IGPSPORT IGS630 : Compteur vélo abordable mais…

Garmin, Wahoo, Hammerhead, Bryton… Des marques bien connues qui proposent des compteurs-GPS pour vélo parfois à des prix élevés. Et puis il y a IGPSPORT qui s’implante doucement sur le marché européen avec des modèles proposés en échange d’une somme moins importante. Mais, est-ce que ça vaut le coup ?

Une question à laquelle je ne pourrais répondre pour l’ensemble de la gamme mais je peux vous donner mon avis sur le IGS630, le modèle le plus perfectionné. Proposé à environ 180€ il est bourré de fonctions et saura répondre à presque tous les besoins.

Entre ces quelques lignes et les 2 vidéos présentent dans cette page, vous aurez toutes les infos pour savoir si ce compteur vous correspond ou non.

Caractéristiques principales

• Écran couleur 2,8″ non tactile
• 35h d’autonomie
• Port USB type C pour la recharge
• 5 GNSS : GPS+BeiDou+GLONASS+GALILEO+QZSS
• Connectivité ANT+ et Bluetooth (pour capteurs et transmissions électriques)
• Capteur de luminosité pour ajustement automatique du rétroéclairage
• Jusqu’à 10 données affichées par page
• Navigation
• Fonctions d’entraînement
• IPX7
• Dimensions : 92x52x16.5mm
• Poids : 90g

Mon avis en bref

Après 2 gros mois d’utilisation, ce compteur IGPSPORT IGS630 m’a plutôt convaincu. Simple à utiliser, rapide et fiable, je l’ai vraiment trouvé efficace pour mes sorties régulières. Il s’allume vite, accroche très rapidement les satellites et ne reste qu’à appuyer sur le bouton pour lancer l’activité.

Je pensais que l’écran non tactile allait me déranger mais, au final, ce n’est gênant que pour la navigation. Le reste du temps les boutons sont amplement suffisants. Ce pourrait être chiant également pour configurer les écrans de données mais cela peut se faire simplement via l’application (comme pour les autres options d’ailleurs).

Cette application permet également de consulter les données de ses sorties après coup. Elle est propre et simple à utiliser mais, personnellement je préfère tout renvoyer sur Strava.

L’affichage est clair et précis, le capteur de luminosité fait du bon boulot pour adapter le rétroéclairage à toutes les situations. Cependant ça manque peut-être un peu luminosité en plein soleil. Ou alors est-ce dû au côté brillant de l’écran et de la protection fournie ?

Côté navigation, ce IGS630 sait seulement suivre une trace que l’on y aura chargé depuis l’application. Il n’est donc pas possible de lui indiquer directement la destination à rejoindre. Aussi, et c’est son plus gros défaut, il ne sait pas recalculer l’itinéraire si on sort de la trace. Il indiquera simplement d’une flèche rouge, pas toujours très visible, vers où aller pour retrouver la trace.

Aussi, le fait que l’écran ne soit pas tactile empêche de se déplacer sur la carte ou de zoomer facilement sur celle-ci. Un des boutons permet de le faire de manière cyclique. En gros, vous appuyez pour dézoomer d’un cran et ainsi de suite jusqu’à revenir à l’état initial. Long à faire, peu pratique et peu précis. Cependant la fonction de zoom automatique fonctionne bien et sait adapter l’affichage en fonction des virages et autres. Juste que, parfois, ça ne va pas assez vite pour bien visualiser la route à prendre ce qui peut causer quelques erreurs de parcours. Cela ne m’a pas empêché d’effectuer un trajet d’environ 190km sans soucis.

Un fonction nommée “iClimb” indique les ascensions du parcours. Je lui reproche que son affichage prenne la priorité sur le reste et masque automatiquement la carte, parfois à un moment clé où il faut changer de direction.

Pour finir, et j’aurais dû en parler en premier, plusieurs expressions sont mal traduites. Aussi bien sur le compteur que dans l’application. D’une ça ne fait vraiment pas propre et de deux ça peut rendre difficile la compréhension de certaines fonctions. Malgré tout, l’utilisation reste simple et, une fois qu’on sait qui fait quoi, on s’y retrouve bien.

Découverte et prise en main du IGS630

Mon test du compteur IGS630 en vidéo