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Le vélotaf : Gain de temps, d’argent et bien être au quotidien

Le vélotaf : Gain de temps, d’argent et bien être au quotidien

Aujourd’hui on va causer d’un truc que je me suis mis à faire depuis que je suis sur La Rochelle, soit depuis presque 1 an à l’heure où j’écris ces lignes, le vélotaf. Définition, avantages, matos, je t’explique tout ! Du moins tout ce que je sais après une année d’expérience.

C’est quoi le vélotaf ?

Tu prends un “vélo” et tu le mélanges avec “aller au taf” et ça te fais des chocap… euh… du vélotaf ! Pour info, “taf” est l’abréviation de “travail à faire” et donc le vélotaf c’est aller au travail à vélo.

Dans le même genre, nous avons aussi le runtaf où là, on remplace le vélo par ses baskets. On pourrait aussi se faire du swimtaf genre si t’habites au bord du Lac Léman mais perso, il me faudrait une belle grosse bouée canard 😆

Voilà voilà, je pense que ça ne sert à rien de s’étendre sur cette partie hein. T’es d’accord ? Alors on enchaîne !

Les avantages du vélotaf

Se rendre au boulot en vélo apporte quelques bonnes choses qui pourraient vite te motiver à t’y mettre. Voyons voir ça 😉

C’est économique 

Un des trucs qui fait pencher la balance dans de nombreuses situations, bah… c’est le pognon ! Alors je te le dis de suite, je n’ai pas fait de savants calculs pour te démontrer quoi que ce soit mais il est bien évident que pédaler te coûtera moins cher que de sortir ta caisse ou de prendre les transports en communs. Bon, ok, si t’as juste 1 ticket de bus le matin et 1 autre le soir, ça se discute… ou pas… C’est juste que t’es trop une feignasse pour marcher 500 mètres 😛

Bref, des vélos tu en trouveras à tous les prix, je reviendrais là dessus plus loin dans cet article, et, dans l’absolu, l’investissement de départ entre monture et équipement peut être un poil salé. Par contre il sera très vite rentabilisé ! Pas de réservoir d’essence à remplir et un entretien à pas cher. Ce ne sont pas les quelques gouttes de lubrifiant à mettre, patins de freins, pneus, chambres à air ou pièces d’usure à changer qui vont te ruiner, surtout que tu n’auras pas à mettre souvent la main au portefeuille. Tu peux d’ailleurs faire le gros de l’entretien toi même donc exit les frais de garage.

Le parking, encore une dépense supplémentaire pour certains et dont il est possible de s’affranchir ainsi 😉

Et tiens, encore un truc intéressant mais là je te laisse te renseigner plus amplement, l’indemnité kilométrique vélo. Certaines entreprises (rares pour le moment) prennent une charge les frais de déplacements en vélo de leurs salariés pour venir bosser à hauteur de 0,25€ du kilomètre. 

C’est un gain de temps

Alors oui, si tu habites à 20 bornes de ton taf, forcement en vélo, ça te prendra plus de temps qu’en voiture. Et encore ça dépend des coins. Quand on sait que la vitesse moyenne de déplacement en ville est de 15km/h en bagnole alors qu’en vélo on est plus sur du 20km/h. Qu’en plus, avec son biclou il est possible de prendre quelques raccourcis genre “sens interdit sauf vélo” ou autres chemins inaccessibles en caisse et de passer certains feux rouges sans attendre. Mais encore qu’il n’y a pas besoin de gratter le pare-brise en hiver, bah on se rend vite compte qu’on gagne du temps et pas qu’un peu.

Perso, j’ai vite remarqué que sur La Rochelle c’est vraiment le bordel pour circuler. C’est peut être bien fait pour forcer la populace à prendre son vélo d’ailleurs… Bref, moi j’ai vite trouvé mon compte à laisser la voiture au garage, surtout pour faire les 4 ou 5 km me séparant du boulot. En plus par ici c’est tout plat et bien aménagé point de vue pistes cyclables. Pour faire court, voiture VS vélo, c’est pour moi, au moins 3 minutes de gagnées quand ça circule correctement. Gain de temps qui augmente considérablement en cas de bouchons, travaux…

C’est bon pour la santé

On sait qu’une activité physique régulière c’est bon pour nos petits corps et donc pédaler pour aller travailler permet d’avoir facilement son minimum quotidien. En vrac : ça préviens les risques cardio-vasculaires, ça fait baisser la tension, ça fait baisser le taux de cholestérol ou encore ça brûle les graisses. Oui oui, ton carburant ce sont tes calories, donc pour éliminer ta grosse bouffe du week-end, quelques tours de pédales te seront utiles 😉

De plus ça mobilise tes articulations, muscles et tendons en douceur et, quand on passe la journée assis derrière un bureau, ça ne fait pas de mal. Ha, et puis justement, quand ta journée tu l’as passé dans ton bureau, enfermé, éclairé au néon, tu seras bien content de prendre l’air le soir pour rentrer. C’est bon pour le moral ! 😀

Bien sûr, tous ces avantages seront plus ou moins conséquents en fonction de la distance à parcourir. Après, rien ne t’empêches, le soir, de faire un détour pour rallonger un peu.

C’est aussi..

  • Un entrainement supplémentaire pour toi qui est déjà sportif.
  • Une bonne récupération active et en douceur si tu as fait fumer tes jambes sur une grosse course le dimanche.
  • Écologique : À part pour la production, un vélo ça ne pollue pas à l’utilisation.
  • Le plaisir de ne pas être dans les bouchons ou coincé avec tout le monde dans les transports en commun.
  • La joie de ne pas subir les grèves que ce soit de transport ou d’approvisionnement en carburant.
  • Un peu plus de liberté.

Les inconvénients du Vélotaf

Eh oui, ça ne peut pas être tout rose, il faut bien quelques désagréments au dossier. Enfin, ce n’est pas grand chose et dans la balance je trouve plus de pour que de contre.

  • Tu peux vite sentir le Fennec. Qui dit sport dit transpi donc bah… tu connais le résultat. C’est surtout valable quand il fait chaud et si tu y vas modérément ça le fait. Avec un peu de chance, comme moi, tu auras une douche à ton boulot. La bonne occase pour faire des économies d’eau chez toi au passage 😉
  • Tu peux te faire saucer la tronche.  Ce n’est pas grand soleil tous les jours, surtout sur la période automne/hiver et ça arrive de devoir rouler sous la flotte. En plus d’être mouillé, tu peux te retrouver plein de boue. En restant dans le thème de la météo, tu affronteras parfois le vent et le froid voir le tout en même temps. Heureusement, et tu verras ça plus bas, avec quelques équipements adaptés ça se fait très bien. 
  • Tu seras limité en espace de rangement. Avec ta caisse, tu as ton coffre, avec ton vélo… bah tu ne l’as pas 😆 De nouveau, rendez-vous section équipement pour parler de ça.
  • Tu peux te faire chourer ton vélo. Ta caisse aussi tu me diras… mais c’est vrai que c’est plus simple d’embarquer un vélo. Mais, si tu t’arranges bien, tu dois pouvoir le rentrer dans les locaux de ton entreprise.
  • Tu risques d’y prendre goût… et avoir envie de te mettre au vélo plus sérieusement… genre de taper 1700 bornes pour te rendre à un mariage #idéedemerde #çasentlevécu 



Vélotaf, le matos

Les quelques 1200 mots précédents t’ont convaincu ? Prêt à vélotafer ? Alors ne te reste qu’à t’équiper ! Voici une liste de toutes les choses basiques ou pratiques pour rendre l’expérience des plus agréables.

La monture

Forcement, faut bien commencer par ton véhicule parce que : pas de vélo pas de vélotaf et pas de bras pas de chocolat mais un monocycle… Ouais laisse tomber… 😆

Bref, pas besoin d’une machine de guerre et j’ai envie de te dire, prends n’importe quel vélo à ta taille et en bon état de fonctionnement, ça ira bien pour commencer. Ensuite, en fonction de ton trajet que ce soit en termes de distance ou de types de surfaces, tu pourras t’orienter vers quelque chose de plus confort et performant. Si t’es vraiment motivé tu peux passer direct à cette seconde étape, au moins le matin tu te diras : “j’ai claqué des ronds dans ce vélo, faut que je l’utilise”.

Perso j’ai débuté avec un vieux VTT Rockrider 520 de chez Decathlon âgé de 20 ans et trouvé en occase pour la modique somme de 30 euro. Certes c’est pas cher mais j’ai eu quelques bricoles à refaire dessus au fur et à mesure. Enfin, au final c’est un engin solide et qui roule toujours très bien. 

Comme je le disais plus haut, le risque d’y prendre goût n’est pas des moindre et je suis tombé dedans. Du coup ayant envie de mieux, et pas que pour aller bosser, j’ai investi dans un vélo. C’est un Charge Plug 3 qui est un vélo de type Gravel. C’est quoi ça ? Eh bien c’est un peu un mixte entre un vélo de route et un vélo de cyclocross. C’est fait pour passer un peu partout et, équipé de freins à disques. Top pour un freinage efficace en toute situation. Autant te dire qu’en ville c’est bien utile. C’est donc vers ce type de vélo que je te conseille.

Les obligatoires

Les équipements dont je vais parler maintenant pourraient être placés dans la section suivante mais bon, là ce sont les trucs que t’es légalement obligé d’avoir sur ton vélo alors ça vaut bien un truc à part non ? Tu verras que beaucoup de vélos ne sont donc pas conformes. Je pense notamment à ceux qui pratiquent le cyclisme sur route mais honnêtement, tu auras peu de risques de te faire emmerder. Enfin suffit de tomber sur le flic con qui à son quota à faire…

  • Des freins. Un à l’avant et un à l’arrière. Normalement à part vérifier qu’ils soient en état de fonctionnement tu devrais être équipé… Bon, si tu as un fixie (vélo avec pignon fixe) du coup t’es un fucking hors la loi !
  • De l’éclairage. Jaune ou blanc à l’avant et rouge à l’arrière. Indispensable si tu roules de nuit, par mauvais temps ou même au petit matin quand tout le monde a encore bien la tête dans le cul.
  • Une sonette. Histoire de bien faire gling gling quand t’arrives derrière des piétons en plein milieu du chemin.
  • Des catadioptres. Tu sais les machins réfléchissants. Un blanc devant et un rouge derrière plus des oranges sur les pédales. Là on est 90% de fucking hors la loi 😀
  • Un gilet ou une veste réfléchissante. Seulement obligatoire hors agglomération de nuit ou par temps pourri. 

La sécurité

En complément des trucs précédemment cités, voici quelques bricoles en plus.

  • Un casque. Ce n’est en rien obligatoire à vélo (sauf pour les enfants de moins de 12 ans) et pourtant c’est un élément de sécurité important. Allez, j’avoue, je dis ça mais je ne suis pas le bon élève et j’ai tendance à le laisser sur le bureau quand je pars bosser. Oui c’est un tort parce que c’est bien en ville que j’ai le plus de chance de me faire cogner par une bagnole, genre qui démarre d’un stop sans regarder… c’est une spécialité des gens ici de ne pas regarder ce qu’ils font… #jmefaisdescopains
  • Des trucs réfléchissants et/ou lumineux. Histoire de se rendre encore plus visible on peut s’équiper d’accessoires à fixer sur le sac à dos, les vêtements, la tige de selle… Perso, n’ayant pas (encore) d’éclairage arrière, j’ai toujours sur mon sac à dos un Multilight de la marque WOWOW (lire le test). C’est pas cher, bien pratique et visible de loin.
  • Un antivolLà on ne cause plus de ta sécurité mais de celle de ton vélo. Tu seras peut être amené à le laisser en extérieur et tu aimerais bien le revoir en ressortant. Un bon antivol te sera indispensable ! Et surtout, pense à relier la roue avant avec le cadre et le support auquel tu l’attaches. Pourquoi ? Parce que la roue est très facile à démonter et donc si tu ne l’accroches que par là, c’est open bar. Tu feras la déduction toi même si tu ne sécurises que le cadre 😉

Les outils et pièces de rechange

Sans avoir à te mettre à fond dans la mécanique vélo, il est intéressant de savoir faire quelques opérations de maintenance du style resserrer une vis ou réparer une crevaison. Pour ça, avoir sur soi le minimum d’outillage et de pièces de rechange me parait indispensable. Ça t’évitera de pousser ton vélo pendant une demie heure en cas de galère.

  • Une pompe. C’est sûrement l’outil le plus classique et qui te viendra en tête en premier. Il existe tout un choix de modèles compacts avec parfois des supports permettant de la fixer sur le cadre. Le tout est d’en choisir un qui correspond au type de valve de tes roues. Pour gagner du temps et économiser tes bras, il existe aussi des pompes à cartouches de CO2.
  • Un multitool. Ou multi-outils en français et ça veut bien dire ce que ça veut dire. C’est un outil compact comprenant plusieurs tailles de clés allen et tournevis mais parfois aussi un démonte pneu et un dérive chaîne. C’est vraiment un must have ! Perso j’ai acheté le Mini 20 Pro de chez Topeak.
  • Une chambre à air. Adaptée à ta roue et à ton pneu. Ça peut vite arriver de crever et tu iras plus vite à changer la chambre qu’à chercher la fuite pour mettre une rustine. Tu peux même en prendre 2, la double crevaison c’est pas impossible.

  • Un kit de rustines. En remplacement ou en complément de la chambre à air. Utile en cas de double crevaison ou pour réparer une fois tranquillement installé dans son canapé.
  • Une patte de dérailleur. Sur la plupart des vélos, le dérailleur est fixé sur une pièce en alu, elle même fixée au cadre, c’est la patte de dérailleur. En cas du chute ou de choc elle joue un rôle de fusible et cassera ou se pliera de manière à ce que dérailleur ou cadre ne subissent pas de dommages.
  • Une attache rapide. Ou maillon rapide qui permet de réparer sa chaîne en cas de casse. Il doit être adapté a ta chaîne.

Note aussi qu’il existe des pneus dit “Tubeless” qui sont sans chambre à air. Parait qu’avec il y a moins de risques de crevaison et ils contiennent un liquide préventif qui colmatera le trou si ça arrive. Je n’ai pas essayé.

Le portage

Je le disais plus haut, comparé à ta bagnole, tu seras limité en espace de rangement. Bon, en même temps t’as pas forcement besoin d’emmener des tonnes de choses avec toi… enfin ça va vite…

  • Le sac à dos. L’accessoire le plus courant pour transporter ton matos. Tu adapteras sa taille à ce que tu as besoin d’emmener. Perso j’utilise un bon vieux sac de rando Quechua de 50L car je trimbale quand même pas mal de bordel : fringues pour courir le midi, gamelle, ordinateur et plein de petites choses… J’aime aussi avoir de l’espace si besoin de faire une course, récupérer un colis… Par contre, le truc à ne surtout pas oublier est la housse de pluie ! D’ailleurs il existe des sac à dos étanches et je pense que c’est sans doute le meilleur choix pour le vélotaf. Un jour je passerais le pas et investirais ! Note tout de même qu’au bout d’un moment, un sac chargé n’est pas hyper confort et que ça fait une sacrée prise au vent.

  • Le porte-bagages. À ajouter sur ton vélo et que tu fixeras soit sur les œillets du cadre si ce dernier en est pourvu, soit sur la tige de selle. C’est toujours pratique pour transporter un colis ou accrocher des sacoches. Dans le premier cas, ne pas oublier de prendre des tendeurs pour aller avec.
  • Les sacoches. Alors là, il en existe de différents types. Il y a tout d’abord celles qui se fixent sur le porte-bagages et qui offriront un beau volume de rangement. Tu en trouveras aussi pour le cadre, le guidon ou la selle. Pense juste à choisir un modèle imperméable 😉 



Les fringues

Là j’ai envie de dire, bah tu prends tes habits de la journée ! Après c’est tout de même à adapter en fonction des conditions climatiques et du trajet. Dans tous les cas prévois des trucs respirant et une tenue de rechange au cas où. Je vais ici surtout te parler des éléments importants à avoir pour rouler sous la pluie, dans le vent, le froid ou pour un peu de confort.

  • La peau. Je te place ça là mais ce n’est pas indispensable si ton trajet est court. La peau c’est le truc qui se trouve dans les bas de cyclistes et qui t’évite d’avoir mal au cul. Si tu as beaucoup de bornes, tu peux envisager d’acheter un collant et/ou cuissard spécial vélo. Sinon certaines marques commercialisent des sous-vêtements avec peau intégrée.
  • La veste. Pour se protéger de la pluie et du vent ! À toujours avoir dans le sac. Les modèles pour la rando et le trail sont compacts et très adaptés. J’ai d’abord utilisé ma Storm de Cimalp qui ne prend pas de place et dont la capuche suit parfaitement le mouvement de la tête. Actuellement j’ai une La Cote Stretch 2.5L de Salomon. J’y gagne des poches et un peu plus de protection au niveau de la gorge. Seul point noir, la capuche, un peu ample et qui peut gêner la vision. D’une manière générale je déconseille le port de la capuche, surtout en ville. De toute façon t’es censé avoir ton casque… Sur celui-ci tu pourras mettre une protection pluie dédiée ou pourquoi pas un bonnet de bain 😉

  • Le pantalon de pluie. Un autre indispensable à avoir dans le sac, le pantalon imperméable en cas de pluie. Toujours dans le matos rando ou trail on trouve des trucs sympas. J’ai le pantalon trail de Kalenji qui, une fois plié, se fait tout petit et apporte une excellente protection. 
  • Les couvre-chaussures. Histoire de ne pas avoir les pieds trempés. Là je n’ai pas de modèle à te recommander, je n’en ai pas encore trouvé 😆 Sinon tu as aussi la solution des chaussures avec membrane imperméable.
  • Gants et bonnet. Quand il fait froid tu les apprécieras grandement. Et oui, pour le bonnet, avec le casque, ça le fait pas ! Rendez-vous juste en dessous 😀
  • Le foulard multifonction. Ou plus communément appelé buff. Il te protégera la tête du froid, même sous un casque, mais aussi la gorge. Ça ne prend pas de place et ça vaut le coup d’en avoir 2 ou 3 sur soi.

Les autres trucs

Maintenant qu’on a fait le tour des choses les plus importantes, ajoutons quelques accessoires pas toujours inutiles pour le vélotafeur.

  • Les garde-boues. Ha ce truc qui rend un peu moche ton vélo mais qui t’évitera la traînée de boue sur le pantalon. Tu en trouveras à tous les prix et pour un vélo dédié au vélotaf ça vaut vraiment le coup. Je n’en ai pas remonté sur mon nouveau vélo et crois moi, j’ai souvent le cul trempé.
  • Le serre-pantalon. Qui évitera que ton fute ne se coince dans la chaîne, s’abîme sur un plateau, se retrouve plein de cambouis… En général c’est réfléchissant et c’est donc encore un élément de sécurité supplémentaire. 
  • Le collier de selle. À avoir d’une part comme pièce de rechange au cas où mais surtout, si l’existant est à blocage rapide, le remplacer par un à serrage pas écrou pour prévenir des vols. Ça peut t’éviter de te retrouver à rentrer intégralement en danseuse 😉
  • Les lunettes. Qu’elles soient de soleil ou transparentes, si tu es sensible au niveau des yeux ça peut t’éviter de verser ta larme en roulant. Nickel aussi pour éviter de se prendre des éclats de je ne sais quoi, des insectes…
  • Le compteur / GPSIntéressé de savoir à combien tu roules ou la distance parcourue ? Alors c’est l’accessoire qu’il te faut. Il existe des modèles te donnant juste ces infos et d’autres enregistrant ta trace GPS voir même avec des fonctions de guidage. Dans mon cas, j’ai pris la dernière option avec un Edge 820 Explore de Garmin mais c’est plus pour les balades que pour aller bosser. Bien sûr, ta montre de running ou ton smartphone avec une appli comme Strava pourront aussi tenir ce rôle.

Vélotaf, yapuka !

Nous arrivons enfin au terme de ce long article qui je l’espère t’aura plu et dans lequel tu auras trouvé l’envie de te mettre au vélotaf. C’est vraiment un excellent moyen de gagner du temps, d’économiser de l’argent et de faire un minimum d’activité physique au quotidien. Allez, on rajoute la touche écolo : en plus c’est bon pour la planète 😛

Il y a un thème que je n’ai pas abordé ici et qui fera l’objet d’un autre article, ce sont les règles de circulation à vélo. Il y a quelques petites choses à savoir pour se déplacer tranquillement et efficacement.

Tu pratiques déjà et tu as des choses à ajouter ? Tu as des questions par rapport à tout ça ? Laisse un commentaire ci-dessous et on en cause 😉

À propos de l'auteur

Julien

Webmaster, testeur, youtubeur.... En gros il est souvent derrière le PC sauf quand il a l'arc à la main ou les baskets aux pieds. Le bestiau fait 1m82 pour 78kg et chausse du 48... oui oui ça fait grand.

8 Commentaires

  1. Vélotafeur

    Très bon article ! 22km A/R de vélotaf par jour depuis maintenant près de 3 ans. JE ne pourrais plus m’en passer 🙂

    Réponse
  2. Gilles

    Bonjour, j’utilise aussi mon vélo pour aller au boulot presque tous les jours (20 km aller-retour).
    Pour protéger les pieds de la pluie, voir du froid l’hiver, il existe des guêtres comme celles de randonnée. Les miennes sont de marque Vaude, elles sont très pratiques à utiliser. Côté éclairage, les nouveaux vélos ont des dynamos intégrées dans le moyeu avant. Cela fonctionne bien, plus de frottement, pas de piles à changer ou de batterie à charger.
    Je vérifie régulièrement la pression des pneus. Cela ne prends pas beaucoup de temps et avec des pneus bien gonflés, on voit vraiment la différence…
    Avec l’habitude, c’est vraiment un plaisir de monter sur sa bécane le matin et le soir. Il faut se faire un trajet peinard avec pas trop de grande route et de circulation et prendre son temps. Même si on met plus de temps qu’avec sa boîte de conserve, on peut en profiter pour respier et admirer le paysage. Merci pour ton article et bon pédalage.

    Réponse
    • jerome

      Bonjour Julien,

      très bon article!

      J’utilise aussi mon vélo pour aller au travail (43 kms AR), depuis un an également et cela m’a changé la vie. Malgré un trajet de 21,5 kms aller dans le Grand lyon au sens large, je suis à 24 km/h de moyenne vs 27/30 km/h pour la voiture…

      Gain de temps: j’aurais ajouté que le gain de temps est aussi le sport que tu n’as pas à pratiquer en plus dans les cas où tu te déplaces en voiture chaque jour et qu’on économise en allant en vélo). Avec 43 kms/j, inutile de pratiquer du sport en dehors de mes déplacements domicile-travail.

      Pour les pieds: il existe des guêtres/recouvre-chaussures chez Décathlon qui coûtent autour de 30€ de mémoire. Je les ai déjà utilisées et elles marchent très bien lorsqu’il pleut. Sans cela, pédaler sous la pluie serait une corvée.

      cordialement
      Jérôme

      Réponse
  3. Yves

    Bon article 45 bornes de velotaff TOUS les jours donc en gros 250 bornes d’entraînement par semaine en singlespeed 42×16 c’est pour moi devenu un art de vivre

    Réponse
  4. Julien

    “Oui c’est un tort parce que c’est bien en ville que j’ai le plus de chance de me faire cogner par une bagnole, genre qui démarre d’un stop sans regarder…”

    Non, c’est bien lors des pratiques sportives que le risque de chute et d’accident est le plus élevé (vitesse, petites routes, différenciel de vitesse…). En ville, en pratique utilitaire, on prend bien moins de risque, même si l’environnement dense peut laisser penser le contraire.

    Réponse
    • Julien

      Je pense que le risque est présent dans tous les cas et l’exemple que je cite est plus du vécu (par une personne proche) qu’autre chose 😉

      Réponse
  5. Pierre LERMIGEAUX

    Excellent théme. Dans une société qui nous fait/force/incite à ètre assis/passif trop de temps , aller au travail (et en revenir) en vélo est vecteur de santé reconnu et parfois la “seule possibilité” ( mas elle existe) d avoir l’ activité physique quotidienne.
    La culture du déplacement en vélo n est pas assez développée dans notre pays et c est dommage. les infrastructures y sont pour beaucoup avec un lent développement des pistes cyclables…
    Perso si je vais parfois travailler en vélo ( 10 kms) pour un travail de bureau avec contact de clientèle, c est surtout l ‘été et 100% via des pistes cyclables ou des couloirs de bus, quitte.. à faire un détour mais tant pis ma sécurité avant tout.( j ai testé le hors- pistes, plus jamais.. )
    Là il me tarde le printemps pour reprendre cette pratique.

    Réponse
    • Julien

      Hello. C’est clair que comparé à certains pays c’est encore peu développé chez nous et pourtant comme tu le dis par endroits il y a de quoi rouler en toute sécurité. Avec le temps ça devrait se démocratiser, ne serait-ce qu’avec les abaissements de limitations de vitesse et compagnie à cause desquels sortir la voiture devient de plus en plus risqué pour le porte monnaie sans avoir le moindre comportement dangereux sur la route.

      Réponse

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