La Saintélyon 2017
Les années se suivent et ne se ressemblent pas ! C’était le 3 Décembre 2016, j’entrais dans la Halle Tony Garnier pour retirer mon dossard de La Saintélyon. quelque chose comme 18 heures plus tard j’en étais finisher. Autant j’avais dans l’idée de remettre ça, autant je n’aurais pas pensé y retourner tout juste un an après en tant qu’exposant.
La Saintélyon version 4 jours
Comme tu le sais peut être, depuis début Mars je bosse pour Accessoires Running et il m’arrive d’aller tenir un stand sur certains événements. C’était donc le cas pour cette Saintélyon 2017 et, crois moi, ce ne fut pas de tout repos.
Déjà, il m’aura fallu faire la route le jeudi et, comme depuis La Rochelle c’est pas encore assez long, il a fallu que je fasse un petit détour par l’usine qui fabrique les Ezyshoes. C’est quoi ce truc ? Eh bien ce sont des sur-chaussures anti-dérapantes qui permettent de gambader dans la neige sans trop s’inquiéter de se vautrer comme une merde, des chaînes pour godasses quoi. Et là, comme la neige était déjà présente, bah ça pouvait quelque peu servir.
Bref, après 10 bonnes heures derrière le volant et le déchargement du camion, me voici enfin à l’hôtel. Je suis claqué, faut dire que le dimanche précédent je me suis tapé le Marathon de La Rochelle et donc après il a fallu se lever tôt pour monter la vidéo et tout et tout. Hey, mais c’est pas là que t’as morflé du genou ? Bah si justement ! Et c’est que j’ai toujours mal bordel. Ah, et tu penses vraiment prendre le départ ?? Euh ouais, je verrais ça demain 😉
Après ce petit question réponse qui résume bien la situation, tu l’auras compris, malgré que j’avais bien mon dossard (merci I-Run), je n’étais pas tout à fait sûr de me lancer. Genou en vrac depuis 2 semaines, 2 jours de salon à faire et pas le temps de me poser entre le second et le moment tant attendu de rejoindre le sas…
Que faire ?
Pour le genou, j’avais vu que le stand Epitact Sport serait installé en face du mien et ils ont une genouillère dont j’ai entendu beaucoup de bien. Après une petite visite je repars avec la dite genouillère en test. Et un souci de réglé ! Enfin, je ne suis pas à 100% mais ça donne de bonnes conditions de test du coup.
Pour me rendre au départ, un collègue se propose de m’emmener et il me fait même un gros plat de pâtes le samedi midi. Tout se met bien en place. Pour la fatigue, j’ai l’habitude et ça va gérer. Allez, c’est décidé, je m’attaque à ce 72km et advienne que pourra. En plus avec la neige et le froid l’envie est trop forte pour résister.
Je passe dire bonjour sur le stand Cimalp et choppe au passage une paire de gants et un haut thermique, me voilà encore un mieux équipé pour le froid. Ha, non, manque encore un truc. Avec les températures négatives il me faut un truc pour protéger le tuyau de la poche à eau. J’ai Oxsitis pas loin et j’y trouve leur kit isotherme. C’est bon je suis full stuff 😀
Avec les potes
Sur le stand je vois d’abord passer Rémi que j’avais croisé rapidement sur La 1418. On prévoit de partir ensemble, on échange nos numéros et walou. Plus tard, voici Aurianne. C’est sa première Saintélyon, elle angoisse un peu mais ça ne l’empêche pas de m’apporter du chocolat 🙂 Elle est chargée de sa couverture et de son tapis, on pourrait croire qu’elle va faire du camping mais non, elle va juste se reposer dans les tribunes. Un seul impératif pour elle, chopper son train le lendemain à 14h 😆
Enfin, voici Audrey que tu connais déjà. Ma binôme de l’édition précédent mais aussi cette année du Raid ESSEC EY, de l’Urban Trail de Cergy-Pontoise ou encore du Marathon de Paris. Sur cette seconde participation elle prévoyait de chercher un chrono. Manque de chance, elle aussi a une patte un peu en vrac et donc elle partira doucement avec moi. Je lui propose d’aller trouver Aurianne dans les gradins pour faire connaissance. N’étant pas sûr de voir l’arrivée, je me dis qu’elles feront un bon duo.
20h, on peut attaquer le rangement du stand, on est efficaces, ça va vite et en même temps je m’enfiler un plat auto-chauffant, le truc bien pratique dans ce genre de situation. Je fais quelques aller-retours avec le diable, le genou suit bien, je suis confiant.
Le camion est chargé, j’ai le temps d’aller prendre une douche avant de m’équiper. Cool je vais pouvoir partir à neuf et franchement ça fait du bien !
La Saintélyon version courte
On arrive sur Saint-Étienne, j’ouvre les yeux, j’ai profité du trajet pour comater un peu. En quelques échanges de messages j’arrive à retrouver tout le monde, enfin presque. Il y aura eu un petit loupé avec l’ami Micke que tu as vu sur The Run Trip.
Nous voici dans le sas, un peu loin de la ligne de départ. Il y a 6 vagues, une toutes les 10 minutes, on a le temps de bien sentir le froid avant que ce soit notre tour… Nous partirons dans la 5ème aux alentours de minuit. C’est un chouette moment, je ne sens même plus la fatigue accumulée pendant 3 jours.
L’arche est juste derrière, seulement quelques foulées de faites, merde, déjà une petite gêne au genou… ça commence mal. Tant pis on verra bien et il faut d’abord se fader les 7 premiers kilomètres un peu chiants en ville avant d’attaquer les chemins.
Ha, tiens, j’ai l’impression que la genouillère est descendue. En effet… Alors pour l’histoire je suis reparti avec 2 tailles comme j’étais un peu entre 2. N’ayant pas eu le temps de bien regarder, j’ai enfilé la plus grande et n’arrivait pas à mettre l’autre. À mon retour j’ai réussi à passer la petite, juste une question de technique. Bref, c’est cette dernière qu’il faudra que j’utilise à la reprise et qui aurait pu être vraiment efficace.
Fin de cette parenthèse et nous posons les pieds dans la boue. J’ai déjà mes Ezyshoes aux pieds car ça ne gêne pas sur le bitume et y’a pas à chier, ça accroche bien dans cette gadoue.
C’est plus clair
Alors qu’en 2016 nous avions du brouillard à ce niveau du parcours, là on y voit clair et on distingue bien les coureur qui évoluent entre les parcelles enneigées. Je kiffe !
Une vue un peu gâchée quand on baisse les yeux et qu’on se rend compte qu’encore une fois les gens balancent leurs emballages de barres ou de gels par terre… C’est vrai qu’il n’y a pas assez de poubelles sur le parcours… Ça ne te rappelle pas un certain “coup de gueule” ?
Le sol devient glissant. Sur les bords des chemins beaucoup s’arrêtent pour chaîner leurs chaussures, c’est le cas des filles. On se refroidit vite, partir déjà équipé était vraiment une bonne idée.
9ème kilomètre le genou cause de plus en plus, 1 ou 2 km plus tard je ne peux plus courir, je laisse filer les copains. Commence une longue marche jusqu’au 1er ravito à Saint-Christo. Durant celle-ci j’en vois quelques-uns finir par terre de manière plus ou moins violente ou élégante.
Un choix à faire
Les quelques marches menant au ravito sont dures à gravir. Cela fait déjà quelques minutes que j’ai en tête de m’arrêter là, d’être raisonnable quoi. J’ai d’ailleurs vu qu’un car attendait un peu plus bas. L’option retour express est donc disponible.
Je prends un café, cherche le saucisson qui n’est pas présent, cherche les cookies qui ne sont pas là non plus… au moins il y a du chocolat 😀
Je pose mon cul sur un banc, discute avec le gars d’à côté qui fait le relais. Il me dit qu’il aura 44 kilomètres à faire, je lui dit que nous sommes au 1er ravito, il est persuadé que nous sommes au second… Oups, il est mal 😆
Le genou me lance, je me relève. Je pourrais repartir en marchant, ce serait long, très long, je crèverais de froid mais ce serait possible. J’avais vu le t-shirt finisher en photo et perso je ne le trouve pas super. Bon bah allez je vais pas déconner, j’ai essayé, je ne suis pas en état, ça ne sert à rien de se faire plus mal, je prends le bus.
Dans celui-ci il y a du monde. Chacun a sa raison d’avoir pris un siège, pas par plaisir, on préférerait être dehors mais c’est comme ça. Au moins on peut discuter et rigoler, ça aura été un bon moment 😉
Retour à la Halle
Le trajet fût un peu long pour revenir sur Lyon mais ça aura permis de voir une autre face de la course, celle de ceux qui suivent en voiture, qui se galèrent parce que ça roule mal, qui tente de rejoindre le départ de leur relais, qui encouragent et ravitaillent leurs proches.
Je suis maintenant dans la Halle depuis quelques minutes. Le vainqueur de La Saintélyon arrive. Le gars aura mis tout juste 5h18 ! Mais moi c’est Camille que j’attends. Elle est sur la Saintexpress et grâce au suivi live j’ai pu voir qu’elle était proche de l’arrivée.
La voilà, elle les aura bien bouffé ces 44km alors qu’elle ne partait pas sereine et qu’elle me tannait pour que je change mon dossard pour courir avec elle. Heureusement que je n’ai pas chercher à faire ainsi car j’aurais été un boulet 😆
Il doit être genre 6h du mat, elle rentre se coucher, moi je ne suis pas fatigué. L’avantage à cette heure-ci c’est qu’il n’y a pas de queue pour aller voir les ostéos et je me dis que ça ne me ferait pas de mal d’aller y faire un tour.
Ce qui est moche c’est que la nana avec qui je passe est limite obliger de m’aider à enlever ma chaussette droite… Je galère trop à plier la jambe… D’après elle ce serait un ligament qui fatigué… fait chier quoi. Je verrais un médecin du sport quelques jours plus tard et pour lui ce serait peut être un ménisque… Bref au moment où j’écris ces lignes je suis en attente d’aller faire radio et IRM pour en savoir plus.
7h, je rentre à l’hôtel, j’ai la dalle, allez je m’envoie un bon petit déj avant d’aller dormir !
Ils l’ont fait !
J’aurais pu ne dormir que 3 heures et aller attendre les copains à l’arrivée mais il fallait vraiment que je pionce. À mon réveil je check le suivi live et voit que mes 3 compagnons du départ sont arrivés.
Rémi aura mis environ 11h15 et si tu veux en savoir plus sur sa course, il vient d’ouvrir un blog avec un nom qui me plait bien : Ma Barbe en Balade.
Les filles sont restées ensembles tout du long et auront terminé en un peu moins de 12h30. Je savais que les mettre ensemble ça le ferait bien 🙂
Je n’aurais revu qu’Audrey le temps d’avaler un bon burger. Elle me raconte la course et me parle d’une descente où les gens étaient sur les fesses. Oh que j’aurais aimé voir ça 😆
La Saintélyon, faudra remettre ça
Je n’ai pas spécialement de regrets d’être monté dans ce bus, je savais à quoi m’en tenir avant le départ. Mais voilà, cette édition dans la neige et avec des températures bien basses bah j’aurais bien voulu en voir plus ! Une balade de 2h30 pour 16km c’est pas assez !
Ne me reste plus qu’à y retourner en 2018 ou plus tard en espérant retrouver les conditions de cette 64ème édition. Enfin bon, faut déjà que je retape mon genou et, quand je pourrais sortir courir un peu, je serais déjà content.
Et toi, cette Saintélyon, tu étais ? Tu as kiffé ?
PS : Il n’y aura pas de vidéo pour cette course car sur une si petite portion je n’ai pas grand chose à te montrer mais j’ai quand même fait un debrief live que tu retrouveras en fin d’article 😉
Mon équipement pour la Saintélyon
- Frontale Stoots Hekla (Découverte de Stoots)
- Montre Garmin Fenix 3 HR
- Haut thermique Cimalp Strategic (Code parrainage Cimalp : 104186311)
- Vest Cimalp Blizzard (Test Cimalp Blizzard)
- Vest Cimalp Storm (Test Cimalp Storm)
- Boxer Cimalp Under
- Collant Cimalp Wintertight (Test Cimalp Wintertight)
- Gants Cimalp Hybrid
- Genouillère Epitact Epithélium Flex 01
- Manchons Lytess Flextone
- Chaussettes LCF Nepal
- Chaussures Altra Timp
- Lacets Xtenex (Test lacets Xtenex)
- Sur-chaussures antidérapantes Ezyshoes Xtrem
- Sac Oxsitis Hydragon ACE 17 (Test Oxsitis Hydragon ACE 17)
- Caméra Olympus Tough TG-Tracker (Test Olympus Tough TG-Tracker)
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