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Marathon de La Rochelle 2018

Marathon de La Rochelle 2018

Le Marathon de La Rochelle c’est un parcours en 2 boucles identiques dans une ville dont je commence à connaître à peu près les rues, rien qui ne me motive vraiment à m’aligner au départ quoi. Après ma participation en 2017 je ne pensais pas forcement remettre ça, mais bon… prendre part à une sortie longue organisée en bas de chez moi, ce n’est pas si mal pour un dimanche matin. Bref, le dimanche 25 novembre j’étais dans le sas de cette 28ème édition.

Un marathon sans images

Si en général 1 course = 1 vidéo, j’avais décidé pour ce Marathon de La Rochelle de laisser la caméra au placard. Connaissant le parcours et ayant déjà fait une vidéo de l’édition 2017, pour une fois je voulais juste courir pour moi et me faire une bonne sortie longue. Tu devras donc te contenter des quelques lignes qui suivent au sujet de ces 42km195 et ce, sans trop de photos 😉

Avant la course, il y avait le village expo où il fallait venir retirer son dossard. Avec le boulot, nous avions le stand Accessoires Running sur lequel je n’aurais cette année bossé que le vendredi. Cela me laissait tout le samedi pour profiter, entre autres, de voir les potes venus courir et faire un peu de tourisme sur les stands 🙂

J’y ai découvert quelques nouveautés dont je reparlerais très bientôt !

Le Marathon de La Rochelle 2018

Le temps est bien gris en ce dimanche matin, humide et venteux aussi mais la pluie ne tombe pas pendant que nous descendons vers la ligne de départ. Un départ toujours scindé en 2 avec d’un côté les hommes jusqu’à la catégorie Master 1 puis de l’autre les femmes, les Master 2 et 3 et les coureurs du Duo. Même si j’ai trouvé l’emplacement des sas plus sympa que l’an dernier, car ils étaient chacun d’un côté du canal avec vue sur l’autre, je ne reste toujours pas fan de cette séparation des coureurs… C’est vraiment pas cool pour les couples qui veulent courir ensemble par exemple…

Pour laisser son sac à la consigne, c’est simple, il y a de nouveau un camion en bout de sas. Il rejoindra ensuite les vestiaires sur la ligne d’arrivée. Impec ! 🙂

Dans le sas, massés les uns contre les autres, il fait de suite moins froid pour attendre le coup de pétard marquant le début des hostilités. Celui-ci résonne à 9h et, partant dans le sas 4h, il me faudra bien 3 minutes avant de passer sous l’arche et commencer à courir.

J’ai pas envie

Dès les premières foulées je me sens lourd et fatigué, vraiment pas motivé à avancer… Les copains étaient sur l’autre départ et, je ne sais pas pourquoi, je suis persuadé qu’ils sont devant. Je me dis qu’en avançant un minimum je pourrais les rattraper et que ce sera plus fun et moins long en groupe.

La pluie commence à nous mouiller et le vent se fait bien sentir. C’est bien, je peux enfin tester ma veste Cimalp Storm Pro 😀

En truc marrant, je me retrouve derrière le gars dont tu peux voir la photo ci-dessous. Visiblement un mauvais souvenir d’une course passée 😆

Les kilomètres défilent tranquillement mais je ne retrouve toujours pas les potes. Je croise une collègue, Léopold de Aroo OCR Crew et un copain meneur d’allure en 4h. Lui s’est arrêté pisser et doit rattraper son groupe qui a pris de l’avance… Il repart comme une fusée et je ne le reverrais pas de suite.

Côté ambiance sur les bords du parcours, c’est un peu comme l’an dernier, il y a du monde mais peu de bruit et, à partir du 10ème, sur la partie la moins cool du parcours avec ses faux plats montants, quasi plus personne. D’ailleurs, là dessus on se mange bien le vent de face et c’est qu’il n’est pas chaud en plus. La pluie par contre n’aura pas duré.

La bonne nouvelle c’est que nous arrivons au 11ème kilomètre et, comme d’hab depuis que j’ai préparé l’Ultra-Marin, c’est la distance qu’il me faut pour être un minimum chaud et commencer à prendre du plaisir.

À peine plus envie

Bon, même si y’a du mieux c’est pas la folie non plus côté motivation et je continue de me dire que la matinée va être longue… Au 14ème, enfin des têtes connues, Yohan et Marta que je n’ai pas dû voir depuis que je suis installé sur La Rochelle. Quelques kilomètres ensemble à discuter ça fait pas de mal 🙂

Aussi je commence à revoir le gars au manteau de fourrure et à l’enceinte portable qui fout du AC/DC à fond et qui encourage les coureurs en leur disant qu’ils pratiquent vraiment un sport de con. Il était déjà là l’an dernier, se déplace en vélo sur le parcours et met une super ambiance. Merci à toi mec !

Mais il y a quand même un truc qui me fait chier, c’est le cas de le dire, et qui me ralentit un peu. J’ai le bide en vrac et ce petit vent frais me fait visiter les toilettes du 20ème après avoir enfin rattrapé les meneurs 4h. Après ce rapide arrêt technique, maintenant un peu plus léger, ça va beaucoup mieux et je repars pleine balle ?

Un peu trop vite même et me dis que je vais vite me calmer histoire de ne pas le payer plus tard.

Enfin le semi, cela doit faire un bon 2h que je cours, et je reviens au niveau du groupe 4h. Je m’y incruste quelques temps pour discuter et ralentir avant de repartir de nouveau en solo.

Quand ça devient dur

Je n’ai pas spécialement d’objectif autre que finir et surtout sans trop me cramer pour La Saintélyon la semaine suivante mais me dis quand même que de finir sous les 4h serait bien. Alors me voilà entrain de calculer le temps restant par rapport à mon allure actuelle et au kilométrage annoncé… J’arrête vite de faire des plans car il reste 23 bornes à courir et que ça ne va pas tarder à grimper légèrement.

Avant d’attaquer cette longue ligne droite montante avec le vent dans la tronche, je passe au ravito pour recharger ma flasque en eau et taper un peu de chocolat.

Une fois en haut, entre 2 bâtiments, on se prend une espèce de rafale qui envoi tout le monde sur le côté gauche de la route, ça souffle dur !

Et puis il y a 2 gars en plein milieu de la route, l’un soutien l’autre qui semble atteint d’une belle crampe. Avec les coureurs qui arrivent dans tous les sens, pas facile de gagner le trottoir. Je file un coup de main pour ça et, en fait, je connais celui qui dérouille.

Nous sommes au 32ème et je sens que ça commence à piquer… 3 ou 4 kilomètres plus loin, seconde pause technique express… Allez, c’est le 37ème… merde ça pique vraiment… Mais pour éviter d’y passer la journée je me remets à calculer le temps de course restant. Dans moins de 30 minutes c’est bâché !

Dernière ligne droite

Ultime ravitaillement après le 40ème, petit coup de mou… bon… ok… c’était déjà pas la grande forme 😆 J’attrape un gobelet de flotte à la première table et le boit en marchant jusqu’à la poubelle. Je choppe un carré de chocolat pour le principe et c’est reparti !

La Place de Verdun derrière moi, il ne reste plus qu’à tracer tout droit sous les encouragements des nombreux spectateurs bordant la rue. Là il y a vraiment du monde, c’est génial ! Mais je suis juste un peu au bout de ma vie et je n’en profite qu’à moitié :p

Ah merde… J’avais zappé un morceau du parcours… pas tout à fait arrivé encore… une ou deux centaines de mètres en plus…

J’entre vraiment dans la dernière ligne droite, l’arrivée est en vue et, sur ma droite, un mec essaye désespérément de rester debout en s’accrochant à une barrière. Je ne sais pas depuis combien de temps il est là mais tout le monde s’en fout visiblement…

Je l’attrape et essaye de le relever… impossible il ne tient vraiment plus debout. Je lui dit de s’accrocher à moi mais il ne comprend pas, il ne se laisse pas faire non plus. Un bénévole arrive et prend le relais.

Je passe sous l’arche avant que le chrono officiel ne passe la barre des 4h ce qui me donne un temps réel de 3:55:52. C’est mon meilleur temps sur la distance ! Faut dire que c’est la première fois que je me contente de courir sur un marathon. Pour faire mieux il faudrait se préparer et ça c’est long et fatiguant 😆

Derrière moi, je vois 2 bénévoles arriver avec le gars qui ne tenait plus debout, ils lui font franchir la ligne et, hop, direct chez les secours.

L’après course

Direction maintenant la remise de médaille et cette année encore elle est très jolie ! Plus que l’an dernier même !

Vient ensuite le traditionnel coupe-vent. Au début le mec chargé de la distribution me le donne en M… Mouais… Donne moi du L plutôt… Il me vend que ça taille grand… Du L quand même ! Ça taille tellement grand que j’ai presque eu du mal à l’enfiler et que les manches sont si courtes que je risquais de chopper un rhume des poignets en attendant Laurence un peu plus loin.

Ce un peu un plus loin c’est après avoir récupéré la bourriche d’huître et le petit sac contenant crème aux œufs, pain d’épices et pomme. La bourriche quand il fait froid c’est trop cool, la tenir ça te glace la main 😆

Et si j’attends Laurence c’est parce qu’elle vient d’arriver. En fait, une fois notre petit groupe d’origine réuni, nous nous rendons compte que nous avons tous fini à quelques secondes d’écart sans pour autant avoir réussi à courir ensemble.

Les vestiaires couverts sont toujours bien appréciables pour se changer tranquillement avant de quitter la zone d’arrivée et d’attaquer la suite du programme : potes, bière, burger #legrascestlavie ! ?

Le Marathon de La Rochelle en bref

Les conditions météo de cette édition 2018 n’étaient pas optimales mais ça, on ne peut pas le reprocher à l’organisation ! Et puis perso, j’aime bien quand c’est le bordel comme ça en fait. Oui j’ai un léger problème dans ma tête ! Et alors ?

Sinon c’est toujours, je trouve, une belle organisation que ce soit sur le village ou la course en elle même. Niveau parcours, les 2 boucles, on aime ou on aime pas, tu connais mon avis.

Ce dont je ne suis pas fan, c’est vraiment le départ séparé, particulièrement pour celles et ceux qui viennent passer un moment ensemble. Ce n’est pas simple de se retrouver quand les 2 pelotons se rejoignent. Par contre, ce moment où les 2 flux se regroupent donne une belle image.

Sur le parcours l’ambiance n’est pas toujours dingue. Pas mal de spectateurs sur la partie se déroulant dans le centre mais pas forcement hyper engagés. Quelques orchestres mais, si il pouvait y en avoir plus régulièrement pour rythmer les foulées ce serait cool. Par contre les lumières stroboscopiques dans le tunnel c’était pas top. Crise d’épilepsie bonjour ! Je pense qu’on à tous ressenti un léger malaise là dedans. Les loupiotes colorées de 2017 étaient plus adaptées.

Côté ravito, il y a un peu de tout : eau, glucose, soda, fruits, chocolat, pain d’épice, boissons chaudes… Vraiment bien ! Avec en plus des poubelles et des toilettes sèches dont j’ai encore constaté la propreté. Je ne sais pas pourquoi, ici, les participants arrivent à ne pas chier sur la lunette des chiottes alors qu’ailleurs ils ne sont pas loin de repeindre les murs…

Pour les gobelets et emballages, toujours des zones de récupération de déchets avec filets. Je trouve ça top ! Maintenant j’avoue que, cette fois, j’étais dans ma course et je n’ai pas trop fait gaffe à la tronche du sol. J’ai bien vu quelques gels traîner mais ça ne m’avait pas l’air catastrophique.

Place à la récup

Voilà une balade de 42km195 de plus à mon actif. Les jambes sont forcement un peu raides mais globalement ça va 🙂

Et puis, le principal, comme sur toute course, c’est d’avoir passé un bon moment avec les copains !

Encore quelques petits jours de récupération et direction La Saintélyon et sa 65ème édition de 81 km.

Tu étais aussi à La Rochelle pour le Marathon ? Qu’en as-tu pensé ? Peut être que si tu étais sur le 10km ou le Duo tu as une autre vision des choses car, des remontées que j’ai eu, il y a des trucs à revoir de ce côté là. N’hésite pas à donner ton avis en commentaire 😉

#vracpack | Mon matériel pour le Marathon de La Rochelle

À propos de l'auteur

Julien

Webmaster, testeur, youtubeur.... En gros il est souvent derrière le PC sauf quand il a l'arc à la main ou les baskets aux pieds. Le bestiau fait 1m82 pour 78kg et chausse du 48... oui oui ça fait grand.

2 Commentaires

  1. rorekarma

    C’est super sympa de lire ton récit (j’ai justement écrit le mien ce matin) et j’avoue, je me suis bien marrée!! ^^
    J’ai eu les mêmes impressions que toi au final et j’avais complètement oublié mais en te lisant, effectivement, j’ai détesté ce fameux stroboscope dans le tunnel, surtout au 2ème passage, j’ai d’ailleurs dû même fermer les yeux…
    Sinon, j’ai trouvé que c’était un beau marathon qui restera un excellent souvenir!!

    Réponse
    • Julien

      Et puis c’est qu’il faisait chaud dans ce tunnel aussi, ça faisait bizarre :p
      Une belle organisation, on est d’accord !
      Où peut on lire ton récit ?

      Réponse

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