est très petite. Bref, quoi qu’il en soit, y’a des poubelles !
J’ai aperçu des pochettes à déchets des éditions précédentes qui étaient bien plus grandes, faudrait peut être revenir là dessus 😉
Fin de parenthèse
12 kilomètres à faire pour atteindre Saint-Cloud, le dernier ravitaillement, et la bataille contre l’horloge est loin d’être finie. Après un passage en ville nous arrivons au Domaine de Saint-Cloud et je pensais que là boue serait alors un mauvais souvenir… Je me trompais complètement ! Les chemins sont ravagés. Je vois les aménagements d’un parcours santé et je rigole intérieurement en pensant à la tête du gars qui va vouloir venir faire son jogging et ses tractions le dimanche matin.
Je pourrais partir seul et abandonner mes camarades, c’est d’ailleurs ce que suggère Yannick dont le mental flanche et dont les jambes sont déjà fatiguées depuis quelques kilomètres. Je sais qu’Élisa est cramée aussi mais elle ne dit trop rien et avance sans se plaindre. Moi, je suis dans un état de fraîcheur qui m’étonne. Alors oui, je pourrais tracer et bâcher rapidement les 15 dernières bornes. La demoiselle me suivrait sûrement, du moins en adaptant la cadence mais nous avons dit que nous passerions la dernière marche tous les 3 et hors de question de laisser quelqu’un derrière. Je sais que seul, Yannick ne pourra pas tenir la barrière horaire mais que comme tous ceux qui ont pris le départ il ne souhaite que ramener cette médaille.
Malgré les protestations, j’arrive à faire courir tout le monde, ne serait-ce que quelques centaines de mètres avant de marcher à nouveau. Cette alternance de marche et de course nous amène à l’utilme ravito pour 23h soit toujours 30 minutes devant la barrière horaire.
Celui-ci est une fois de plus en haut d’une côte que je monte en courant pour prendre un peu d’avance et avoir le temps de rappeler Émir qui avait tenté de me joindre.
Saint-Cloud
Le sol devant les tentes n’est plus qu’une infâme bouillie marron. Cette fois il y a de l’eau chaude et je peux tenter la fameuse infusion 🙂
Au téléphone j’ai peur d’apprendre une mauvaise nouvelle mais non ! Les copains sont toujours en course mais vraiment limite sur le temps. Je sais qu’ils donneront tout pour continuer.
Je retrouve le reste de mon trio. Tout le monde est prêt, il nous reste une dernière portion, une grosse dizaine de kilomètres, un dernier effort, et enfin nous pourrons gravir les marches de la Tour Eiffel.
Ultime descente boueuse avant de sortir du parc et de retrouver un sol propre et roulant mais dans un environnement urbain et moins sympathique. Il faut maintenant courir le long de la Seine sur de grandes lignes droites… enfin courir… toujours alterner marche et course. Yannick est à bout et est persuadé que le parcours fait 78km plutôt que 80 donc que nous sommes larges. Perso j’y crois moyen et préfère assurer le coup. Je donne des repères, comme des poteaux par exemple, à partir desquels nous devrons courir puis d’autres ou nous reprendrons la marche. Cela toujours dans le but de grappiller quelques précieuses secondes qui mises bout à bout forment des minutes.
Je sais que je le pousse à chercher très loin au fond de lui le moindre reste d’énergie mais faut ce qui faut.
Nous commençons à voir le monument parisien qui, jusqu’alors, était caché dans les nuages. Au fur et à mesure de notre approche sa vue n’en est que plus belle. Le tracé nous fait tourner un peu dans tous les sens avant d’arriver enfin à son pied.
Tour Eiffel
80km ! C’est fait ! Nous y sommes ! Ticket en main, nous pouvons pénétrer la Dame de Fer et démarrer l’ascension des 347 marches qui nous séparent de la ligne d’arrivée. Je suis de nouveau étonné par mon état de fraîcheur, je pourrais presque me faire cet escalier en courant mais ce n’est pas aussi simple pour tous.
Peu importe le temps que ça a pris, nous voilà au 1er étage et ne reste qu’à franchir la ligne d’arrivée, qu’à mettre un point final à cette aventure. Derrière elle, l’ami Steve Kondo au micro qui me glisse qu’il commençait à s’inquiéter de ne pas nous voir arriver. C’est qu’il est minuit passé de 40 minutes et la fermeture est prévue à 1h, ne restait pas beaucoup de marge.
Après quelques photos, je récupère la médaille que je trouve assez bof. Qu’elle soit en bois c’est cool mais elle aurait pu être gravée ou je ne sais pas mais là c’est pas ça… Je choppe le t-shirt et m’empresse de me diriger vers la tireuse à bière.
Seulement ce petit jus de houblon bien mérité est juste infecte ! Vraiment ils ont choisi la bière la plus dégueulasse possible ou quoi ? Pourtant c’était la Saint Patrick… Il y a bien quelques petits producteurs de bière dans le coin qui ont des choses super et qu’ils seraient bien de mettre en avant plutôt que de servir cette pisse que j’ai fini comme beaucoup par verser par terre.
EcoTrail de Paris | L’après course
Il fait froid au 1er étage alors nous rentrons vite dans l’ascenseur pour quitter les lieux. Durant la descente la tour se met à scintiller. Ça veut dire qu’il est 1h du mat, c’est la fin du game !
Direction maintenant le stade pour récupérer nos sacs et manger un morceau. Et c’est qu’il faut gambader pour les choper les sacs… Bon perso j’ai encore du jus mais pour ceux qui finissent vraiment à bout c’est pas cool d’arriver au stade pour entendre “non c’est plus loin”… sachant qu’après il faut revenir au stade… bref… Je comprends tout à fait que de garer 2 semi-remorques ne soit pas simple non plus 😉
Nous zappons l’étape vestiaires et allons directement à la bouffe. Là c’est top ! Le plateau est bien garni et ça fait vraiment du bien de manger chaud.
Ce qui fait du bien aussi c’est de revoir des gens croisés avant ou pendant la course, voir même d’autres courses et de les voir avec une médaille autour du cou. Pendant que nous avalons nos lasagnes, un couple entre, ce sont les Lapins Runners ! Ils sont arrivés et sont médaillés aussi 🙂
La médaille, ils l’ont par contre reçu au pied de la Tour Eiffel. L’organisation a reculé un peu la dernière barrière horaire et ceux arrivés après 1h sont donc finishers.
EcoTrail de Paris | Pour conclure
12h34, c’est le temps qu’il nous aura fallu pour boucler cette promenade. J’aurais pu mettre 1h30, 2h de moins mais bon, qu’est ce que ça m’aurait apporté ? N’était-ce pas plus cool de finir avec les copains ?
Quoi qu’il en soit j’aurais passé un bon moment sur ce parcours. Oui il y a eu de la boue comme pas possible et c’était compliqué. On lit partout que c’était “dantesque”, j’ai entendu des gens pester tout du long mais bon, c’est pour ça qu’on a signé non ? Ça fait partie du jeu. On est venu pour en chier ! Et puis comme ça on est encore plus contents, plus fiers, de l’avoir fini. N’empêche que les barrières horaires auraient pu être légérement adaptées pour l’occasion.
Je dois aussi avouer aimer les conditions de merde… C’est comme ça que veux-tu, c’est comme à l’école, j’ai jamais été bon sur les trucs faciles 😆
Sinon bah faut revoir la quantité de saucisson et choisir une bière buvable et puis revoir aussi un peu le balisage. Je n’en ai pas encore causé mais, par moment, c’était limite et on a pu se demander où aller voir rappeler certains coureurs déjà partis. Aussi ce serait cool d’avoir des panneaux indiquant “Il reste X km”, c’est toujours bon pour le moral.
J’ai eu plaisir à redécouvrir cette région que j’ai quitté en empruntant des chemins qui m’étaient encore inconnus et dans globalité le parcours est agréable. Si il faut resigner pour l’an prochain, je le fais sans hésiter, ne serait-ce que pour vivre la chose avec des conditions peut être plus “normales”. Malgré quelques bricoles c’est une chouette orga 🙂
Pfiou, je crois que j’ai assez écrit pour aujourd’hui… moi qui ne comptais pas faire un romain… c’est loupé 😀
Et toi, tu as pataugé dans la boue de cet EcoTrail ?
#vracpack | Mon équipement pour l’EcoTrail de Paris
- Frontale Stoots Hekla (Découverte de Stoots)
- Montre Garmin Fenix 3 HR
- Vest Cimalp Blizzard (Test Cimalp Blizzard – Code parrainage : 104186311)
- Tour de cou Natural Peak (Test Natural Peak)
- Boxer Cimalp Under (Code parrainage : 104186311)
- Collant Cimalp Pulsion 2 (Test Cimalp Pulsion 2 – Code parrainage : 104186311)
- Gants Cimalp Hybrid (Code parrainage : 104186311)
- Genouillère Epitact Epithélium Flex 01
- Manchons Lytess Flextone
- Chaussettes LCF Nepal (Test La Chaussette de France)
- Chaussures Altra Timp
- Lacets Xtenex (Test lacets Xtenex)
- Sac Oxsitis Pulse 12 X (Test Oxsitis Pulse 12 X)
- Caméra Olympus Tough TG-Tracker (Test Olympus Tough TG-Tracker)
Dans le sac
- Haut thermique Damart Sport
- Veste Cimalp Storm (Test Cimalp Storm – Code parrainage : 104186311)
- Pantalon Trail imperméable Kalenji (Test Pantalon Trail Imperméable Kalenji)
- Foulards multifonction de rechange
- Batterie externe RavPower (Test batterie externe RavPower)
- Nourriture : 9Bar, Flapjack, viande séchée
- Boisson Naturium Poulet Curry de Nutrisens Sport
Bon tt est dit ! Mille merci de m avoir traîner au bout ! Un super moment avec vous et pourquoi pas le même en plus sec. Une course que j’ai rêver depuis des mois mais c était encore mieux que je pensais…. Promis la prochaine j irais plus vite car… (pas de courbatures)
C’était avec plaisir ! On remet ça quand tu veux 😉
PS : la vitesse c’est pas grave ! C’est peut être toi qui me traîneras.