NO LIMIT RACE 2016
Pour la deuxième année consécutive, la No Limit Race s’est installée à Orléans. Le dimanche 11 Septembre étaient donc proposés 4 formats de courses histoire que tout le monde puisse s’éclater à son niveau. Pour ma part, j’ai répondu présent à l’invitation des copains de L’Équipage OCR/Running et ai pris le départ de la version EXTREM, 13km et 27 obstacles.
Débarquement sur l’île
Avec un titre comme ça vous pourriez pensez qu’on va causer Koh-Lanta mais non, ils ne m’ont toujours pas appelés. C’est de l’Ile Charlemagne dont il est question et c’est sur cette base de loisirs que se déroulait la course.
A l’arrivée, l’accès au parking était géré par un bénévole orientant les coureurs vers la zone dédiée. Un bon point déjà d’avoir réservé une partie pour les participants tout en laissant le reste pour les habitués des lieux.
L’ambiance du village se fait entendre de loin et il n’est pas difficile de savoir vers où se diriger. Petit étonnement en arrivant à son entrée, il faut traverser le parcours pour y accéder. Bon dans l’absolu rien de gênant mais j’ai trouvé ça étrange que le chemin de course ne soit pas délimité par de la rubalise pour empêcher les spectateurs de l’envahir. De même j’aurais pu m’amuser à grimper sur certains obstacles comme bon me semble. Il aurait, je pense, été mieux de créer des sortes de passages piétons.
Derrière, me voici au retrait dossards. Pas grand monde à cette heure-ci et ça passe sans problème. Dans tous les cas c’est bien organisé avec une répartition en fonction du numéro de chacun.
Etant en vague élite chronométrée je trouve donc la puce dans l’enveloppe. Autre son format étrange en forme de bracelet qu’il faut tout de même installer sur la chaussure, pourquoi ne pas avoir mis le rizlan avec ? Oui c’est un peu con de devoir trouver la tente chronométrage pour le récupérer.
Départ, arrivée, buvette, DJ et percus pour le son, démo de street workout, consignes, toilettes et zone de lavage sont un peu à l’écart mais tout y est.
L’heure c’est l’heure
Rendez vous avec les gars près des consignes. 2 d’entre eux arrivent juste à temps, 1 est encore entrain de courir le 7km du matin. Au moment de laisser les sacs je me rends compte que c’est un peu le bordel, ça manque cruellement de bénévoles à cet endroit et c’est aussi l’avis d’une des 2 filles tenant le bazar.
Pendant ce temps on entend déjà que l’échauffement de notre vague est en cours. Le temps d’y arriver nos camarades de la vague élite se dirigeait déjà vers le sas de départ. Tant pis on partira à froid et Christopher n’étant toujours pas arrivé de sa première course nous serons donc 4.
Le speaker donne quelques explications comme par exemple le fait qu’il faille valider le passage de 4 obstacles définis pour obtenir 4 bracelets donnant le droit à une médaille supplémentaire. Ça vous rappelle quelque chose ? Ensuite, après nous avoir demandé de sauter dans tous les sens il demande “Quel est votre métier ?” ce à quoi il faut répondre “La boue ! La boue ! La boue !”. Ça ne vous rappelle toujours rien ?
3,2,1 c’est parti !
Le départ est donné assez rapidement et nous voilà lancés sur un chemin bitumé le long de la Loire pour débuter ce parcours de 13km. Mes coéquipiers du jour ont pour habitude d’aller taquiner le chrono mais aujourd’hui c’est mode détente, enfin bon ça n’empêche pas d’avancer.
Rapidement nous arrivons sur un premier obstacle, un ramping boueux, ha bah non en fait ce n’est pas pour nous. Juste après nous attendent des bottes de pailles à sauter en alternance avec poutres sous lesquelles il faut passer.
A peine plus loin il faut rentrer dans des tranchées remplies d’eau mais partiellement couvertes de palettes. Mettre la tête sous l’eau ne me pose aucun souci mais dans cet obstacle, si jamais ça bouche un peu et que l’on se retrouve coincé sous un des assemblages de planches… je vous laisse imaginer.
Petit passage dans l’eau, ramping et voici l’occasion d’obtenir un premier bracelet. Pour ça il faut passer le “mur ajouré”. C’est un obstacle rencontré régulièrement mais ici l’espace entre les planches est conséquent que ce soit en hauteur ou en largeur. Je n’ai rien contre un peu de difficulté mais tout le monde ne fait pas 1m80 et certains peuvent avoir vraiment du mal à le gravir. De plus, une fois en haut sa largeur le rend presque un poil dangereux le temps du demi-tour.
Les épreuves continuent de s’enchaîner ponctuées par un premier ravitaillement au 3ème kilomètre. Malgré l’absence dramatique de chocolat celui-ci est bien fourni et ses bons gâteaux tout plein de beurre donnent très envie de s’y installer.
Des kilomètres trop courts
Les pancartes indiquant l’évolution sur le parcours s’enchaînent un peu trop vite. Impression confirmée par les montres GPS que certains avaient au poignet. Se ferait on enfler sur la distance ? Réponse à l’arrivée.
D’autres obstacles nous attendent d’ici là dont un pont de singe qui pour une fois fait une longueur plus que respectable et a un vrai intérêt. Parlons aussi des 2 toboggans et du mud pit où les fosses de réception manquaient cruellement de fond, un coup à se faire mal.
Pour nous hydrater, un ravito sauvage où nous sommes accueillis par la bonne humeur des gens en plein barbecue puis l’officiel toujours sans chocolat mais avec ses délicieux gâteaux.
Le panneau du 12ème est en vue et il reste 3 bracelets à obtenir dans ce dernier kilomètre qui au final en fait 3 et est rempli d’obstacles. Ça commence avec la planche irlandaise, une épreuve déjà difficile mais qui là est en plus d’une hauteur trop importante pour que certains ne puissent ne serait-ce que l’attraper.
Ensuite le Monkey bar, court et qui manque de largeur histoire de ne pas s’éclater les pattes dans les montants. Et pour finir la montée de corde. C’est bien un truc que je ne sais toujours pas faire, bon bah tant pis, tout à la force des bras et un bon coup de tête pour sonner la cloche. Nous voici tous en possession du nécessaire pour la médaille bonus.
Un peu d’eau marron mais pas salissante, un obstacle électrique et l’arche d’arrivée est derrière nous. La distance annoncée est au final a peu près respectée et il nous aura fallu 1h55 pour la couvrir.
Nous récupérons nos 2 breloques et nos tickets boissons avant de nous rendre compte qu’il n’y a rien a becter, dommage.
L’heure du bilan
Il y a pas mal de choses à dire sur cette No Limit Race. Déjà pour commencer, une organisation et une présentation vraiment propre mais un manque de bénévoles par endroits sur la course et aux consignes notamment.
Un cadre très sympathique où sont installés des obstacles de qualité, pour certains originaux, mais qui manquent parfois un peu de sécurité.
Des ravitaillements bien fournis mais sans chocolat (comment ça je vous emmerde avec mon chocolat ?) mais rien en fin de parcours et c’est dommage.
Un Mud Day like ? Pour les habitués des courses à obstacles vous aurez trouvé de grosses ressemblances avec cette franchise. Déjà le speaker demandant de crier “La boue ! La boue ! La boue !” puis la médaille supplémentaire et ses 4 bracelets. Des médailles qui d’ailleurs sont aussi en forme de plaques militaires. Reprendre un concept qui marche pourquoi pas, mais là je trouve ça presque trop calqué.
Si vous venez chercher de la boue, cette No Limit Race n’est peut être pas la bonne adresse. Nous n’avons pas réussi à beaucoup à nous salir. Il était tout de même nécessaire de nous nettoyer et pour ça l’installation de jets d’eau prévue à cet effet était vraiment niquel.
Quoi qu’il en soit, on sent que les organisateurs ont mis les moyens pour un événement réussi et bien que je trouve quelques petites choses à redire ça n’en fait pas moins une très bonne date à retenir. j’en garderais un très bon souvenir.
Si j’y retourne en 2017 ? Il y a de grandes chances !
Top ton article et qui reflète mon ressenti aussi.
J’ai fait le matin bénévole sur la corde à grimper, et c’est vrai qu’il manquait de bénévole. Si tu l’as fait en 2017, n’hésite pas à me dire, j’y serai 😉
Merci pour ton commentaire. J’espère bien y être 😉 cette course à un bon potentiel