La Saintélyon 2018
L’événement incontournable du premier week-end de décembre c’est chaque année La Saintélyon. Ce fut ma première grosse distance en 2016, un loupé en 2017 et voilà que je me suis retrouvé aligné au départ de cette 65ème édition un peu spéciale.
La Saintélyon, c’était pas prévu
Tu commences à me connaître et tu sais que je ne suis pas du genre à m’inscrire à une course trop longtemps à l’avance… Bon, bah pour cette Saintélyon, je n’aurais signé qu’une semaine avant le départ :p
La faute à qui ? Eh bien, j’étais allé courir avec un groupe sur La Rochelle et quelques gars étaient entrain de s’organiser pour le trajet… Bref, à les entendre ça m’a chauffé et j’ai dit : “euh, il reste une place dans la voiture ?”, “ouais peut-être”… voilà voilà… Comme j’étais resté sur ma faim en 2017 après avoir dû arrêter à cause de mon genou, j’avais quand même très envie d’y retourner et, si possible, avec la neige ! Sans parler du fait que j’avais comme un manque d’épreuve longue, de truc qui te déboîte un peu la tronche.
Du coup, il me fallait un dossard et pour ça, je remercie I-Run de m’en avoir trouvé un en dernière minute 🙂
Before the party
Passage obligatoire avant de prendre le départ, le village-expo installé dans la Halle Tony-Garnier. C’est d’ailleurs le lieu d’arrivée de la course et on peut y voir la belle arche lumineuse qui marque la fin de la route.
Avec Michel et Quentin, mes compagnons de route depuis La Rochelle, on arrive sur Lyon le vendredi soir et nous avons juste le temps de récupérer nos dossards avant la fermeture. Le temps aussi de dire bonjour sur quelques stands et surtout de dire “je reviens demain, on aura plus de temps pour causer”.
Et on a quand même tapé la pose pour la photo standardisée sous l’arche quitte à faire attendre quelques minutes de plus la nana du Airbnb 😆
Le dossard
Allez, je case ça là, le dossard de La Saintélyon c’est toujours ce chasuble. Ok c’est le charme du truc mais je trouve ça vraiment chiant. Pour la première fois je l’ai gardé en un seul morceau mais, en général, j’ai au moins 1 des élastiques qui pète.
Surtout, quand on doit le porter avec une veste, il devient bien gênant pour manipuler la fermeture éclair de celle-ci.
Bon… Il a au moins le mérite de ne faire que l’on a pas à se demander comment l’accrocher 🙂
Ah, et avec lui, nous avons eu droit à un sympathique bonnet.
H-quelques-unes
C’est donc le samedi, après une matinée composée de glandouille et de grosse bouffe, que j’aurais pris un peu plus le temps de visiter. Je suis surtout resté discuter chez Cimalp et chez Stoots dont je mettais en test le soir même la nouvelle Kiska 2. Bien sûr j’ai aussi regardé quelques nouveautés et, comme tout bon blogueur qui se respecte, n’ai pas fait une seule photo 😆
À force de discuter, l’heure tourne et j’aurais à peine eu le temps d’admirer les 2 toiles que Vincent Dogna avait préparé pour l’occasion. Tu vois celle en arrière plan ? Bah je la verrais bien au dessus de mon canapé 🙂
J’avais déjà retrouvé Rémi de Ma Barbe en Balade et il fallait maintenant récupérer son pote Thomas ainsi que Amélie et son papa, Claude. Nous avions rendez-vous sur le stand d’un trail avec Franck.
Franck, je tiens de nouveau à vraiment le remercier car il a gentiment proposé de nous nourrir et de nous emmener au départ. Je l’avais connu 1 an auparavant car nous avions bossé ensemble sur le stand que je tenais sur cet événement.
Bref, il nous a mis dans de super conditions pour attendre le départ ! 😀
La grande question restait pour moi : cuissard ou collant ? Avec cette météo annoncée pluvieuse mais des températures relativement douces, va savoir comment t’habiller… Le collant ne me tenant pas le matos en place, le choix s’est imposé de lui même 😆
La Saintélyon 2018
21h et quelques minutes, après avoir ingurgité un des délicieux donuts au chocolat préparé par Amélie, nous sommes prêts à prendre la direction de Saint-Étienne. 1 heure de route environ durant laquelle nous en avons tous profité pour fermer un peu les yeux avant cette longue nuit.
Une fois sur place, nous nous dépêchons de déposer nos sacs dans les camions servant de consignes avant de retrouver Élisa, Thomas et ses 4 potes dont j’ai oublié les prénoms. Désolé les gars 😅
L’idée était d’arriver de bonne heure dans le sas pour partir dans une des premières vagues. Ouais… bon… bah… Nous sommes arrivés genre 1h plus tard les fois précédentes et je crois qu’il y avait déjà quasi autant de monde…
Allez, ma vidéo de cette Saintélyon racontant déjà bien la course, je vais simplement revenir sur quelques points dans les sections ci-dessous 😉
Le départ
Comme dit juste au dessus, le sas de départ était bien blindé de bonne heure. Sûrement à cause des douces températures qui permettaient de rester dehors sans souci.
Côté ambiance c’était vraiment sympa, très convivial et chaleureux 🙂
Par contre, le gros problème, c’est le système de vagues avec départ toutes les 15 minutes… En nous pointant pas loin d’une heure avant le coup d’envoi donné à 23h30, nous sommes partis dans la 4ème vague soit à 00h15… 45 minutes d’attente supplémentaire, c’est 45 minutes à attendre debout et à se fatiguer sans rien faire… Avec la pluie qui commençait à tomber en plus… Et à se taper ce morceau de U2 à chaque fois (oui c’est pas ma came 😀 )…
Bref, il y a sûrement un meilleur système à trouver. Ce départ par vagues à été mis en place, il me semble, pour fluidifier le flux de coureurs sur le parcours et les arrivées aux ravitaillements mais 15 minutes c’est vraiment long… Peut être qu’un système de sas par objectif temps ou classement ITRA permettrait d’indiquer un horaire de départ et donc un horaire auquel venir.
Le parcours
Pour cette 65ème édition, le parcours a été quelque peu revu. Alain Sousy était le traceur officiel de La Saintélyon et nous avait concocté une dernière longue balade avant son décès en 2016. 81km, 2100mD+ et 2400mD- pour compiler un peu tous les parcours précédents en un seul. Une rallonge de quelques kilomètres valable seulement cette année.
Première bonne surprise, au bout de 3km virage à droite plutôt que de continuer tout droit. Cela nous emmène au dessus de Saint-Etienne pour profiter de petites routes et chemins offrant une jolie vue sur la ville éclairée. Franchement c’est bien plus sympa que les 7 premiers kilomètres habituels en ville qui sont bien chiants…
J’ai ensuite eu l’impression que la majorité des différences était sur la première moitié de la course mais je ne peux l’assurer. En tous cas, si le terrain ne présente rien d’hyper technique et reste normalement bien roulant, la météo du jour en aura décidé autrement.
Pour ce qui est du balisage, rien à dire, pour se perdre il faut y aller !
La météo
Si j’étais revenu avec l’espoir de courir dans le froid et sur la neige, c’est plutôt un remake de l’Ecotrail de Paris auquel j’aurais eu le droit. Un véritable retour de la vengeance de la boue qu’est pas contente !
Un thermomètre bien au dessus de 0 mais une pluie incessante pendant les premières heures. Surtout un sol trempé, ravagé par les coureurs précédents, de la boue dans tous les sens. Juste ce qu’il faut pour que ce soit bien usant physiquement et mentalement. Mais bon, ça rajoute un peu de fun non ? 🤣
Il aura aussi fallu composer avec le vent. Une fois bien trempé, il avait de quoi nous rafraîchir plus que correctement. Également un peu de brouillard vers 7h du matin, du genre à ne pas te laisser plus d’un mètre de visibilité.
Que du bonheur ! 😀
Les ravitos
5 points de ravitaillements sont présents sur le parcours. Le 3ème qui n’est censé ne proposer que du liquide mais encore une fois avait du solide. Les 2 derniers sont installés dans des gymnases.
Perso je trouve qu’ils sont bien garnis et offre un bon choix de trucs à manger et à boire. Seul problème, c’est vraiment le boxon ! Il y a tellement de monde qu’il est souvent compliqué d’attraper quelque chose, du moins sur les 2 premiers.
Aussi, les différents aliments ne sont pas répartis équitablement entre les différentes tables et il n’est pas toujours possible ou facile d’avoir le truc qui fait envie.
De toute façon, il fallait éviter de trop s’y attarder sous peine de vraiment refroidir et de rendre le redémarrage encore plus difficile 😉
L’ambiance
La pluie a dû entamer le moral de tous car, sur le parcours, c’était souvent un silence de mort qui régnait. Mais encore une fois, il était possible de compter sur de nombreux spectateurs tout au long de la course, même dans les coins paumés, pour nous encourager et nous pousser à avancer. Certains avaient allumé des feux dont nous pouvions profiter pour nous réchauffer quelques instants.
Spectateurs et bénévoles ont un rôle essentiel dans l’affaire et vraiment merci à eux d’être là !
Après l’arrivée
Retour à la Halle Tony Garnier, fin du game, il est temps de poser son cul et d’aller faire la sieste ! Mais avant ça, cette 65ème édition gratifiait les coureurs d’une médaille. Cette dernière, je la trouve jolie sans plus.
Le t-shirt finisher par contre je l’aime beaucoup. Dommage, j’ai pris du M et c’est… comment dire… taille enfant 😆 Ce n’est pas faute d’avoir essayé un des t-shirts exposants la veille mais faut croire que ce n’était pas le même modèle…
Entre la récupération de ces 2 cadeaux, se trouvait le ravitaillement final. Lui aussi bien garni et en fait bien plus appétissant que le repas proposé ensuite…
Comme en 2016, au menu : nouilles instantanées… WOUHOUUUU !!! Pas bien bonnes en plus… Sérieux, un plat de pâtes carbo ou bolo, un truc qui donne envie et qui tienne au corps ça coûterait tellement plus cher ? Surtout qu’autour de la Halle il n’y a pas vraiment de restos pour enchaîner et qu’à l’heure où le gros du peloton arrive, ils sont de toute manière fermés…
Pour récupérer son sac aux consignes, chacun se débrouille. On t’indique vaguement sur quelle rangée de table est ton sac et puis tu te sers… Bref, si plusieurs sacs identiques se retrouvent côte à côte t’as vite fait de te tromper si tu vérifies mal le numéro sur l’étiquette. Heureusement que certains ne penses d’ailleurs pas à se tromper volontairement…
Vient ensuite l’heure du réconfort avec une bonne douche chaude. Le seul point noir à ce niveau là, c’est le manque de respect de nombreux coureurs envers les autres qui préfèrent laisser leurs pansements, pelures de clémentines, fringues, couvertures de survie… au sol plutôt que de les foutre dans une poubelle. Bravo les gars ! Belle mentalité !!
Pour finir, il est possible de se faire masser dans l’espace récup et ça fait pas de mal 🙂
Ma Saintélyon en bref
Si je devais résumer rapidement ma course ce serait :
- Une longue attente avant le départ mais avec tous les potes pour déconner.
- Un départ en groupe puis une échappée en duo avec Rémi sans nous en rendre compte.
- Un Rémi qui se blesse en arrivant au premier ravitaillement et qui monte dans le bus.
- 60 et quelques kilomètres à faire du ski en solo.
- Les 40 premiers kilomètres avec un état de forme moyen.
- Les 15 suivants au taquet.
- De la fatigue qui me rattrape vers 9h du matin et une envie de pioncer qui calme ma progression.
- Du café et du jambon qui me relancent pour les 10 derniers kilomètres.
- Une arrivée après 12h05 de balade.
- Une course qui aura été parmi les plus difficiles pour moi cette année sans présenter de difficulté exceptionnelle 🤔
La Saintélyon, je vais devoir revenir
Tu as pu voir que j’avais quelques bricoles à reprocher à cette course mais globalement ça reste une belle organisation et c’est très plaisant d’y participer. Enfin moi j’aime bien en tous cas 🙂
Ce qui est sûr c’est que je serais obligé d’y revenir au moins encore une fois. Une fois où il y aura de la neige !
Pour conclure sur cette 65ème édition durant laquelle nous avons eu des conditions météo pas optimales et un sol bien pourri, si ça n’avait pas été le cas, aurions-nous autant aimé finir ? On vient quand même pour chercher un peu de difficulté non ? Le souvenir n’en sera que meilleur ! Qu’est-ce t’en penses ?
La Saintélyon 2018 en vidéo
#vracpack | Mon équipement pour La Saintélyon
- Montre Garmin Instinct
- Aftershokz Trekz Air
- Boxer Cimalp Under (Code parrainage : 104186311)
- T-Shirt Cimalp Course (Code parrainage : 104186311)
- Veste Cimalp Blizzard (Test Cimalp Blizzard) (Code parrainage : 104186311)
- Veste Cimalp Storm Pro (Code parrainage : 104186311)
- Cuissard Skins A400 (Test Tenue Skins A400)
- Pantalon de Trail Kalenji imperméable (Test pantalon Trail Kalenji)
- Genouillère Epitact Epithélium Flex 01
- Manchons Cimalp Freetrail (Code parrainage : 104186311)
- Chaussettes La Chaussette de France Népal (Test La Chaussette de France)
- Chaussures Altra Lone Peak 3.5
- Lacets Unchain (Test des lacets Unchain)
- Sac Oxsitis Enduro Raid 30.X (Test Oxsitis Enduro Raid 30.X)
- Lampe frontale Stoots Kiska 2 (+ Hekla en secours) (Découverte de la marque Stoots)
- Gants Cimalp Hybrid (Code parrainage : 104186311) (Test Cimalp Hybrid) et Brubeck Thermiques Touchscreen (Code promo Brubeck)
- Foulards multifonction
- Nutrition : Boisson Nutrisens Sport Naturium Poulet-Curry / Barres NINE, Overstim.s et Clif / Cookies Stay Activ / Crème Nutrisens Sport Récup 10
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