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MCC 2019

MCC 2019

L’Ultra Trail du Mont-Blanc, le célèbre UTMB, une course mythique au départ de Chamonix dont je ne vais pas te parler aujourd’hui. Enfin, dont je ne vais pas vraiment te parler puisqu’il est ici question de la MCC ! Une autre course, bien plus petite, qui s’inscrit dans le cadre de cet événement. Après 2 ans sans avoir vu une montagne, voici comment j’ai vécu cette petite promenade en altitude.

La MCC avec Overstim.s

Cette MCC nous offre un départ à Martigny-Combe, en Suisse, pour un parcours de 40km avec environ de 2300D+ afin de rallier Chamonix. Mais, pour s’y aligner, il faut normalement faire partie des bénévoles, des locaux ou des partenaires. Si je ne suis rien de tout ça, j’ai eu l’opportunité d’y participer sur invitation d’Overstim.s.

Une marque dont je n’avais pas forcement une bonne image au moment de cette proposition et pour laquelle je suis allé creuser un peu en allant visiter les locaux. Même si j’avais déjà dit oui, j’étais content de connaître un peu mieux la boite qui m’invitait sur l’événement et avec qui j’allais passer le week-end.

Nous étions d’ailleurs plusieurs à être conviés à nous frotter à cette MCC : l’ami Émir qui reprend du service avec sa caméra, Camille aka Cam_dewoods, Sébastien de Paris Road Runners, Christelle qui a remporté Koh Lanta en 2008 et Ly avec qui elle a fondé Défid’elles.

La dernière fois que j’ai vu une montagne, je crois bien que c’était il y a 2 ans, aussi à l’occasion de l’UTMB mais en tant qu’exposant. Je n’avais même pas couru 1km à l’époque après avoir choppé une espèce d’insolation sous le chalet avec toit transparent à la con qui servait de stand. Le tout avec des boutons blancs bien dégueux au fond de la gorge… que du bonheur quoi 😆

Dénivelé, altitude, des choses dont je n’ai pas l’habitude, surtout depuis que j’habite sur La Rochelle. Une course qui s’annonçait déjà du genre à me taper la tronche et sur laquelle la chaleur s’est invitée aussi.

Première étape : les dossards

En arrivant sur Chamonix après un bon 6h de train depuis Paris, avec Émir nous commençons par aller récupérer nos dossards. Parfait pour se dégourdir les jambes 🙂

Pour les obtenir, il faut tout d’abord donner sa carte d’identité. Là, le ou la bénévole imprime une feuille avec la liste du matériel obligatoire et dont certains items sont cochés de manière aléatoire. Il faut ensuite prendre un bac en plastique pour y mettre ces petites choses.

En gros, pour retirer ton dossard sur une course de l’UTMB, il faut te pointer avec tout ton matos pour la course. Je trouve que ce choix aléatoire des équipements à montrer est pas mal car, comme ça, on est obligé de bien tout avoir. Il y a tout de même une limite : c’est facile de tout montrer au retrait des dossards et de prendre le départ sans certaines choses.

Sur le dos, j’avais un gros sac de rando qui contenait mes affaires pour ces quelques jours de déplacement. 3 fois les bénévoles m’ont demandé : “mais vous courrez avec ce sac ?”… Et, truc chiant, ils ont ordre d’accrocher eux mêmes les puces sur nos sacs de trail… j’ai dû sortir et ranger mon matos plusieurs fois car cela ne m’avait pas été dit quand je répondais : “non je descends juste du train, j’ai mon sac de trail à l’intérieur”. Rien de bien grave mais c’est relou.

Bref, autrement, ça passe bien ! on a droit à un sac qui pourra servir pour les consignes avec une étiquette nominative pré-imprimée et un beau t-shirt. Tu sens l’orga rodée et carrée.

Restait à se diriger vers l’hôtel pour retrouver le reste de la team et aller prendre des forces pour le lendemain 🙂

La MCC

Un mini pétage de buffet petit déj de l’hôtel et direction les navettes pour nous rendre au point de départ en Suisse. Voyage pendant lequel nous avons pu apprécier les beaux paysages qui se dévoilaient tout en se disant qu’on est vraiment cons d’aller là bas en bus pour rentrer à pied 😆

Sur place, il y a le nécessaire : WC et point d’eau. La veille j’avais entendu parler d’un petit déj mais je n’ai rien remarqué de ce coté là. Faut dire que je n’ai pas trop cherché non plus. Comme Émir s’emmerde dans le train du retour, il lit cet article pendant que je l’écris et me fait remarquer qu’il y avait bien ce qu’il faut.

L’heure du départ approche et nous nous plaçons dans le peloton, ou plutôt en queue de peloton. Le speaker fait monter l’ambiance, la musique démarre, un coup de décompte et zou ! On commence à avancer sous un soleil déjà bien chaud.

Une mise en route pas très rapide avec des ralentissements très fréquents pendant ces premiers mètres de grimpette. Oui, de grimpette, commencer à plat c’est trop simple alors pas plus de 100 mètres hein 😆

On monte, on monte encore et on descend

Côté parcours, cette MCC a de quoi piquer la tronche, surtout quand tu manques un peu d’entraînement sur ce type de terrain. Enfin, c’est surtout la chaleur qui m’aura attaqué durant cette course. La première partie clairement un peu trop rapide aussi… Tu le verras dans la vidéo, j’ai bien morflé sur ce coup.

8 kilomètres de montée alternant bitume et chemin pour s’échauffer, un ravito, quelques bornes à plat dans un cadre magnifique pour dérouler et une ascension bien casse-pattes pour te repréciser que tu vas en chier.

Ascension au soleil bien sûr avec ensuite des passages plus plats ou légèrement descendants dans la caillasse pour ajouter un peu de technicité.

Après 17km à subir, nous atteignons le point culminant de la course avec un gros ravito mais en plein vent. La suite s’annonce plus simple et il s’agira surtout de redescendre.

Certes les chemins sont plus propres mais, avec les cuisses matraqués par l’introduction, ce n’est pas si simple… Bon… ok… j’étais surtout complètement desséché, le bide en vrac et tout et tout.

Sur la fin, les descentes devenaient de nouveau plus techniques avec des cailloux et des racines auxquelles il fallait faire attention.

Quoi qu’il en soit, le parcours est magnifique ! Comme déjà dit, je n’avais pas vu une montagne depuis 2 ans et là mes yeux ont été bien servis 🙂

De la bouffe

Si j’avais un bon stock de barres Overstim.s sur moi, j’étais content de trouver du saucisson, du fromage, des gâteaux et autres joyeusetés sur les ravitos. Il y avait vraiment de quoi boire et manger correctement : sucré, salé, chaud, froid…

3 ravitos étaient prévus avec solide et liquide sur les premier et dernier et uniquement du liquide au milieu. Au final les 3 étaient complets !

Aussi, nous avons eu droit à quelques points d’eau fraîche à souhait grâce aux fontaines des villages traversés. Des bénévoles y étaient présents pour remplir nos flasques et nous proposer des éponges pour nous rafraîchir. Franchement, ils nous ont mis bien, un grand merci à eux !

Une arrivée de kiff

Clairement, sur la fin j’avais du mal à courir longtemps mais, une fois revenu dans Chamonix, les encouragements des personnes présentes dans les rues font juste totalement oublier que ça ne va pas fort.

Forcement un peu moins de monde que pour les autres courses prévues plus tard dans la semaine mais il y avait quand même une sacrée ambiance ! Et, passer sous cette arche mythique qu’est celle de l’UTMB n’est pas chose désagréable 🙂

En tant que finishers, nous avions le droit à une médaille ainsi qu’à une casquette du genre 15 fois trop grande pour moi et avec laquelle j’ai l’air bien con 😆

Un ravito était également prévu mais, problème pour tout ça, il faut le savoir ! Les stands sont placés à l’écart de l’arrivée, de l’autre côté de la petite place déjà bien pleine de monde. Ça manque peut être un peu d’indications à ce niveau.

Une super expérience

Même si j’ai dérouillé, eh bien, cette MCC, j’ai kiffé ! Ça donne vraiment envie d’aller courir plus souvent à la montagne pour redécouvrir de magnifiques paysages et se casser un peu les pattes. La distance n’était pas très élevée mais le dénivelé conséquent à avaler en entrée en fait une course qui n’est pas des plus faciles.

Au final, une belle balade de 7h54 partagée tout du long avec Émir et Sébastien. Une balade dont tu pourras découvrir de belles images dans la vidéo ci-dessous 😉

Encore merci à Overstim.s de m’avoir donné l’occasion de participer et merci aux autres membres de la team pour les bons moments passés avant, pendant et après la course.

Reviendrais-je à Chamonix pour une autre course de l’UTMB ? Peut être ! Là j’ai pu voir que c’était une belle machine avec une organisation de qualité et un cadre sympathique 🙂

Tu as déjà participé à l’une de ses courses ? Tu aimerais en prendre le départ ?

#VRACPACK | Mon matos pour la MCC

La MCC 2019 en vidéo

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À propos de l'auteur

Julien

Webmaster, testeur, youtubeur.... En gros il est souvent derrière le PC sauf quand il a l'arc à la main ou les baskets aux pieds. Le bestiau fait 1m82 pour 78kg et chausse du 48... oui oui ça fait grand.

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