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Trail des Châtaignes 2019

Trail des Châtaignes 2019

C’est dommage ! Tu peux avoir habité quasi toute ta vie au même endroit sans avoir mis les pieds dans certains lieux magnifiques qui se trouvent à seulement quelques kilomètres de toi. Parfois parce que tu n’en connais pas l’existence, souvent parce que tu te dis que c’est à côté et que tu auras le temps plus tard…

Ça y est ! Tu te dis : “Pourquoi qu’il commence à philosopher là ?”. Eh bien parce que ce Trail des Châtaignes m’aura fait découvrir le Fort de Cormeilles et les Buttes du Parisis ! J’ai vécu 27 ans dans le Val d’Oise et, si j’avais déjà entendu parler de ce fort, je ne savais pas vraiment où il se situait. Et pourtant, je suis souvent passé à quelques centaines de mètres… Aussi, je ne m’attendais pas à découvrir dans ce coin une zone si boisée.

Bref, comme je remontais dans le coin en ce milieu de mois d’octobre et plutôt que de faire comme tout le monde en allant courir les 20 Kilomètres de Paris, je me suis aligné sur ce trail !

Au menu du Trail des Châtaignes

Si je ne dis pas de bêtises, ce dimanche 13 octobre 2019 voyait la 3ème édition de l’événement avec, au programme :

  • Le Fort : 12km – 470 D+
  • Les Châtaignes : 24km – 970 D+

De ce que j’ai compris, les parcours étaient différents des autres fois ou au moins de l’an dernier. La plus grande distance, 32km, se faisait en 2 boucles. Cette fois, il n’est pas prévu de jouer les hamsters 🙂

De mon côté j’ai opté pour la version 24km où j’apprécie déjà une chose avant d’avoir commencé : le départ à 8h ! Pas trop tôt, pas trop tard, impeccable pour avoir bouclé le tout dans la matinée et pouvoir profiter du reste de son dimanche.

Les dossards étaient à retirer dans un magasin situé a environ 1,5km du Fort. Il était possible de les avoir depuis le jeudi et, comme le bazar est situé sur un centre commercial, cela offre un bon parking pour se stationner en vue de la course. Oui, il faudra marcher un peu avant et après mais ça fait office d’échauffement et de récupération 😛

Sur le dossard le profil du parcours est visible et annonce d’office que ça va piquer un peu !

Dernier point dont j’ai envie de parler, quelques jours avant la course, un mail récap des infos importantes a été envoyé par l’orga aux participants. Certes c’est une pratique courante, mais là c’était propre, clair, complet et voilà voilà ! Ça fait déjà partir sur une bonne impression. Allez, manquait juste la précision qu’il fallait avoir un gobelet pour le ravito. Visiblement c’était inscrit dans le règlement mais bon… En ce qui me concerne, j’ai pris l’habitude d’avoir toujours le mien 😉

Le Trail des Châtaignes

Il est tôt le matin, beaucoup font la grasse mat avant de se coller le cul dans le canapé pour mater la TV, nous, on préfère aller se péter les pattes ! Quand je dis nous, je parle des 1190 inscrits répartis à presque 50/50 sur les 2 distances proposées.

Sur le parking je retrouve Vincent de DiscoverRun. Il m’avait parlé de la course quelques mois plus tôt. En chemin pour le départ et une fois arrivé, j’ai le plaisir de croiser quelques têtes plus ou moins connues dont Lionel avec qui je partagerais l’intégralité de la course.

Un sacré lieu de départ

Comme dit plus haut, le Fort de Cormeilles j’en avais juste entendu parler mais je ne l’avais jamais vu, même pas en photo. En arrivant, bah j’ai kiffé direct ! Ce fort avait une fonction militaire et, si tu veux en savoir plus, fais comme moi après la course, va faire un tour sur Wikipédia.

Je ne vais pas te coller trop d’images ici, tu iras voir la vidéo dispo en fin d’article 😉

L’orga s’est un peu foiré sur le placement des enceintes pour le départ et on ne comprenait absolument rien à ce qu’il racontait. Mais on a saisi le plus important : le moment de partir !

Là, on attaque en descendant un espèce de long couloir avant de prendre la direction de l’enceinte du Fort. Je ne connais pas les termes précis mais, en gros, on se retrouve dans une sorte de long et large couloir à ciel ouvert entre 2 grands murs. Le soleil perce tout juste et l’ambiance du lieu est géniale !

Cassage de pattes

Après avoir fait le tour du Fort, nous quittons les lieux en traversant un stade et quelques rues calmes avec vue sur Paris, La Défense… pour vite arriver dans des chemins plus ou moins larges.

Si le début reste assez roulant, on attaque rapidement les premières côtes et, plus ça va, plus c’est raide ! D’ailleurs, les 2 tiers du dénivelé sont sur la seconde moitié du parcours.

Je découvre les Buttes du Parisis et c’est un super terrain de jeu ! Il y a vraiment de quoi se faire chauffer cuisses et mollets. Même que parfois ils nous ont mis une corde pour faciliter la montée.

Heureusement pour nous, le sol n’est pas trop gras, autrement ça aurait été… comment dire… pas le même délire 😆

D’ailleurs, la météo de ce dimanche est juste parfaite. Pas froid, pas trop chaud non plus, un peu d’air, du soleil… Impeccable !

Ah ! Et on comprend pourquoi ça s’appelle le Trail des Châtaignes quand on regarde par terre 🙂

Un balisage de qualité

Franchement, comment se paumer quand, pour nous guider, nous avons : des marquages au sol, des rubalises, des pancartes et des bénévoles aux points clés ? Avec une touche d’inattention peut être. Car oui, ça peut arriver mais là je dois dire qu’il fallait quand même s’appliquer pour y parvenir 😆

J’ai même vu un single avec une rubalise tous les 2 mètres ! Là c’était un peu trop et je ne pense pas que quelqu’un se serait aventuré dans “la broussaille” mais vaut mieux ça que pas assez hein 😉

Ce ravito !

Pour le 24km, il était indiqué qu’il n’y aurait qu’un point d’eau au 15ème kilomètre et que chacun devait prévoir sa bouffe… Ouais bah en fait c’est un putain de festin que l’orga nous a offert au ravitaillement !

De l’eau plate et gazeuse, du saucisson, du fromage, du chocolat, des gâteaux, des fruits, des barres de céréales et même juste des céréales ! Genre du muesli au chocolat. Ça j’adore mais bon, pas pratique pour se servir sans avoir de bol. On aurait pas craché sur un peu de lait ou fromage blanc pour aller avec 😆

Honnêtement, avoir tout ça sur une petite course de ce genre c’est génial !

Une fin sans fin

Les cuisses quelques peu matraquées par les dernières montées, nous voilà de retour dans le Fort où nous avons de nouveau droit à un tour dans son enceinte. Il y a un peu plus de lumière, c’est l’automne, des feuilles mortes tombent doucement, la scène est superbe !

Cela nous ramène en bas du couloir de départ avant de reprendre un chemin déjà emprunté en début de course. Bien sûr, au bout d’un moment, ça bifurque et il nous faut sortir la lampe frontale pour accéder aux profondeurs de l’édifice.

Nous pénétrons dans un tunnel dont seules quelques portions sont dans le noir. Ça tourne un peu dans tous les sens, parfois on repasse dehors, souvent on a l’impression qu’on se dirige vers l’arrivée et en fait non. Le parcours nous fait tourner dans tous les sens. Même qu’au final on grimpe au dessus de la zone finale pour traverser le tout une dernière fois.

Dit comme ça ce n’est sûrement pas très clair mais, encore une fois, tu iras voir la vidéo 😛

Se foutent pas de notre gueule !

Nous voilà finishers et perso j’ai la dalle ! Ok… J’ai toujours la dalle 😆

Juste après la ligne d’arrivée nous recevons tout d’abord une très belle médaille. Ensuite c’est une bière et un gobelet qui viennent emplir nos mains. 1ère chose importante, ce n’est pas une bière de merde, 2ème chose importante, à la question “vous avez un décapsuleur ?”, on m’a répondu : “oui sur la médaille”. Ils ont pensé à tout !

Le ravitaillement final est garni des mêmes choses qu’à mi-parcours avec, en plus, du pain, du brie et de la pâte à tartiner. Alors c’est sûr, ce n’est pas un vrai repas, mais c’est plus que suffisant pour se nourrir en fin de course 🙂

Normalement il y avait aussi des ostéos, kinés et compagnie mais j’ai zappé d’aller vérifier. Pourtant un petit massage des cuisses et mollets n’aurait pas fait de mal.

Carrément sans regrets !

Je crois que tu l’auras compris, ce Trail des Châtaignes, j’ai adoré ! Déjà parce qu’il m’a fait découvrir des lieux super sympas et puis parce que c’était très bien organisé. En plus, en étant sur ce parcours, 80% du temps tu oublies que tu es en Région Parisienne.

C’est beau, il y a ce qu’il faut de difficulté, c’est convivial, c’est bien quoi 🙂

Si tu ne connais pas le coin et que tu ne sais pas quoi faire à cette période l’année prochaine, je ne peux que t’encourage à considérer cette option. En plus ce n’est pas très cher : 27€ le 24km et 15€ le 12km.

Mais, comme octobre 2020 c’est loin, sache que d’ici là il y aura le MaxiCross de Bouffémont et que c’est le même orga qui est derrière. C’est un événement un peu plus connu je crois et surtout plus important… et plus difficile ! Enfin, si on y retrouve la même qualité d’organisation, je pense que ça vaut le coup 😉

Allez, je conclurais simplement sur : “Mieux vaut tard que jamais” alors fonce découvrir les choses qui sont à portée de main, de belles surprises t’attendent ! Qu’est-ce t’en dis ?

#VRACPACK | Mon matos pour le Trail des Châtaignes

Le Trail des Châtaignes en vidéo

À propos de l'auteur

Julien

Webmaster, testeur, youtubeur.... En gros il est souvent derrière le PC sauf quand il a l'arc à la main ou les baskets aux pieds. Le bestiau fait 1m82 pour 78kg et chausse du 48... oui oui ça fait grand.

5 Commentaires

  1. Laurent Pierre-Yves

    Bonjour,
    Pour info le Maxicross de Bouffémont (ou plutôt MaxiBoue pour les 2 dernières éditions) est réputé pour être une des courses les plus dur de la région avec un 41 km qui a 1700D+ que beaucoup font en entrainement avant l’Eco-trail de Paris 80km.
    Ils proposent aussi un 24 km où ils font 2 départs à cause du monde (-3H15 ou +3H15).
    Ils font même des reconnaissances du parcours complets dans les semaines précédentes.
    Un des organisateur comme sur le Trail des Châtaignes est Aurélien Collet, un Ultra-trailer de niveau international.
    Bonne chance.

    Réponse
  2. Olivier

    Salut Julien,

    Content de lire un récit de course auquel j’ai participé.
    Tu as bien résumé l’ambiance et le parcours.
    Maintenant, j’attends avec impatience de pouvoir visionner ta vidéo 🙂 qui j’en suis sur sera comme d’habitude au top.

    C’est la première fois que je te mets un message et je voulais juste te dire un grand bravo pour ce que tu fais.

    Olivier

    PS : j’avoue t’avoir vu hier mais bon je voulais pas faire le relou en venant t’aborder.

    Réponse
    • Julien

      Hello Olivier,
      Merci pour ton commentaire, n’hésite pas à en laisser d’autres, ici et sur Youtube, ça fait toujours plaisir à lire 🙂
      Tu n’aurais pas été relou à venir discuter un peu, c’est toujours sympa de pouvoir rencontrer du monde. Une prochaine fois du coup 😉

      Réponse
  3. Franck Messina

    Salut Julien,

    Bravo pour ta course et encore super tous tes CR et vidéos qui donnent envie.

    Petite question matos, pourquoi une genouillère ? quel blessure ou douleur as tu ? cela n’est il pas une gène pour courir par rapport à un Tape ?

    Merci d’avance et bonne continuation à toi.

    Franck

    Réponse
    • Julien

      Hello Franck,
      Alors pour la genouillère je la garde actuellement plus en prévention qu’autre chose. J’explique pourquoi je l’avais prise dans mon article de test de celle-ci https://cestbiendetrebien.com/test-genouillere-epitact-sport-flex-01/
      Elle n’est pas gênante pour courir, même si bien sûr je serais mieux sans mais vraiment elle se fait oublier. Coller des bandes ça nécessite déjà de raser la zone concernée puis de faire le collage et donc de devoir refaire le tout régulièrement.

      Réponse

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