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Test sacs trail Nathan VaporKrar & VaporHowe 2 12L

Test sacs trail Nathan VaporKrar & VaporHowe 2 12L

Nathan, marque américaine spécialisée dans les équipements pour le trail, a sorti cette année la version 2 de ses sacs d’hydratation de 12L. Le VaporKrar pour les hommes et le VaporHowe pour les femmes. On retrouvera cette dénomination sur des modèles avec des capacités de chargement différentes comme le VaporKrar 2 4L. Ces sacs d’hydratation sont du genre à squatter le haut du panier en terme de tarifs mais, justifient-ils leurs prix ?

Si je ne peux pas te faire de comparaison avec leurs premières moutures, du fait que je découvre les produits de la marque avec ces sacs, je te propose ici un test croisé homme/femme. Et, plus qu’un test homme/femme, nous avons, d’un côté, moi même qui ai déjà du recul sur ce genre d’équipement, et de l’autre, Laurence qui n’avait jamais rien utilisé de plus gros qu’un gilet de… 1L.

L’essai de ces 2 sacs de trail a été réalisé principalement sur l’Ultra Marin. En les portant sur 177km, et donc durant plus de 30h, nous avons eu le temps de voir le bon et le moins bon 🙂

Les Nathan VaporKrar & VaporHowe 2 12L

Mis à part la couleur, il n’y a pas grand-chose qui différencie les versions homme et femme de ce sac. Chacun est d’ailleurs proposé dans un coloris unique : bleu marine pour ces messieurs, violet pour ces dames.

Je trouve que le bleu n’est vraiment pas foufou pour le coup. Rien de bien grave mais ce choix de couleur donne l’impression d’un truc pas quali. Cela reste un ressenti visuel à la découverte du produit et n’est que mon avis.

Autrement, la coupe de chacun doit être adaptée à la morphologie du sexe auquel il est destiné. Je dis “doit être adapté” car, en regardant les 2, je ne saurais dire ce qui change. Et donc, la seule différence notable est l’absence des poches zippées sur les bretelles de la version femme. En lieu et place, seule une petite poche sans fermeture sur la bretelle gauche.

Là, il va falloir m’expliquer pourquoi les filles auraient droit à moins de rangement que les mecs. Peut être est-ce dû à la taille réduite de ce modèle femme ? Il y aurait moins de place pour y greffer ces poches ?

Des trous et des poches

Détaillons un peu plus ces VaporKrar et VaporHowe 12L. Sous les doigts, on peut sentir différentes matières, ou plutôt épaisseurs de tissu. Le tout étant majoritairement du “Ployester” de ce que je lis sur l’étiquette 😆

La couche interne est assez épaisse alors que ce qui constitue les poches est plus fin, plus souple et peut être un poil plus extensible. Ça pourrait me faire penser un peu à une peau de chamois ou à du suède, surtout pour la couche interne. On remarque sur tout le tour, des petits trous. Ils sont là, tu l’auras compris, pour favoriser une bonne respirabilité de l’ensemble. Aussi, la plupart des bordures sont revêtues d’une bande douce.

À l’avant

Sur la face avant, nous avons bien sûr les bretelles avec, de haut en bas :

  • Les sorties pour le tuyau de la poche à eau. Au choix à droite ou à gauche.
  • 2 poches zippées. La droite contient un petit compartiment, la gauche le sifflet. Sur la version femme, 1 seule poche sans fermeture et contenant le sifflet.
  • Les poches pour flasques jusqu’à 600ml et plus haut les passants pour caler les pailles.
  • 1 poche avec fermeture velcro devant chaque poche flasque.
  • 1 poche smartphone zippée avec membrane imperméable derrière la poche flasque gauche.

Avant d’aller plus loin, quelques remarques :

  • Les fermetures éclair ne semblent pas des plus résistantes. Le prix de la légèreté sûrement. Bon, après je peux dire que jusqu’à maintenant nous n’avons pas eu de souci avec. Aussi, j’aime bien le fait que les tirettes soient de simples fils. C’est pratique et ça ne fait pas de bruit.
  • C’est un peu dommage de ne pas avoir mis aussi une poche smartphone côté droit. Elle pourrait servir pour des papiers ou autre choses pas trop épaisses.

Toujours sur l’avant, les sangles permettant d’ajuster et de stabiliser le sac. Celles-ci sont montées sur des rails pour être réglées facilement. Aussi elles ont chacune 3 points d’ancrage pour une plus grande stabilité. Les boucles sont d’ailleurs inversées : 1 à droite et 1 à gauche. Sur la sangle du haut, on trouve la fixation magnétique pour le tuyau de la poche à eau. Tiens, truc marrant, sur l’étiquette, on apprend qu’il y a 3% de “Magnet” dans la composition de ce sac.

À l’arrière

Si on retourne le sac et qu’on part depuis le dos, on a :

  • Le compartiment pour la poche à eau avec la fixation velcro pour celle-ci.
  • 1 poche accès rapide fermée par un velcro et prenant la moitié de la hauteur du sac.
  • La grande poche zippée qui s’étend vers l’extérieur.
  • En bas, 1 poche transversale.

Concernant cette dernière, elle intègre le système de réglage latéral par sangles. Les sangles relient donc l’arrière à l’avant. Au dos elles sont fixées à une cloison qui sépare la poche transversale en 2. Enfin, une fois le sac enfilé, la partie contre le dos n’est plus vraiment utilisable hein.

Au niveau de la grande poche zippée, je trouve un peu con que la fermeture soit sur le côté et pas très grande. On en reparle plus tard.

Pour finir par ici

De nombreux marquages sont présents à la surface du sac, certains sont réfléchissants pour accroître la visibilité et la sécurité de l’utilisateur.

On notera l’absence d’un quelconque système de portage pour les bâtons.

C’est un sac de trail léger et plutôt bien assemblé. Il y a bien quelques trucs qui dépassent par ci par là. Laurence en tous cas est convaincu par le premier contact, moi je garde quelques réserves sur la durabilité de la chose. Les matières utilisées sont agréables et semblent quand même un minimum résistantes aux frottements mais les fermetures éclair et autres velcros me paraissent plus fragiles. Cela est valable aussi pour certaines coutures.

Avec une poche à eau pas comme les autres

Nathan a doté ses VaporKrar et VaporHowe 12L d’une poche à eau au design visiblement maison. Cela sort toutefois de chez Hydrapack et je ne suis donc pas dépaysé 🙂

D’une contenance bâtarde de 1,6L, cette poche à eau présente 2 particularités :

  • Sa forme particulière que je te laisse apprécier sur la photo. Celle-ci permettrait d’éviter que l’eau ne « rebondisse » à l’intérieur sans avoir à faire le vide d’air.
  • Sa couche isotherme censée garder l’eau fraîche 38% plus longtemps.

Le tuyau fourni est long, trop long en fait… Enfin, c’est souvent le cas mais ça peut se recouper 😉

D’un côté on y trouve le connecteur ultra pratique habituel de chez Hydrapack et de l’autre la valve permettant de boire. Dommage, celle-ci ne dispose pas du système de verrouillage qui est généralement présent.

Allez, tant qu’on y est, autant en finir avec cette poche à eau en te donnant tout de suite mes conclusions à son sujet.

  • En remplissant la poche à eau à fond avant de la fermer, pas de bruit de glouglou hyper relou en courant. Avec un remplissage partiel, ça glougloute comme une autre poche à eau. Je n’ai pas sorti de décibelmètre ou quoi pour voir si il y avait une différence mais tu m’as compris…
  • Pour ce qui est du côté isotherme, je ne suis pas hyper convaincu. D’expérience, l’eau placée dans une poche à eau ne chauffe pas tant que ça malgré qu’elle soit contre le dos. Je ne sais pas exactement pourquoi d’ailleurs. Bref, peut être que ça maintient frais un peu plus longtemps mais je n’ai pas constaté une folle différence par rapport à ce que j’ai d’habitude. Il faudrait que je fasse des tests plus poussés, genre avec un thermomètre. Tu me diras si ça t’intéresse 😉

Nathan VaporKrar & VaporHowe 12L 2.0, le test terrain

En général, quand on reçoit un équipement de ce genre, une des premières choses à faire est de l’enfiler pour voir si il va bien. Eh oui, c’est comme une fringue, il faut vérifier la taille. Ici, il existe 5 choix pour les hommes et 6 pour les femmes, le XXS étant en plus.

J’ai opté pour du M et Laurence pour du S. Ces choix ont été fait en se référant au guide des tailles proposé par la marque.

De mon côté, je me suis de suite senti un peu compressé sur les flancs. Chose normale, une étiquette indiquait “Ajustement Comprimé”, traduction maladroite de “Compression Fit”. En gros, c’est fait pour bien s’ajuster et ne pas bouger. Ma morphologie, loin d’être celle du coureur type, joue sûrement sur cette impression. Une fois bien réglé et après quelques minutes d’utilisation, cette sensation de compression se fait oublier. Le port du sac est alors très agréable.

Laurence l’a vite trouvé confortable et bien adapté à la morphologie féminine. Elle note des réglages rapides, faciles et accessibles.

Les poches

Pour ce qui est des différentes poches et de leur praticité, nous sommes en accord sur nos conclusions.

Sur l’avant, tout est bien accessible. Les flasques trouvent facilement leurs places dans les poches dédiées et… tomberont au fond si elles ne sont pas équipées de pailles. Rien d’anormal quoi. Si pas de flasques, ces 2 grandes poches peuvent être utilisées pour tout plein de bordel.

Devant elles, on y met donc des barres, des gels et autres bricoles à manger… ou pas. Entre l’ouverture élastiquée et le velcro, tout reste bien en place.

La poche téléphone est vraiment pratique et celui-ci, une fois dedans, ne gêne absolument pas. Par contre, la membrane imperméable n’est pas ultra efficace et la sueur traverse rapidement.

Les 2 poches zippées en haut des bretelles (pour le modèle homme) sont pratiques pour de petites choses pas trop épaisses. Elles peuvent être difficiles à fermer ou générer des points durs sur la peau si trop remplies.

À l’arrière, la poche supérieure à accès rapide est très pratique pour une veste imperméable par exemple. Il sera possible de l’attraper sans enlever le sac.

Le compartiment principal est d’une bonne contenance mais sa fermeture éclair sur le côté n’est vraiment pas pratique. Ajoutons à ce placement, une ouverture pas immense, et ça devient assez galère de trouver ses affaires dans le sac sans tout vider.

Enfin, la poche transversale en bas, permet d’avoir de rapidement accessible : une veste ou des flasques supplémentaires par exemple. À noter que, comme pour la poche supérieure, le rangement ne se fera pas forcement avec le sac sur le dos. Tout est question de souplesse et de dextérité quoi 😆

Bien rempli mais chargé correctement, aucune gêne ne se fait sentir que ce soit d’un côté ou de l’autre.

Ah ! J’avais déjà conclu sur la poche à eau en elle-même mais je dois quand même parler du fait qu’il n’est pas des plus aisés de la mettre dans sa poche attitrée. Surtout si l’on a déjà rempli le reste du sac. Mieux vaut la placer avant le reste, remplie ou non. Les futurs remplissages pourront se faire sans la sortir du sac… même si parfois il faut bouger quelques trucs pour tout remettre en place.

Au passage, la fixation aimantée pour le tuyau c’est bien pratique ! Cela permet de finir d’ajuster la longueur, que rien ne ballotte et de pouvoir boire facilement.

Confort & Stabilité

Là aussi nous sommes tous les 2 d’accord sur ces points. Sur la durée, le confort reste top ! Pas de frottements, sauf pour Laurence en combinaison avec sa brassière, pas de mouvements parasites, c’est léger et ça ne tient pas trop chaud.

En effet, la respirabilité a aussi son rôle à jouer dans le confort perçu, surtout sur une course comme l’Ultra Marin où le thermomètre était loin d’être en bas. Il évacue bien la transpi vers l’extérieur, donc forcement il faut prévoir de mettre ses affaires dans des sachets zip pour les protéger de l’humidité.

Par contre, pour bien sécher, il lui faudra un peu de temps. Ses matériaux font un peu éponge.

Je disais “pas de mouvements parasites” et la stabilité est vraiment un des points forts de ce modèle. Sa coupe et les différents réglages lui permettent d’être bien ajusté et de rester en place.

Laurence précise qu’elle n’a ressenti aucune gêne au niveau de la poitrine et que ça ajouterait même du maintien à ce niveau.

Solidité

J’étais le plus inquiet des deux quant à la résistance de nos sacs. Au final, et sans y avoir fait trop attention, pas de gros dégâts à déclarer… Je viens juste de remarquer un trou pas très joli à l’arrière, proche d’un bord. Je ne sais pas trop sur quoi je suis passé pour le déchirer ainsi. Ou peut être est-ce à cause d’un truc un peu tranchant que j’avais placé à l’intérieur… va savoir…

Au moins, en tirant dessus, ça n’a pas l’air de bouger. Mais, clairement, ça fait chier après seulement 1 grosse course. Il aura droit à son point de Seamgrip pour réparer. Une prise en garantie est peut être possible aussi.

Perso, je ne l’ai toujours pas lavé mais Laurence a tenté le coup en machine à laver malgré que ce soit indiqué “lavage à la main uniquement”. Faut dire que, bien sûr, elle n’a pas lu l’étiquette… Bon… bah… son sac est ressorti comme neuf sans aucun bobos 🙂

Même que ses marquages réfléchissants ne sont pas craqués comme les miens.

Quoi qu’il en soit, je pense que ces sacs feront le taf encore un bon moment. Faut peut être juste pas y aller comme un méchant bourrin sur les fermetures.

À la finale

Nous voilà au terme de ce test croisé des sacs VaporKrar et VaporHowe 12L 2ème du nom. Pour résumer, on a aimé :

  • La stabilité et le confort qui sont vraiment les 2 gros points forts.
  • Le nombre et l’accessibilité des poches.
  • La poche smartphone bien placée et très pratique.
  • La parfaite compatibilité avec la morphologie féminine.
  • La légèreté.
  • La respirabilité.

À revoir :

  • La membrane imperméable de la poche smartphone + installer la même poche sur l’autre bretelle.
  • Revoir les poches en haut des bretelles du VaporHowe.
  • L’ouverte de la grande poche arrière + pourquoi pas des petits compartiments internes.
  • Peut être un peu de résistance.
  • Manque d’un système de portage des bâtons.

Maintenant, si on passe à la caisse, et j’avais indiqué que ça allait cogner : 190€ !

Nous ne sommes pas sur une copie parfaite mais ces sacs de trail restent agréables à utiliser et sont de très bons compagnons pour les longues épreuves. Pour ces dames qui pestent de ne pas trouver quelque chose d’adapté à leur morphologie, visiblement le VaporHowe est pas mal 🙂

Voilà, nous avons tous deux apprécier ces sacs Nathan qui auront sans doute l’occasion de nous accompagner sur d’autres aventures. Laurence, dont c’est le premier vrai sac de trail, en est vraiment contente. Moi qui ai déjà eu plusieurs modèles de diverses marques entre les mains, je peux dire que c’est l’un des meilleurs que j’ai essayé. Avec quelques corrections il sera au top ! 🙂

Le test en vidéo

À propos de l'auteur

Julien

Webmaster, testeur, youtubeur.... En gros il est souvent derrière le PC sauf quand il a l'arc à la main ou les baskets aux pieds. Le bestiau fait 1m82 pour 78kg et chausse du 48... oui oui ça fait grand.

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