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Vikings’day 2016

Vikings’day 2016

“Libère le Viking qui est en toi !” c’est ce que proposait la Vikings’day le dimanche 27 Mars à Wimereux dans le Pas de calais.

Nous nous sommes donc rendus sur la Côte d’Opale, accompagnés de Claire qui avait gagné son dossard à notre concours, pour prendre part à cette seconde édition avec au programme 12km et 30 obstacles.

Arrivée au village

Comme nous ne sommes pas juste à côté, nous avons fait la route le samedi histoire de profiter du “Village Viking” et là premier petit souci. Sur l’affiche est indiquée que l’accès se fait par l’entrée Nord de Wimereux mais une fois sur place aucun fléchage. Puis on voit sur la carte de retrait de dossard qu’il est indiqué “Sortie Wimereux Sud”… bref en effet c’est bien par le sud que c’est le plus simple mais quelques panneaux auraient été pratiques.

Une fois sur place nous découvrons le village et là légère déception, il n’y en fait qu’une grande tente, un podium et une structure gonflable pour les enfants. On s’attendait à un peu plus de déco, d’animations ou d’exposants.

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Du coup on récupère juste les enveloppes contenant nos dossards. A l’intérieur on trouve également le tee-shirt aux couleurs de l’événement, là dessus ils ont pas rigolé, c’est vraiment de la bonne cam, on est loin de l’objet publicitaire mais bien en présence d’un vrai vêtement technique de sport (marque Sport HG pour les connaisseurs).

Avec ça sont aussi présents, un bracelet indiquant la vague de départ via une couleur et un tatouage éphémère qu’il est visiblement obligatoire de porter pour participer… ça fait quand même beaucoup de choses à mettre non ? Le dossard donnant également le numéro de vague devrait suffire pour l’accès au sas. Perso ça fait partie des quelques trucs que je trouve un peu étranges avec la demande de la mention “course à pied en compétition sur un parcours d’obstacles type parcours du combattant”  alors que partout ailleurs “course à pied en compétition” suffit. Bref rien de bien grave mais la simplicité c’est pas mal de temps en temps.

Du vent et de la boue

Après un dîner à base de 400 à 500g de barbac, donc tout à fait adapté à la situation et quelques heures de sommeil, il est temps de remonter à bord du drakkar… euh de mon break… direction la ligne de départ.

Pas de pluie à l’horizon mais il ne fait vraiment pas chaud et le puissant vent qui règne depuis la veille n’est pas là pour arranger les choses.

Comme tout le monde, on se gare le long de la route et naturellement on se dirige vers la consigne pour poser nos sacs. Là c’est la grosse blague du week end, tarif de la consigne 2€, c’est bien la première fois qu’on tombe sur un truc comme ça… visiblement l’an passé ce service n’était pas proposé mais de là à le faire payer… bon bah du coup demi tour on remet le tout dans le coffre.

Au passage on a pu jeter un œil à la liste des obstacles et pu y voir que certains avaient été annulés comme par exemple la dégustation d’insectes, visiblement la préfecture a fait des siennes… dommage.

On assiste au départ de la 1ère vague puis arrive l’heure de l’échauffement. Grosse ambiance grâce au coach présent sur le podium mais aussi grâce à une bande de fous furieux déguisés en écossais à la sauce Braveheart qui balance des carcasses de poulet et attaque à coup de dents des poissons crus… oui oui vous avez bien lu, y’en a un qui se baladait avec sa roussette.

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Un peu d’attente dans le sas de départ et suite à un rapide décompte qui ne se fait pas trop entendre on s’élance dans Wimereux en direction de la plage. On est rapidement en vue de la mer et c’est très sympa. Une fois les pieds dans le sable, en plein vent, il nous faut attendre que les coureurs précédents nous passent un bouclier en plastique pour le trimbaler durant un aller/retour. L’attente est un peu longue sur cette première épreuve, manque de boucliers peut être ? Certains n’attendent pas et font sans.

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On commence gentiment à se mouiller les pieds et on nous indique un passage dans l’eau, jusqu’à mi cuisses, ça rafraîchit bien les gambettes puis on nous fait porter un gros fût plastique avant de remonter sur la digue où nous attend un filet à escalader.

Sur ce début de course les obstacles s’enchaînent bien avec ensuite un tour de stade en portant un sac puis un passage sous filet et un double ventriglisse. 2 passages pour le prix d’un, ça c’est cool.

Un peu plus loin on tombe sur des jeux pour enfants avec toboggans, alors on décide de se rajouter une épreuve et surtout on l’impose à ceux qui nous suivent (ouais on est comme ça nous).

Il nous faut ensuite nous courber pour passer sous des bâches tendues sur les rambardes de passerelles avant d’arriver à une bonne grosse échelle horizontale. Bon là le truc inquiétant, c’est le mec au dessus qui resserre les boulons au fur et à mesure puis à peine descendus de là on saute dans un bac d’eau avec de beaux gros blocs de glace tout en appréciant la musique jouée par un petit groupe de percussionnistes.

Une corde aide à remonter sur la digue, un ramping direct sur le béton puis 2 plans inclinés nous amènent devant un obstacle gonflable auquel nous n’aurons pas accès. Problème de sécurité visiblement, est ce à cause du vent ? Peut être ? Dommage.

Ensuite il ne se passe pas grand chose pendant près de 2 kilomètres. Un champ de pneus, le ravitaillement qui ne propose pas grand chose, oranges, chips, pepsi et eau… oui vraiment pas grand chose… et surtout pas de chocolat !!! puis on commence à salir nos chaussures dans des chemins boueux avant de tomber sur une file d’attente dans laquelle nous passerons 25 minutes juste pour passer dans un tuyau d’à peine 3 mètres de long… Le temps d’avoir bien froid quoi.

À sa sortie on se retrouve dans un camping et on tombe sur un plan d’eau sur lequel est installé des plateformes gonflables. Obstacle super fun où la traversée est plus difficile qu’il n’y parait et où beaucoup finissent à l’eau avant d’être arrivés au bout. Dans tous les cas, pas le choix, on fini à la baille pour au moins quelques mètres.

On ressort de là trempés et en plein vent ça pique. Un peu plus loin on arrive sur une structure haute de 4 ou 5 mètres qu’il faut escalader. En attendant notre tour on trouve quelques tapis de sol inutilisés avec lesquels on se bricole un abri anti-vent.

C’est maintenant l’heure d’attaquer la partie crade. De la boue jusqu’au bout, des chemins à travers champs dans des états pas possibles, la pluie de la nuit précédente n’ayant sûrement pas arrangée les choses. Certains y laissent les chaussures ou se retrouvent même coincés dans cette glue naturelle. Le tout est ponctué de passages plus humides, d’un filet et d’un dernier ventriglisse.

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Arrivés sur la zone finale, on a tout d’abord une palissade à franchir, puis l’épreuve du tire-sac et enfin un long ramping bien gadouilleux qui n’épargnera pas les quelques uns qui auraient pu réussir à s’en tirer pas trop sales.

Juste après ce dernier obstacle, la ligne d’arrivée… enfin 2 bénévoles à l’entrée de la tente, ça manque d’une arche, de drapeaux, enfin d’un truc qui ressemble à une ligne d’arrivée quoi. Il faut alors patienter pour obtenir son casque de Viking en guise de médaille finisher, c’est original et ça change des breloques habituelles, juste un poil plus encombrant. Dans la continuité de la file nous avons le ravitaillement final, pas beaucoup plus fourni qu’en milieu de parcours, de la soupe chaude et quelques gâteaux en plus et directement la sortie.

En retournant à la voiture on se rend compte que les grandes structures gonflables qui devaient être installées en fin de parcours étaient en cours de démontage. Les vents violents on dû nous priver de cet ultime obstacle.

Pour se décrasser, les sanitaires du camping municipal sont à disposition avec en plus des bacs d’eau à l’extérieur pour commencer à décrotter ses chaussures. C’est vraiment pratique et ça permet de se laver au chaud.

Faut il rejoindre le clan ?

Comme vous avez pu le voir au travers de ces quelques lignes il y a du bon et du moins bon au sujet de cette Vikings’day.

Le parcours est vraiment sympa : passage en bord de mer, obstacles variés et originaux, dommage que certains aient été annulés mais retenez bien que ce n’est pas de la faute des organisateurs. Quelques épreuves auraient été les bienvenues sur les 2 kilomètres de creux au milieu, le ravitaillement manquait cruellement de choix et l’arrivée mériterait une vraie tronche d’arrivée (sauf si c’était prévu et pas mis en place à cause du vent).

Niveau organisation il y a quelques petits trucs à revoir : fléchage pour indiquer le lieu de l’événement, village avec plus d’ambiance “Viking”, consignes gratuites ou encore fluidifier la zone d’arrivée en séparant la remise des “médailles” du ravito.

Il en ressort tout de même principalement du positif et ça en fait une très bonne course à obstacles. Ne lui manque donc pas grand chose pour en faire une date à marquer d’une grosse croix tous les ans sur le calendrier.

A revivre en vidéo :

À propos de l'auteur

Julien

Webmaster, testeur, youtubeur.... En gros il est souvent derrière le PC sauf quand il a l'arc à la main ou les baskets aux pieds. Le bestiau fait 1m82 pour 78kg et chausse du 48... oui oui ça fait grand.

1 Commentaire

  1. Rohnny

    Nous étions à Wimereux ce dimanche de Pâques et avons vu passer les concurrents sur la digue, une vrai course de fou…

    Réponse

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