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Ultra Marin 2019

Ultra Marin 2019

“Retour en Enfer”, voilà comment a failli s’appeler cette seconde participation à l’Ultra Marin, le Grand Raid du Golfe du Morbihan. Au final ce fut une longue balade sous des conditions climatiques tout à fait correctes. Certes chaudes, mais très vivables. Revenons rapidement sur cette 15ème édition.

On prend presque les mêmes et on recommence

Ces 177km autour de ce qui est l’une des plus belles baies du monde était clairement mon gros défi 2018. Laurence m’avait alors accompagné dans cette aventure en tant qu’assistance. Vivre la course ainsi lui a visiblement donné l’envie de passer du côté qui fait mal aux pattes et la voilà qui prend un dossard à son tour.

J’avoue que de revenir prendre le départ sur le port de Vannes me titillait mais je ne pensais pas forcement y retourner si tôt. Mais bon voilà, avec Laurence et d’autres connaissances qui passent à l’acte, c’était l’occasion. Et puis avec un peu de chance, la météo aurait été moins “infernale”.

On a mis dans les 33h15

Pas de bol, semaine de canicule pour cette fin juin… Au moins le logement que nous avons loué dès le mercredi soir est beaucoup moins chaud que celui de l’année passée. Aussi nous gérons mieux l’hydratation d’avant course et prenons d’avantage de repos. Bref, une meilleure gestion à ce niveau pour partir le plus frais possible.

Départ décalé d’une heure sur décision préfectorale, on se pointe donc un peu plus tard pour retrouver les copains dont plusieurs qui étaient déjà présents lors de la 14ème. Et puis il y a celles et ceux qui se lancent pour la première fois. Des instants d’avant course agréables entre repos et discussions.

Un Ultra Marin bleu, noir et gris

19h, c’est parti ! Pas une seconde de retard pour ce départ sous un grand ciel bleu et avec une température avoisinant les 30°C. Heureusement, il y a un peu d’air. Cela nous pousse à démarrer tranquillement pour essayer de ne pas nous dessécher trop vite.

Le soleil se couche pour laisser place à une nuit claire mais quasi sans lune. Dommage, j’avais kiffé celle de 2018. Il fait extrêmement humide ! C’est impressionnant, nous sommes trempés, je n’avais jamais vu ça. Aussi il fait plutôt chaud. Parfois quelques passages sont bien frais et d’autres encore plus chaud, surtout en passant dans ces espèces de nappes de brouillard.

Au petit matin la température est juste parfaite, la lumière agréable et le soleil ne cogne pas. Il faudrait un matin perpétuel en fait 😆

Rapidement, la grosse étoile commence à chauffer et ce jusqu’en milieu de matinée. Ensuite le ciel se voile et c’est bien mieux, surtout avec ce petit vent qui souffle de temps en temps. Une sorte de brume mystique s’installe même quelques instants sur le Golfe. Bon, il fait chaud quand même hein mais c’est loin de “l’enfer” de 2018.

En soirée, le vent tombe, il commence à faire lourd, le ciel se dégage et ça chauffe la tronche. La nuit est fraîche par contre, même froide sur sa fin, pour notre arrivée. La fatigue et le rythme plus lent ont sans doute beaucoup joués sur ce ressenti.

Bref, j’ai l’impression que je viens de te faire un bulletin météo 😆

De l’eau où il faut

L’an dernier beaucoup avait parlé d’un manque d’eau sur les ravitos et d’un trop d’eau sur les jambes. Bah oui, tu sais, il y avait un endroit où il fallait se tremper les pattes et c’était un peu galère. Cette année c’est marée basse alors pas de souci. Aussi le parcours a été un peu modifié pour éviter les parties qui mouillent.

Pour s’abreuver, un camion d’eau nous attendait entre les 2 premiers ravitaillements. On pensait le revoir plus tard, mais non. En même temps il y a suffisamment de points d’eau sur le reste du parcours, enfin surtout sur la seconde partie. Après à chacun d’emporter sur soi les quantités qui lui sont nécessaires pour être tranquille 😉

Profitons de cette section pour causer bouffe et donc des ravitos. Ils proposent toujours ce qu’il faut en sucré, salé, chaud et froid. Bon… quelques ruptures de riz au lait à signaler quand même et ce, assez tôt dans la course 😆

Par contre il y a des endroits, enfin Arzon surtout où il faut revoir le truc. Avoir à manger ou à boire sur ce gros ravitaillement de mi-parcours, où à peu près tout le monde s’arrête faire une grosse pause, est un beau bordel. Je pense que cela est dû à 2 choses : un manque d’espace pour organiser le ravito et surtout un manque de bénévoles. Aussi, ne pas laisser les coureurs se servir eux même à boire pour gagner du temps quand il y a plein de monde n’est pas une bonne chose.

Cela est visiblement pour ne pas que chacun parte avec sa bouteille. D’un côté, quand je vois qu’il y a toujours, au sein du peloton, une belle bande de manches à couilles qui se permettent de laisser des gobelets, des gels vides et autres emballages sur le parcours, ça peut se comprendre.

Dommage aussi qu’il n’y avait cette fois pas de tables pour s’installer manger au ravito du Bono.

C’est par où ?

J’avais déjà fait la remarque et ce n’était pas spécialement mieux cette année. Le balisage, du moins pour les parties nocturnes, est perfectible. Ça manque souvent de trucs réfléchissants ou d’indications à certaines intersections.

Par endroit, en étant dans ses pensées ou en regardant ses pieds, il est facile de manquer le chemin.

Malgré ces quelques points à revoir, l’Ultra Marin c’est quand même une belle et solide organisation 😉

De petits objectifs

Si avec Laurence nous prenions le départ ensemble, rien n’assurait que nous fassions tout le chemin à 2. Je suis un peu plus rapide et, en cas de grosses différences de forme, ce n’est pas toujours la meilleure chose de rester groupés. Les 2 peuvent alors vite s’épuiser.

D’un autre côté, elle m’a fait l’assistance en 2018 et je tenais donc à l’emmener au bout 🙂

Au final nous aurons réussi à rester tous les 2 sur la totalité du parcours. Souvent avec 1 autre personne qui se joignait à notre duo pour quelques kilomètres.

En général je donnais le rythme à l’avant de manière a progresser de ravito en ravito tout en respectant quelques petits objectifs :

  • Prendre le bateau au plus tard à 7h30 (normalement 6h30 si départ à 18h car je voulais voir le soleil se lever en même temps).
  • Arriver à Sarzeau pas trop tard pour faire une pause et repartir avant le départ du 56km histoire de nous faire doubler par tout ce petit monde. En cours de route l’heure d’arrivée a été fixée à 15h30.
  • Boucler le tout en 30 à 32h.

Si nous avons parfaitement réussi les 2 premiers points, nous aurons eu un peu de retard pour le dernier. Enfin il était un peu “bonus” celui là, le tout était de finir.

Il nous aura fallu dans les 33h15 pour passer la ligne d’arrivée. La fin de course a été difficile car nous avons pas mal subi le manque de sommeil. Nous n’avions pas vraiment réussi à nous reposer durant la course et, à un moment, bah ça se paye…

Jamais 2 sans 3 ?

“Plus jamais”, voilà ce qu’a dit Laurence durant le dernier kilomètre du parcours… Et forcement, comme je lui ai dit, le lendemain elle changeait d’avis 😆

L’Ultra Marin est une expérience qui te fait apprendre beaucoup sur toi, qui te fait repousser tes limites, qui te fait souffrir mais dont tu gardes un super souvenir !

J’ai vite eu des messages de personnes qui me demandaient si j’allais y retourner en 2020. Pour le moment je ne peux pas dire. Il y a aussi des choses à voir ailleurs mais je n’exclue pas l’idée, que ce soit dans 1 an, 2 ans… Par contre j’irais sans doute sans caméra et en gérant la course à ma sauce, limite en jouant le chrono.

Bref, nous arrivons au terme de cet article dans lequel j’ai peu raconté notre course. Après tout, le mieux pour la revivre et découvrir les magnifiques paysages qu’elle propose est de mater la vidéo ci-dessous. Tu verras, j’ai passé beaucoup de temps sur le montage et, d’après les premiers retours, ça valait le coup 😉

Alors, tu te sentirais de relever le défi à ton tour ?

Si la réponse est oui, tu trouveras ici des conseils pour la préparation et le matériel.

La vidéo de l’Ultra Marin

#VRACPACK | Mon matos pour l’Ultra Marin

À propos de l'auteur

Julien

Webmaster, testeur, youtubeur.... En gros il est souvent derrière le PC sauf quand il a l'arc à la main ou les baskets aux pieds. Le bestiau fait 1m82 pour 78kg et chausse du 48... oui oui ça fait grand.

5 Commentaires

  1. OG Pierre

    Excellente vidéo qui donne envie de se lancer

    Réponse
    • Julien

      Hey ! Merci pour ton commentaire 🙂
      Du coup tu te prévois ça pour 2020 ?

      Réponse
  2. Annabelle

    Superbe ! Un bonjour à Lili la licorne !! ? nous avons bien eu son message à l’arrivée. Merci c’était très sympa

    Annabelle dossard 629 ?

    Réponse
  3. Fabrice

    Bravo pour ta perf et content de t’avoir rencontré. Fabrice.

    Réponse
    • Julien

      Merci 🙂
      À bientôt !

      Réponse

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