Sélectionner une page

Kiska et Misti, le bon duo de lampes frontales Stoots

Kiska et Misti, le bon duo de lampes frontales Stoots

La lampe frontale, un accessoire ô combien indispensable pour qui veut courir de nuit. Parmi l’offre actuelle, il est une petite marque française appelée Stoots dont la production est passée de plutôt “homemade” à quelque chose d’un poil plus industriel.

Avant d’aller plus loin dans cet article, je t’invite à regarder la vidéo de ma visite chez Stoots. Enfin, de ma visite chez “l’ancien” Stoots. Tu pourras y faire la connaissance de Florian qui s’occupe toujours de la partie conception mais, tout ce qui est production, vente, sav… est passée dans un atelier plus conséquent. Cela s’en ressent au niveau de la qualité de fabrication des lampes qui a fait un énorme bon en avant comme je l’avais dit en présentant la Kiska 2.

Cette Kiska 2 est d’ailleurs l’une des lampes dont je vais te parler aujourd’hui. Presque 1 an après sa mise en service lors de La Saintélyon, il est grand temps pour moi d’écrire ce petit test 🙂

Bah ouais, je n’ai pas arrêté de repousser la chose par manque de temps et dans l’idée de te pondre un truc méga ultra complet alors qu’en fait, tout ce qui t’intéresse c’est de savoir si ça éclaire bien, si c’est costaud et si la batterie tient le coup. Je me trompe ?

Autrement, 1 c’est bien mais 2 c’est mieux ! Là on pourra déjà penser à la batterie qu’il est important d’avoir en double au cas où mais c’est aussi le cas de la lampe en elle même. En effet, quand on part seul quelques heures en nocturne ou que l’on s’engage sur un trail, nous ne sommes jamais à l’abri d’une panne matériel. Je vais donc également te présenter la Misti 2, une toute petite lampe frontale qui sera le complément idéal de la Kiska 2.

La Kiska 2

Chez Stoots, c’est le modèle qualifié de “polyvalent par excellence”. La Kiska 2 est taillée dans un bloc d’alu sur lequel on trouve la large lentille couvrant les 3 LED ainsi que le bouton de commande sur l’avant et l’emplacement batterie sur l’arrière.

La lampe arrive dans un étui à l’intérieur duquel on retrouve aussi :

  • Une batterie 18650 avec sa protection silicone
  • Un bandeau
  • Une fixation
  • 2 élastiques silicones
  • Un chargeur USB
  • Un mode d’emploi

Je ne vais pas te décrire en détail cette lampe et ses accessoires car, d’une je l’ai déjà fait dans l’article cité plus haut, de deux certaines infos sont obsolètes et j’en reparle plus bas 😛

C’est une frontale légère, 26g seulement. Un poids auquel il faut ajouter celui de la batterie soit 46g pour un total de 72g.

La puissance est ajustable de 50 à 1000 lumens selon 5 modes grâce au bouton sur l’avant. 1 appui pour monter d’un cran, on maintien pour redescendre. Simple et efficace.

2 modes “survies” sont aussi de la partie. 5 lumens chacun et un éclairage soit blanc soit rouge. Parfait pour signaler sa position pendant un long moment en cas de galère. Oui car, dans ce mode, c’est jusqu’à 400h d’autonomie !

Autrement le temps de fonctionnement dépend bien sûr de la puissance choisie et je te colle le tableau ci-dessous piqué chez Stoots pour bien résumer la chose 😉

Elle embarque un système de focalisation électronique qui permet, en gros, de recentrer le faisceau quand on augmente la puissance afin d’éclairer là où il faut.

La température d’éclairage ? On est sur du 5000 Kelvin, un blanc neutre quoi.

Pour parfaire la chose, la Kiska 2 est IP68 et résistera donc à un bain d’une heure à 5 mètres de profondeur.

La Misti 2

Parlons maintenant de cette petite chose qu’est la Misti 2. Une mini lampe de 3,5cm de haut (sans batterie) elle aussi faite d’un bloc d’aluminium anodisé. 1 seule LED sur l’avant, 1 bouton sur l’arrière et 1 port micro-USB sur le dessus. La batterie vient se loger en dessous.

Plus petite et donc plus légère avec seulement 15g sur la balance (hors batterie bien sûr).

Cette fois, avec la lampe, on trouve dans l’étui :

  • Une batterie 18650 avec sa protection silicone
  • Un bandeau
  • Une fixation
  • 2 élastiques silicones
  • Un câble micro-USB
  • Un mode d’emploi

Tu auras compris que, si il n’y a pas de chargeur mais un port micro-USB direct sur la lampe, c’est qu’elle fait office de chargeur 😉

Point de focalisation électronique sur ce modèle. En même temps avec 1 LED ça parait compliqué… Et nous avons un total de 6 modes : de 50 à 300 lumens + survie rouge et survie blanc (5 lumens).

Même principe, 1 appui pour monter la puissance, on maintien pour la baisser. Concernant l’autonomie, je pique de nouveau le tableau de la marque.

Toujours une température d’éclairage de 5000 Kelvin mais un peu moins d’étanchéité. “Seulement” IP67 soit une immersion de 30 minutes à 1 mètre de profondeur.

Ah ! Et les élastiques silicones fournis avec les lampes, c’est pour fixer sur un guidon de vélo par exemple 😉

Histoire de charge

Les batteries fournies sont, comme indiqué, des 18650. D’une capacité de 12Wh, on peut en trouver facilement dans de nombreux autres appareils comme les cigarettes électroniques. Chez Stoots, un joint est ajouté pour l’étanchéité mais rien n’empêche de se dépanner avec d’autres batteries 😉

La marque propose aussi des batteries 18500 dont la capacité est alors de 7Wh. Un peu plus petites, elles sont 16g plus légères (30g si tu ne veux pas faire le calcul). Forcement elles offriront un peu moins de temps d’utilisation.

Tu as pu voir l’autonomie annoncée pour chacune des lampes en fonction de la puissance choisie dans les tableaux ci-dessus mais je ne t’ai pas encore parlé du temps de charge. C’est long, très long ! Stoots indique 4h pour remplir une 18650 et, dans la réalité, c’est bien quelque chose comme ça.

Si tu as plusieurs batteries, il peut donc être intéressant d’acheter un chargeur supplémentaire afin de les charger par 2 et gagner du temps. Bien sûr, si tu possèdes les 2 lampes dont on parle ici, tu peux déjà charger les batteries par 2 😛

Dans tous les cas, à l’insertion de la batterie dans la lampe, un test d’autonomie est effectué et t’indique le niveau de charge :

  • 4 flashs : 100%
  • 3 flashs : 75%
  • 1 flash : 25%
  • Clignotement : 0%

Évite juste de regarder ta frontale droit dans les LED à ce moment là car ça pète les yeux 😆

Stoots, des lampes qui évoluent

Je disais que je n’allais pas redétailler la Kiska 2 car certaines infos sont obsolètes. En effet, entre celle que j’ai qui date de fin 2018 et une achetée par Laurence au printemps 2019 en vue de l’Ultra Marin, il y a quelques différences.

Tout d’abord, sur la face extérieur du bloc batterie, une plaque de renfort a été ajoutée. C’est une bonne chose car ça semblait parfois un peu “mou” au moment d’insérer l’accu.

Le support de lampe a lui aussi évoluer. Plus large et plus arrondi. Il doit normalement être plus confortable et plus stable. J’en ai reçu un avec la Misti et j’avais noté un défaut. La pince serrait trop la batterie et en griffait l’étiquette. Bref, Stoots a fait revenir tout ça pour remodifier correctement 🙂

Le bandeau aussi a changé. On est revenu sur quelque chose de plus proche de celui fourni jadis avec la Hekla… sérieux je viens d’écrire “jadis” comme un vieux quoi… 😆

Je préfère cette version à celle que j’avais eu avec la Kiska 2 dont les gros trucs de réglage en plastique pouvaient être un peu inconfortables au niveau des oreilles.

Pour résumer, Stoots est vraiment à l’écoute des utilisateurs et sait se remettre en question pour améliorer constamment ses lampes frontales.

Un petit joint

Comme déjà dit, Stoots ajoute un joint au bout de ses batteries. Jusque là c’était un joint caoutchouc ou un truc du genre, maintenant c’est une rondelle plastique sortie d’une imprimante 3D. J’ai envie de dire : c’est pas plus mal !

Niveau résistance il n’y a pas photo !

Par contre, pour pouvoir les remplir avec le chargeur, il faut en relever un peu la patte de connexion. Bien sûr, cette info est valable si tu dispose d’une version achetée il y a un petit moment.

Là où c’est plus problématique, c’est que le contact ne se fait pas dans la Misti. Pareil, je pense qu’il faut tirer un peu la patte de contact.

En cas de doute sur la compatibilité ou l’éventuelle modif à faire, le mieux est de contacter Stoots pour voir ça 😉

Duo de Stoots sur le terrain

Saintélyon, RaidNight 41, Ecotrail et Ultra Marin, sans parler de quelques entraînements, les occasions de tester tout ça n’ont pas manqué ! D’ailleurs, je t’invite à aller voir les vidéos de ces courses pour avoir un aperçu en images de l’utilisation des lampes.

Bref, essayons de faire court et efficace !

Et, avant d’oublier, non, je n’ai pas fait de test en mode sous marin. J’ai couru sous le déluge et ça me suffit pour voir que ça résiste à la flotte 😉

Avec la Kiska

La Kiska 2 est légère et tiendra parfaitement bien sur la tête. Pour moi, le dernier bandeau en date est le meilleur. Concernant le clip de fixation, en effet le nouveau apporte de la stabilité.

Avoir la frontale direct sur la tête ça passe très bien mais, pour un peu plus de confort, avoir un bandeau, foulard, casquette ou bonnet en dessous est bien aussi. Chacun sa préférence à ce niveau.

Utiliser la batterie comme point de fixation et de pivot reste toujours une très bonne idée. Le réglage de l’inclinaison est du coup hyper simple !

On trouve facilement le bouton et c’est simple à utiliser, même avec gants.

Côté éclairage, c’est du bon ! Le plus souvent, on jonglera entre 200 et 400 lumens. Cela permet de voir correctement et suffisamment loin devant soi tout en ayant de la lumière toute la nuit. Bon, tout dépend aussi de la longueur de la nuit hein ! C’est pas la même en été et en hiver.

Moi j’aime bien y voir vraiment clair, surtout si j’accélère un peu, et j’ai tendance à souvent grimper à 1000 lumens. Forcement la batterie fond un peu plus vite et, sur le RaidNight par exemple, j’ai eu à changer en cours de route. Quand l’énergie vient à manquer, la lampe commence à clignoter.

Parfois il n’est pas évident de sortir l’accu, surtout avec les mains froides. Si Stoots pouvait étudier un système d’éjection ce serait cool 🙂

Je n’ai pas fait de tests précis mais l’autonomie annoncée semble totalement réaliste.

Reste qu’au niveau de l’éclairage, je le trouve plus froid et diffus que celui de la Hekla, dernier modèle “homemade” de Stoots. Du coup j’ai l’impression que ça casse un peu les contrastes et j’aime moins.

Aussi, peut être qu’un mode 600 ou 800 lumens serait intéressant ? Je dis ça comme ça, je ne sais pas trop, si il n’y est pas c’est sûrement pour une raison… mais bon… T’en penses quoi toi ?

Et la Misti ?

Je dois le dire, j’ai peu couru avec la Misti sur la tête. Juste une fois pour faire l’essai. En fait, cette lampe m’intéressait afin de l’adapter à ma caméra pour réaliser la vidéo de l’Ultra Marin. Encore merci Sam pour la fixation en impression 3D 😉

Dans ce rôle, c’est pas mal, mais, pour bien faire, il faudrait changer la lentille pour vraiment adapter le faisceau à cette utilisation. Et si tu songes à faire la même chose, il faut quand même savoir que les lampes Stoots génèrent du flickering, les concernés comprendront 😉

En courant c’est déjà sa légèreté qui se fait remarquer. L’impression de ne rien avoir sur la tête ! L’unique LED offre assez d’éclairage pour évoluer tranquillement sur des terrains pas trop techniques, en zone urbaine… et sans aller trop trop vite.

La Misti est surtout la lampe de secours à avoir ! Enfin, surtout en complément d’une autre lampe Stoots puisque les batteries sont communes. Elle ne prendra vraiment pas de place dans le sac et pourra rapidement être mise en service en cas de défaillance de la lampe principale.

C’est là aussi qu’on voit qu’utiliser la batterie comme point de fixation est intéressant. 1 bandeau pour tout le monde, on déclipe et on reclipe. C’est vraiment plus pratique que d’avoir 2 frontales complètes avec leurs bandeaux car ceux-ci ne sont pas toujours démontables et prennent donc de la place. Ok… si peu 😛

Avec sa petite taille, c’est aussi une lampe que l’on peut toujours avoir sur soi.

Stoots Kiska 2 et Misti 2, yabon !

Que ce soit la Kiska ou la Misti, on reste sur du matos robuste et bien fini.L’éclairage est bon, l’autonomie est du genre suffisante, c’est compact, léger et pratique !

Je ne l’avais pas encore évoqué mais la chaleur est correctement dissipée et on ne se retrouve pas avec un truc brûlant après quelques minutes d’utilisation.

Surtout, la proximité de la marque avec ses utilisateurs est appréciable que ce soit pour du conseil ou du SAV.

Voilà ! Mis à part que je préférais l’éclairage de la Hekla, que te (re)dire d’autre ? Éventuellement que, moyennant quelques euro de plus, tu peux faire personnaliser ta lampe de 2 manières :

  • En choisissant la teinte de l’anodisation
  • En faisant marquer ta lampe

Tu recherches une nouvelle lampe frontale pour le trail ou autre ? Pour les raisons citées ci-dessus mais aussi parce qu’on est sur du conçu et fabriqué en France, je ne peux que te recommander Stoots.

En plus, le rapport qualité/prix est vraiment correct :

Bon… au final je crois que j’ai réussi à être plutôt complet non ? 😛

Sinon, toi, tu aimes ces petites marques de chez nous comme Stoots ou tu préfères les trucs plus industriels et marketés ?

À propos de l'auteur

Julien

Webmaster, testeur, youtubeur.... En gros il est souvent derrière le PC sauf quand il a l'arc à la main ou les baskets aux pieds. Le bestiau fait 1m82 pour 78kg et chausse du 48... oui oui ça fait grand.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

-15% sur les nouveauté : Code IRUN15







-5% sur les aventure : CHILOJR5

Pin It on Pinterest

Partager

Partagez cet article

Ce serait vilain de tout garder pour vous !